Circuit Paul Armagnac

Le circuit Paul Armagnac ou CPA, souvent appelé circuit de Nogaro, est un circuit automobile situé dans le département du Gers, sur la commune de Nogaro et géré par la société d'économie mixte de Paul-Armagnac (SEMPA)[4].

Pour les articles homonymes, voir Armagnac et CPA.

Circuit Paul Armagnac
Circuit de Nogaro
Anciens noms Stade automobile Paul Armagnac[1]
Autodrome de Nogaro
Caractéristiques générales
Lieu Rue de Caupenne,
32110 Nogaro
Gers
Occitanie
France
Type Permanent
Coordonnées 43° 46′ 05″ nord, 0° 02′ 17″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Gers
Construction 1959-1960
Ouverture 3 octobre 1960
Propriétaire S.E.M.P.A. Circuit Paul Armagnac
Exploitant S.E.M.P.A. Circuit Paul Armagnac
Architecte Robert Castagnon[2]
Homologation FIA Grade 2 + 1T
FFSA Grade T1
FFM Grade T1
Forme Sinueux
Sens Horaire
Surface Asphalte
Stands Garages (2 voies)
Événements
Coupes de Pâques
Grand Prix automobile de Nogaro
Championnat d'Europe de courses de camions
Championnat de France Superbike
Dimensions
Nombre de virages 14 (5 à gauche et 9 à droite)
Longueur 3,636 km[3]
Inclinaison
Meilleur tour (1991)
Moyenne 163,293 km/h
Temps 1 min 20 s 160
Pilote Alessandro Zanardi
Écurie Il Barone Rampante
Modèle Reynard-Mugen/Honda F3000

Historique

Les prémices

À l'initiative de Robert Castagnon et du pilote Paul Armagnac furent créées des épreuves sur routes ouvertes comme le Rallye de l'Armagnac créé en 1953[5], ainsi que l’Association Sportive Automobile de l’Armagnac. L'année suivante vit aussi la première course de motos se produire à Nogaro[6]. Le rallye perdura jusqu'à se dérouler dans la ville de Nogaro[5]. Le tracé empruntait notamment les Allées du Colonel Parisot, la rue de la Gare et la rue de l'Estalens[6]. Ces épreuves sur routes ouvertes posaient différents problèmes notamment en matière de sécurité, que ce soit pour les pilotes ou les spectateurs. Ils voulurent alors construire un circuit permanent, et les travaux débutèrent en 1959 à proximité de l'aérodrome de Nogaro. En effet, une parcelle n'était pas utilisée et l'aérodrome était à l'époque géré par le père de Paul Armagnac, Jean Armagnac[2],[5].

Le tout premier circuit permanent français

Les anciens stands.

Achevé en 1960 et inauguré le 3 octobre de cette même année, le circuit doit son nom au pilote gersois, Paul Armagnac (dont le nom est étroitement associé à celui du constructeur DB), mort en course à Montlhéry en 1962 lors des 1 000 km de Paris. Le tracé s'inspire de celui de Sebring (en Floride), néanmoins en plus petit[7]. Il correspond à la partie sud du circuit actuel, dont le tracé a été peu modifié depuis. Le circuit Paul Armagnac fut ainsi le premier circuit automobile français permanent, il mesurait lors de sa création 1 752 mètres de long sur 12 m de large, comptait neuf virages[5] et proposait huit stands. La première épreuve disputée est le Grand Prix de Nogaro[8], remporté par Bruno Basini sur une Rainerie formule junior[9]. Le chronométrage se faisait alors grâce à une machine agricole, et ce sont des traverses de chemin de fer qui protégeaient les spectateurs[10].

Nouveau départ

Le circuit a connu par la suite de nombreux accidents parfois mortels, obligeant le circuit à se moderniser[2]. L'ASA Armagnac Bigorre gérante du circuit ne pouvant pas envisager cet investissement, le circuit passe aux mains du département du Gers pour un franc symbolique[5]. Ainsi, les réfections sont effectuées en 1968[2].

Cette année-là voit également la création des Coupes de Pâques[5], une course automobile se tenant chaque année en mars ou avril. Elles accueillent au fil des années des pilotes célèbres, comme Jean-Pierre Jaussaud, Alain Prost, Jean Alesi et Sébastien Loeb plus récemment.

