Citroën C25 - Peugeot J5 - Talbot Express - Fiat Ducato I

Citroën C25 - Peugeot J5 - Talbot Express - Fiat Ducato I sont des véhicules utilitaires issus de la collaboration entre les constructeurs PSA Peugeot Citroën et Fiat.

Contexte

C'est en 1978 que Fiat et PSA unissent leurs forces dans le domaine et créent une nouvelle entité : Sevel Sud  Società Europea Veicoli Leggeri - Société Européenne de Véhicules Légers  à Atessa dans la vallée de Sangro dans le centre de l'Italie côté Adriatique.

Citroën C25 - Peugeot J5 - Talbot Express

Citroën C25

Citroën C25.

Appelé aussi Peugeot J5
Talbot Express
Marque Citroën / Peugeot / Talbot
Années de production 1981 - 1993
Production 1 085 136[1] exemplaire(s)
Classe Utilitaire léger
Usine(s) d’assemblage Val di Sangro
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence
1.8 69 ch
1.9 78/84 ch (cat.)
Diesel
2.5 75/73/94 ch (suralimenté)
Électrique
43 kW
Transmission Traction et 4x4, BVM 4 et 5
Poids et performances
Poids à vide 1 380/1 480 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Fourgon (à partir de 6,5 m3), minibus, plateau-ridelles et châssis-cabine
Dimensions
Longueur 4 759 mm
Largeur 1 965 mm
Hauteur 2 108 mm
Chronologie des modèles

Les Citroën C25 et Peugeot J5 sont des véhicules utilitaires français commercialisés à partir d', concurrents du Renault Trafic.

Ils sont les fruits de la collaboration avec le constructeur italien Fiat qui avait déjà enfanté quelques années plus tôt du Citroën C35, véhicule techniquement très différent dont est seulement repris l’esthétique générale. L'ensemble des modèles étaient fabriqués dans l'usine commune Sevel de Val di Sangro (Abruzzes, Italie), le groupe Fiat les vendant sous les marques Fiat (Ducato) et Alfa Romeo (AR6).

Le C25 succède à la version 1 000 kg du célèbre Type H. Les C25 et J5 sont des utilitaires de 2,5 tonnes de PTAC (d'où le nom C25). Quasi identiques, ils se différencient par une calandre inversée l'un par rapport à l'autre. Les premiers C25 avaient des phares ovoïdes de Citroën Ami 8 placés en bas, ensuite remplacés par des phares rectangulaires de Peugeot 104 de seconde génération identiques à ceux du Peugeot J5 qui, sur ce modèle, étaient placés en haut.

En février 1982, la gamme, qui comprenait quelques variantes avec un châssis à longerons, fut complétée par un minibus et un fourgon vitré.

Marchand d'épices avec son J5 (Algérie, 2013).

Les moteurs du C25 et du J5 sont des quatre cylindres en ligne à arbre à cames latéral. Ils dérivent des moteurs 1,8l et 2,0l de la Peugeot 504 pour les versions essence. Les versions diesel 2,5l dérivaient du « moteur série M » Citroën provenant de la Citroën CX . Ils sont installés transversalement avec boîte de vitesse à quatre ou plus souvent cinq rapports elle aussi dérivée de la CX. Le train avant est à roues indépendantes de type Mc Pherson. L'essieu arrière est rigide avec des ressorts à lames longitudinales. Le levier de vitesses est au volant et le frein à main à gauche du siège conducteur.

À partir de l’été 1987 ont été commercialisés les C25 et J5 Turbo D avec des roues plus grandes et 95 ch au lieu de 75 ch.

Le moteur Diesel 1,9l atmosphérique XUD9 sera proposé à partir de décembre 1987, initialement pour les marchés hors France et Italie.

Une option transmission intégrale permanente (AV 80%, AR 20%) élaborée avec la société Steyr-Puch et équipée d’un viscocoupleur sera disponible catalogue dès janvier 1989.

Pour 1991, le C25 Série 2 et le J5 restylé adoptent des vitres de portière plongeantes et une calandre élargie.

Début 1991[2], Peugeot présente un J5 électrique de 58,5 ch destiné aux flottes de l’administration et des grandes entreprises.

En 1994, les C25 et J5 furent respectivement remplacés par les Jumper et Boxer. Leur clone Fiat Ducato sera alors enfin commercialisé en France.

En Grande-Bretagne, le Peugeot J5 n'a jamais été commercialisé. À la place, PSA diffusera le Talbot Express, compte-tenu de l'importance de la marque Talbot Outre-Manche au début des années 1980. Le Talbot Express, équipé d'un très long levier de vitesses au plancher compte tenu de la direction à droite[3], fut commercialisé en Grande-Bretagne jusqu'en 1995.

Production par modèle depuis 1984

Année Peugeot J5 Citroën C25
1984 19 905 19 511
1985 22 875 17 000
1986 26 600 18 700
1987 28 000 26 610
1988 32 865 32 400
1989 35 900 29 149
1990 37 915 28 731
1991 36 669 22 090
1992 33 764 12 839
1993 20 758 2 864

Chiffres OICA.

Galerie de photographies

Fiat Ducato I - Alfa Romeo AR6

Fiat Ducato I

Fiat Ducato I.

Appelé aussi Alfa Romeo AR6
Marque Fiat Professional / Alfa Romeo
Années de production 1981 - 1994
Classe Utilitaire léger
Usine(s) d’assemblage Val di Sangro
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence
1.8 68 ch
2.0 74 ch
2.0 83 ch

Diesel
1.9D 69 ch
2.5D 73 ch
2.5TD 94 ch
Position du moteur Avant
Transmission Traction et 4x4, BVM 4 et 5
Poids et performances
Poids à vide 1 380/1 480 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Fourgon (à partir de 6,5 m3), minibus, plateau-ridelles et châssis-cabine
Dimensions
Longueur 4 759 mm
Largeur 1 965 mm
Hauteur 2 108 mm
Chronologie des modèles
Fiat Ducato I Turbo D.
Alfa Romeo AR6.

Fiat présente en octobre 1981 le premier fruit de la collaboration avec PSA : le Fiat Ducato, et le fabriquera à raison de 350 véhicules par jour. Il existera aussi une version Alfa Romeo AR6[4].

Après cette première génération des Fiat Ducato (et sa version raccourcie, le Talento réservé à l'Italie mais qui sera disponible sur d'autres marchés, la Belgique par exemple), Fiat et PSA ont décidé de poursuivre leur coopération et d'élargir leur gamme commune qui comportait pas moins de cinq cents variantes de ces modèles multifonctionnels.

Notes et références

  1. Total Citroën C25 + Peugeot J5.
  2. L'argus, 17 janvier 1991.
  3. (en) catalogue, Coombe Park, Ashprington, Totnes, Devon TQ9 7DY, GB, , 9 p., p. 3.
  4. « veicoli commerciali Alfa Romeo », sur A.R.O.C. Alfissima.

Voir aussi

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