Christopher Steele

Christopher David Steele est un agent du renseignement britannique né le à Aden. Personnalité du Secret Intelligence Service, il est connu pour avoir le premier signalé une potentielle ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016, ingérence dont Donald Trump aurait été complice. Ces accusations ont provoqué l'affaire du Russiagate.

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Affaire Litvinenko

Steele participa à l'enquête sur l'empoisonnement d'Alexander Litvinenko en 2006[1]. C'est lui qui considéra très tôt que la mort de Litvinenko était un « coup russe ». On disait qu'il était le chef de la section Russie du MI6[2].

Russiagate

Fin octobre 2017, The Washington Post avance qu'une partie de l'argent de la campagne d'Hillary Clinton et le Comité national démocrate ont aidé à financer les recherches qui ont abouti au dossier contenant des allégations concernant les relations du président Trump avec la Russie et une possible coordination entre sa campagne et le Kremlin[3]. Fusion GPS, l'entreprise choisie pour ces recherches, a embauché l'auteur du dossier Christopher Steele, ancien officier de renseignement britannique ayant des liens avec le FBI et la communauté du renseignement américain. Ces recherches ont été financées par l'argent de la campagne d'Hillary Clinton et le Comité national démocrate jusqu'à la fin d'octobre 2016, soit quelques jours avant le jour du scrutin[3].

En décembre 2018, Christopher Steele confirme lors d'un procès avoir été embauché par Fusion GPS, une entreprise de recherche recrutée par Perkins Coie, le cabinet d'avocats de la campagne d'Hillary Clinton, pour obtenir des informations sur les relations commerciales de Trump à l’étranger en préparation d'une éventuelle contestation des résultats de l'élection présidentielle de 2016[4],[5].

En mars 2019, l'enquête officielle sur le Russiagate conclut qu'il n'y a pas eu de collusion entre Donald Trump et la Russie.

Selon certaines sources, un consultant de sécurité (« security consultant ») employé par Christopher Steele était proche de Sergueï Skripal[6],[7], ancien colonel russe qui s'installa à Salisbury après avoir été condamné en Russie pour espionnage au profit de la Grande-Bretagne et qui, selon les autorités britanniques, fut empoisonné le 4 mars 2018 sur le sol britannique par ordre des autorités russes.

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Références

  1. Gordon Rayner, « Who is Christopher Steele, the former British spy who created the Donald Trump Russia dossier? », sur The Telegraph, (consulté le )
  2. Nick Hopkins & Luke Harding, « Donald Trump dossier: intelligence sources vouch for author's credibility », The Guardian, (lire en ligne)
  3. Adam Entous, Devlin Barrett and Rosalind S. Helderman, Clinton campaign, DNC paid for research that led to Russia dossier, washingtonpost.com, 24 octobre 2017
  4. (en) Anti-Trump dossier author was hired to help Hillary challenge 2016 election results, washingtontimes.com, 12 décembre 2018
  5. (en) FBI releases part of Russia dossier summary used to brief Trump, Obama, politico.com, 14 décembre 2018
  6. Robert Mendick, Hayley Dixon, Patrick Sawer et Luke Heighton, « Poisoned Russian spy Sergei Skripal was close to consultant who was linked to the Trump dossier », The Telegraph, 7 mars 2018, en ligne.
  7. « A hundred grand and hundreds of betrayed agents What was former GRU Colonel Sergey Skripal's treason against Russia? », Meduza, 6 mars 2018, en ligne.

Liens externes

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