En 1973, sa longueur est portée à 3 120 m et sa largeur à 9,50 m[1], il comporte 8 virages et le nombre de stands passe à 64. Est bâti également une tour de contrôle et un centre médical[2]. Ces bâtiments constituent aujourd'hui les anciens stands, qui ne sont plus utilisés depuis 2007. Le circuit est alors peu ou prou le même qu'aujourd'hui, seule la partie nord du circuit diffère avec à l'époque une longue courbe à droite[6].

La Formule 2 fait alors étape sur le circuit, de 1975 à 1978. Toujours durant les années 1970, le circuit reçoit le championnat d'Espagne de vitesse sur circuit avec des voitures de tourisme.

Le Grand Prix de France moto s'est déroulé sur le circuit de Nogaro en 1978 (avec quatre disciplines différentes : 125 cm3, 250 cm3, 350 cm3 et 500 cm3) ainsi qu'en 1982.

Championnat de France Superbike à Nogaro.

En avril 1981, le circuit accueille la toute première épreuve du Championnat de France Superbike, date à partir de laquelle il accueille cette compétition chaque année en avril.

Le circuit de Nogaro accueille aussi le championnat d'Europe FIA des voitures de tourisme de 1985 à 1988.

En 1987, la piste est élargie à 12 m de large[11].

Le tracé de 1989 à 2007.

En 1989, le circuit est rallongé et passe à 3 636 mètres, une longueur inchangée depuis. Un an plus tard la Formule 3000 fait étape à Nogaro, elle y reviendra les quatre années suivantes.

En 1991 est créée la société d'économie mixte de Paul-Armagnac (SEMPA) qui gère encore aujourd'hui le circuit avec le département du Gers[5].

Le circuit accueille pour la première fois en 1994 une compétition de camion avec le Grand Prix Camion et ce sous l'impulsion d'André Divies[12], patron du circuit à l'époque, et de Fabien Calvet, pilote toulousain du Championnat d'Europe de la spécialité[13]. L'épreuve se déroule chaque année en juin[2]. De 1996 à 2016, il est intégré au Championnat d'Europe de courses de camions[12].

C'est également à partir des années 90 que le grand tourisme se rend à Nogaro, avec tout d'abord le Championnat BPR en 1995 et 1996, qui se dispute le Grand Prix de Nogaro sur une durée de 4 heures, ainsi que le SuperSport Trophy le 8 octobre 1995.

Il accueille plusieurs fois la Formule 1 pour des essais, comme en 2000 avec l'écurie Williams[14]. La période des essais s'établissait généralement avant le Grand Prix de Monaco, car le tracé nogarolien offre un développement sinueux adéquat en vue de tests pour des courses urbaines.

En 2002, la piste est munie d'un nouveau revêtement[11].

Déplacement des stands et période récente

Les nouveaux stands.
Grand Prix Camion en 2008.

En 2007, la ligne de départ est déplacée. Elle se situe désormais après le « S du lac », et permet la construction d'un nouveau bâtiment des stands et d'une nouvelle tour de contrôle.

C'est durant cette même année qu'il accueille pour la première fois le Championnat FIA GT dans le cadre du Grand Prix de Nogaro avec la Formule 3 Euroseries en support ; le championnat est revenu en 2008. Toujours en 2008, le championnat d'Europe FIA GT3 est également venu disputer à Nogaro les 9e et 10e manches de la saison[15].

De 2000 jusqu'en 2008[16], le circuit accueille l’Éco-marathon Shell, compétition qui a pour but de parcourir la plus grande distance avec un litre d'essence. Le record signé par l'équipe française du lycée Saint-Joseph La Joliverie de Nantes date de 2005 avec 3 800 km parcourus[17]. Il accueillera par la suite de 2009 à 2012 le Challenge EducEco, en remplacement de l’Éco-marathon Shell.

Le circuit a également accueilli la Formule 3 Euro Series lors du championnat 2007. Romain Grosjean, parti en pole position, remporte l'épreuve ainsi que le championnat à la fin de l'année.

Le quintuple champion du monde d'endurance moto Anthony Delhalle y trouve la mort le 9 mars 2017 après une chute sur la tête survenue lors d'essais privés[18]. Il y a eu depuis la création du circuit plus de dix décès sur le tracé nogarolien[19]. Un mois plus tard a lieu la cinquantième édition des Coupes de Pâques avec notamment les championnats de France FFSA GT et de Formule 4.

