Cicutaire
Le genre Cicuta, plantes herbacées de la famille des Apiaceae (autrefois ombellifères) ne compte, en Europe, qu'une seule espèce : Cicuta virosa, ciguë aquatique[1]. C'est une plante très vénéneuse, fleurissant de juillet à septembre, à laquelle les animaux touchent rarement (les chèvres et les porcs avaient cependant la réputation de pouvoir la manger sans en être incommodés)[2].
Cicuta
| Règne | Plantae |
|---|---|
| Division | Magnoliophyta |
| Classe | Magnoliopsida |
| Ordre | Apiales |
| Famille | Apiaceae |
Espèces de rang inférieur
| Clade | Angiospermes |
|---|---|
| Clade | Dicotylédones vraies |
| Clade | Astéridées |
| Clade | Campanulidées |
| Ordre | Apiales |
| Famille | Apiaceae |
| Sous-famille | Apioideae |
| Tribu | Œnantheae |
Habitats
Cette espèce croît sur le berges de mares et ruisseaux.
Aires de répartition
À la fin du XIXe siècle, on la considérait comme « assez rare en France, et plus commune en Allemagne »[2].
Usages pharmacologiques ?
En 1872, Rodet et Baillet estimaient qu'« elle pourrait être employée en médecine au même titre que la grande Ciguë »[2].
Liste d'espèces
Selon ITIS (31 mars 2016)[3] :
- Cicuta bulbifera
- Cicuta douglasii (DC.) J.M. Coult. & Rose
- Cicuta maculata L., 1753
- Cicuta virosa L. - la ciguë aquatique ou ciguë vireuse
Attention : l'espèce Cicuta maculata (L.) Clairv., 1811 est synonyme de Conium maculatum L., 1753[4].
Références
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Cicuta L.
- Henri Jean Antoine Rodet et Casimir Célestin Baillet, Botanique agricole et médicale: ou Etude des plantes qui intéressent principalement les médecins, les vétérinaires et les agriculteurs, P. Asselin, (lire en ligne).
- ITIS, consulté le 31 mars 2016
- INPN: taxonomie
Voir aussi
Liens externes
- (en) Référence BioLib : Cicuta L.
- (en) Référence Catalogue of Life : Cicuta L. (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Cicuta L.
- (en) Référence NCBI : Cicuta (taxons inclus)
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