Actuellement, le circuit mesure 3 636 mètres de long sur 14 m de large, et compte 26 stands[3] qui s'étendent sur 10 000 m2[2]. Circuit dynamique, il accueille environ 200 000 visiteurs par an[3], ce qui en fait le 3e circuit de France de par sa fréquentation[20] avec des compétitions de natures diverses et variées comme du grand tourisme, des camions, des motos, des monoplaces…, pour 311 jours d'utilisation par an[3].

Description du tracé

La ligne droite de départ, avec les stands et le 1er virage, lors de la course qualificative de la Blancpain Sprint Series 2015.
La « ligne droite de l'aérodrome », empruntée par le Supertourisme à l'occasion des Coupes de Pâques 2015.
Les deux premiers virages et la sortie des stands.
La « double courbe Claude Storez » dans le cadre des Coupes de Pâques 2015.

Le circuit de Nogaro, qui tourne en sens horaire ou "à droite", est composé de deux grandes lignes droites parallèles (ou presque) reliées par des parties sinueuses et des virages serrés[vidéo 1].

Oblong, il occupe peu d'espace, cela étant dû notamment à l'absence d'autorisation initiale pour la construction du circuit ainsi qu'à la présence proche de la ville ainsi que de l'aérodrome de Nogaro.

Le circuit est un tracé réputé pour sa technicité et la variété de ses virages, comme le montre Soheil Ayari en déclarant que « le circuit Paul Armagnac de Nogaro est très intéressant car comme peu d'autres tracés il regroupe tous les types de virages : rapides, techniques ou pensés pour favoriser les dépassements »[21].

Le tracé commence avec une ligne droite suivie d'une courbe à grand rayon à gauche appelée « virage de la ferme », virage le plus rapide du circuit, qui précède le droit de Claude Fior, où se situe la sortie des stands, et le « virage de Caupenne », toujours à droite et en dévers. Ensuite on trouve une épingle à droite appelée « épingle de Caupenne » ou « l'escargot » du fait de la lenteur de passage qu'il implique, avec plusieurs points de corde, suivie d'une autre épingle à gauche. Puis les pilotes ré-accélèrent dans la « courbe de l'aviation » et prennent la « ligne droite de l'aérodrome », parallèle à la ligne droite de départ/arrivée, qui mesure plus de 900 mètres et qui se dirige vers l'aérodrome local, d'où son nom. C'est sur cette ligne droite où sont généralement atteintes les vitesses les plus élevées. Les pilotes abordent ensuite une épingle serrée impliquant un freinage important, l'« épingle de l'école », qui est légèrement relevée. Une fois sortis de l'épingle et après le virage n°8, un droit se passant à fond, ils prennent deux virages à gauche, le « virage Roger Dubois » puis la « courbe Henri Oreiller », virage à grand rayon et ce depuis son resserrement afin d'offrir une plus grande zone de dégagement. Après le passage sous la passerelle Dunlop, on emprunte le virage suivant, la « double courbe Claude Storez », abordée doucement avant la ré-accélération sur l'ancienne ligne droite d'arrivée. Enfin, les pilotes arrivent sur une double courbe droite-gauche, appelée « S du lac » en raison de la présence d'un lac à proximité, aujourd'hui disparu[1].

Le circuit compte ainsi 14 virages (voire 15 si l'on tient compte du léger coude après la passerelle Dunlop), soit 5 à gauche (ou 6) et 9 à droite. Il peut aussi se diviser en deux circuits indépendants, une partie nord ainsi qu'une partie sud, impliquant au total 5 tracés possibles.

Infrastructures

Les stands du circuit, opérationnels depuis 2007.
Aperçu du restaurant (au second plan).
Le centre médical du circuit.

La remise aux normes en 2007 du circuit Paul Armagnac a permis la construction d’un complexe moderne, notamment le nouveau bâtiment des stands : 26 stands, salle de réception, terrasse, loges VIP, salle de presse, salle de conférence, tour de contrôle de 4 étages... Un self et un restaurant sont également présents dans un bâtiment situé au sud de l'« épingle de l'école ». Ainsi, depuis cette remise aux normes, le circuit dispose de deux lignes de stands, la nouvelle et l'ancienne, cette dernière étant conservée.

La piste est surveillée par 16 caméras à 360° de rotation[22].

Le circuit dispose également d'une école de pilotage nommée École Renault Elf Nogaro, qui existe depuis la création du circuit[10] et qui propose des baptêmes et des stages avec des berlines et des monoplaces.

Les trois lignes droites du circuit sont constituées d'un revêtement drainant favorisant l'évacuation de l'eau par temps de pluie, tandis que les virages sont recouverts d'un revêtement ruflex[22].

La piste est bordée de plusieurs gradins pour les spectateurs, nécessaires à l'accueil d'un public d'ordinaire nombreux comme lors du Grand Prix Camion 2016 qui a attiré 40 355 spectateurs[23].

Projets

Différents projets d'aménagements sont prévus pour les années à venir. Ainsi, en plus de la butte de Caupenne ouverte en 2014, une autre butte en face des stands est prévue[4]. Également, l'accueil du public serait amélioré par l'installation d'ombrières photovoltaïques sur des zones réservées aux spectateurs[4]. Enfin, la piste sera refaite, ce qui représentera un investissement d'un million d'euros[4].

Événements

Courses Auto

Courses Moto

  • Championnat de France Superbike : manche du Championnat de France Superbike qui regroupe les meilleurs pilotes au niveau français : 1 000 cm3, 600 cm3, Pirelli 600, Moto3, European Bike, Side-Car.
  • Coupes de France Promosport : 1000 Promo, 600 Promo, Promo 500, Promo Découverte et VMA (Vitesse en Motos Anciennes).
  • + Journées Coyote, Endurance Ducati, Journées Ducati...

Courses Camion

Le Grand Prix Camion en 2010.
  • Le Grand Prix Camion : il a été une manche du Championnat d'Europe de courses de camions (Championnat régie par la FIA) jusqu'en 2016. 4 courses du Championnat d'Europe et 4 courses du Grand Prix de France Camion animaient alors le week-end. Dorénavant, seul l'échelon national est présent mais organisé en Championnat de France Camion. Ce dernier est accompagné par l'European Truck Challenge, l’Historique Tourisme Champion Car et par une parade de camions décorés. Il est organisé courant le mois de juin.

Courses Cyclistes

  • 6 Heures de Nogaro / Critérium des Provinces : course cycliste par équipes de 2 à 4 coureurs, d'une durée de 6 heures. En plus de présenter la particularité de se dérouler sur un circuit habituellement employé pour les sports mécaniques, l'épreuve utilise les stands du circuit.

Ainsi, en 2016, quatre journées sont prévues pour des événements cyclistes.

Anciens événements

Palmarès du Grand Prix moto de France à Nogaro
Saison Date 125 cm3 250 cm3 350 cm3 500 cm3 Résultats
1978 5-7 mai 1978 Pier Paolo Bianchi Gregg Hansford Gregg Hansford Kenny Roberts Résultats
1982 7-9 mai 1982 Jean-Claude Selini Jean-Louis Tournadre Jean-François Baldé Michel Frutschi Résultats
Un des prototypes de l'Éco-marathon Shell sur le circuit en 2007.

Environnement et accès

Situation

Le Circuit Paul Armagnac est situé dans la partie nord de l'agglomération nogarolienne. Son environnement est dominé par la présence de différents éléments structurants : la route de Caupenne à l'ouest, le chemin Soucaret au nord, l'aérodrome à l'est et le stade municipal au sud. À l'origine, la partie nord du circuit n'est qu'une zone agricole[A 1]. Celle-ci laisse place au circuit lors de son extension en 1973.

Le tracé s'épanouissant dans la plaine du Midou, il est relativement plat malgré quelques dévers ; ainsi son altitude minimale est de 93 mètres et son altitude maximale est de 99 m[27]. Se trouvant à proximité immédiate de l'aérodrome de Nogaro, il est éloigné de 60 km de la ville de Pau, 120 km de Toulouse et 128 km de Bordeaux[28].

D'un point de vue urbanistique, le stade automobile se trouve au carrefour de trois ensembles distincts : l'aérodrome et le stade municipal dédié principalement au rugby à XV, tous deux déjà présents lors de l'édification de l'autodrome en 1960[A 1], ainsi que la zone industrielle ouest dite Nogaropôle[29]. Au nord du circuit se trouve la commune de Caupenne-d'Armagnac, qui a donné son nom au « double droit de Caupenne » ainsi qu'au parking attenant créé en 2012[29]. La partie nord du circuit se trouve d'ailleurs sur le territoire de la commune, faisant de l'autodrome une infrastructure « bicommunale ». À l'est, de l'autre côté du Midou se trouve la ligne de Port-Sainte-Marie à Riscle, ligne ferroviaire qui n'est plus exploitée de nos jours au niveau de Nogaro. Toujours à l'est, on rencontre le hameau de Bouyt, qui, étant situé sur un coteau, est visible depuis le circuit, notamment l'Église Notre-Dame de Bouit. Au sud-ouest du circuit se trouve une usine d'eau potable, tandis qu'au sud-est, à proximité de la rive du Midou, se trouve une station d'épuration[30].

La zone industrielle dite Nogaropôle, située à l'ouest du circuit, est pour sa part un complexe industriel qui s'étend sur 150 ha autour du circuit[20], faisant partie des trois pépinières d'entreprises du département reconnues par la région Midi-Pyrénées[31]. Le Nogaropôle profite du circuit ainsi que de l'aérodrome pour accueillir des entreprises des secteurs automobile et aéronautique. Il comporte également un centre d'essais, des bureaux d'études et des centres de formation[20]. La réussite du Nogaropôle se manifeste aujourd'hui par la production de prototypes électriques ou de véhicules utilitaires eux aussi électriques[20]. Le projet, lancé au début des années 2000, est aujourd'hui reconnu par l'État comme un pôle d'excellence rurale et une zone d’intérêt régional par la région Midi-Pyrénées[20].

Desserte en transports

Le moyen le plus utilisé pour accéder directement au circuit est l'automobile[32]. Pour cela, il faut emprunter la « route de Caupenne » du réseau routier du département. L'accès peut également se faire par le « chemin de chêne liège », par exemple les jours de manifestations ; il permet notamment l’accès aux parkings situés au sud du circuit mis à la disposition des spectateurs[33]. L'Autoroute de Gascogne est l'autoroute la plus proche, à une vingtaine de kilomètres du circuit par la sortie n°6 ; l'accès au circuit se poursuit par la Route départementale 931 (Route nationale 124 jusqu'à son déclassement en 2006). Les personnes présentant un handicap peuvent pour leur part stationner leur véhicule sur tous les parkings; le parking situé derrière les stands étant le plus proche de la piste.

Cependant, d'autres moyens de transport peuvent être utilisés pour se rendre au circuit. Ce dernier se trouve à proximité immédiate de l'aérodrome de la ville[33], dont les deux pistes (une piste bitumée longue de 1 000 mètres et une piste en herbe longue de 950 mètres) sont parallèles à la « ligne droite de l'aérodrome »[34]. Cette infrastructure permet un accès rapide au circuit pour des personnalités notamment, à l’instar de Jean-Pierre Beltoise et Henri Pescarolo en mars 2001[A 2]. Avec Christophe Dechavanne entre autres, ils eurent même l'occasion d'accéder au circuit directement sur celui-ci, en utilisant la « ligne droite de l'aérodrome » pour décoller ou atterrir[A 2].

Quotidiennement, la ville de Nogaro est desservie par la ligne 934 entre Auch et Mont-de-Marsan du réseau de bus exploité par Keolis Gascogne[35].

Le circuit est également approchable par un itinéraire pédestre puisque Nogaro se situe sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (sur l'itinéraire entre Manciet et Barcelonne-du-Gers).

Galerie

Record du Tracé

Catégorie Temps Pilote Voiture Année
Grand Tourisme
GT3 1 min 24 s 732 Stéphane Ortelli Audi R8 LMS GT3 2015
GT4 1 min 31 s 246 Jim Pla Mercedes-AMG GT4 2020
Tourisme
TC 1 min 35 s 811 Florian Briche Peugeot 308 RC 2021

Notes et références

Notes

    Références bibliographiques

    Autres références

    1. Xavier Chauvin et Michel Morelli, « Les grands circuits français », dans Histoire mondiale des circuits automobiles - de 1900 à nos jours, Antony, E-T-A-I, (ISBN 978-2-7268-9624-2, OCLC 846249046, notice BnF no FRBNF42760786), p. 85-88.
    2. « L'histoire du circuit », sur classicfestival.fr (consulté le ).
    3. « Circuit Paul Armagnac - Circuit en Chiffres », sur circuit-nogaro.com (consulté le ).
    4. Christophe Cibola, «La piste sera refaite», sur ladepeche.fr, (consulté le ).
    5. Claude Foubert, « Le circuit de Nogaro fête ses 50 ans… », sur endurance-info.com, (consulté le ).
    6. « Les circuits français - NOGARO - Gers », sur racingmemo.free.fr (consulté le ).
    7. Pierre Mathieu, « Le jour où Nogaro a perdu son héros », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
    8. « CIRCUIT PAUL ARMAGNAC PALMARES DES GRANDS PRIX », sur actumecanique.com (consulté le ).
    9. « Historique », sur circuit-nogaro.com, (consulté le ).
    10. « Circuit Automobile Paul Armagnac/circuit », sur nogaro-armagnac.fr (consulté le ).
    11. « Le Circuit de Nogaro », sur toulouse-gascogne-porscheclub.fr (consulté le ).
    12. « 50e Grand Prix Nogaro : 50 ans à toute allure », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
    13. « Fabien Calvet, l'homme-orchestre du sport camion », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
    14. Anthony Masset, « Essai de Formule 1 à Nogaro en 2000 », sur youtube.com, (consulté le ).
    15. « Première victoire internationale pour Pierre-Brice ! », sur pbmena.com, (consulté le ).
    16. Arthur Pagani, « Un coup de pouce pour l’Educ Eco - Une alternative au Shell-Eco ? », sur lecanardgascon.com (consulté le ).
    17. Gilles Gaignault, « Shell Eco Marathon à Nogaro », sur autonewsinfo.com, (consulté le )
    18. Alexis Delisse, « Anthony Delhalle nous a quittés - Moto Revue », sur motorevue.com, (consulté le ).
    19. Nelly Assenat, « Gers : le champion du monde de moto Anthony Delhalle s'est tué sur le circuit de Nogaro », sur francebleu.fr, (consulté le ).
    20. « Le circuit de Nogaro au cœur du développement industriel et technologique », sur super-trackday.com, (consulté le ).
    21. « Nogaro », sur super-trackday.com (consulté le ).
    22. « La piste », sur circuit-nogaro.com, (consulté le ).
    23. Christophe Cibola, « Anthony Janiec privé de podium », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
    24. « La première de Pierre-Brice », sur pbmena.com, (consulté le ).
    25. « classic festival », sur classicfestival.fr (consulté le ).
    26. « Championnat de France de Drift / Motor Show Festival », sur circuit-nogaro.com (consulté le ).
    27. Tim UPS-INSA de Toulouse, « Nogaro - altitude en m », sur educeco.net, (consulté le ).
    28. « Distance entre Nogaro et les plus grandes villes », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    29. Philippe Andréoulis, « Nogaro en piste », sur sudouest.fr, (consulté le ).
    30. « Stations d'épuration - Sécurité et environnement - Nogaro », sur datafrance.info (consulté le ).
    31. « Les pépinières d'entreprises du Réseau », sur rezopep-midipyr.com (consulté le )
    32. « Foire aux Questions - Circuit Paul Armagnac », sur circuit-nogaro.com (consulté le ).
    33. « Plan du circuit - Circuit Paul Armagnac », sur circuit-nogaro.com (consulté le ).
    34. « LFCN - Nogaro », sur navigeo.org (consulté le ).
    35. « LIGNE 934 AUCH-MONT DE MARSAN », sur mobimipy.fr, (consulté le ).

    Annexes

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Xavier Chauvin et Michel Morelli, Histoire mondiale des circuits automobiles : de 1900 à nos jours, Antony, http://www.editions-etai.fr E-T-A-I, , 191 p. (ISBN 978-2-7268-9624-2)
    • André Divies et Bernard Le Soulan, Si Nogaro m'était conté, Circuit Paul Armagnac, Sempa, 1er trimestre 2001, 163 p. (ISBN 978-2-9516322-0-2 et 2-9516322-0-7)
    • (en) Bernard Le Soulan, Les grands prix GT NOGARO, Lectoure, Éditions Le Capucin, , 165 p. (ISBN 2-913493-20-3, lire en ligne)
    • Bernard Le Soulan, « La saison bat son plein », Gascogne la Talanquère, no 76, , p. 46-49 (notice BnF no FRBNF34529425)
    • Robert Castagnon, « Nogaro 1952-2002 », Gascogne la Talanquère, no 76, , p. 51-65 (notice BnF no FRBNF34529425)
    • Dominique Perruchon, « Les Monomills », Gascogne la Talanquère, no 76, , p. 66-69 (notice BnF no FRBNF34529425)

    Vidéos

    Liens externes


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