Christophe Tzara

Christophe Tzara est un physicien français, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le dans le 7e arrondissement de Paris[1],[2].

Pour les articles homonymes, voir Tzara et Rosenstock.

Biographie

Christophe Tzara est le fils de l'écrivain surréaliste Tristan Tzara (de son vrai nom Samuel Rosenstock, fils de Philippe et Emilia Rosenstock) et de l'artiste peintre franco-suédoise Greta Knutson. À la suite du décès de son père, il fait don des collections d'art d'une part à différents musées, ainsi que des écrits de ce dernier à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet[3],[4] :

« Le fonds Tzara est considérable. Un mécène et Christophe Tzara nous ont permis de réunir presque tous les manuscrits de l'écrivain, ainsi que toutes les archives du dadaïsme »

Il est sorti diplômé en 1949 de la 65ème promotion de l'ESPCI[1], puis a soutenu une thèse de doctorat en sciences physiques. Il a effectué sa carrière comme physicien au CEA[5], en travaillant notamment en collaboration avec Paul Braffort et Maurice Spighel. Ensemble, ils ont mis au point la théorie de l'électrodynamique stochastique.

« Christophe Tzara désirait un voilier sûr et confortable pour la Mer du Nord », il dessine les plans du bateau Île du Saloum qui sera livré en 1976[6].

Christophe Tzara épouse l'écrivaine Claude Sarraute en 1957[7],[8], avec laquelle il a deux enfants, Martin et Laurent. Il se remarie ensuite en 1967 avec Marie-Thérèse Senghor, l'une des nièces de Léopold Sédar Senghor.

En 1964, il a reçu le Prix Joliot-Curie.

Publications scientifiques

  • Quelques conséquences de la théorie de l’action à distance en électrodynamique classique, avec Paul Braffort et Maurice Spighel, 1954.
  • Quelques études sur la fission de l'uranium à l'aide d'une chambre de Wilson autocommandée, avec H. de Laboulaye et J. Olkowsky, 1954.
  • Comportement des ions dans une chambre de Wilson à autocommande interne, 1955.
  • Sur le phénomène de tripartition à troisième fragment de court parcours, 1953.
  • État de polarisation du rayonnement de freinage, 1954.
  • Sur l'absorption résonante des photons dans le carbone, 1956.
  • Sur l'absorption nucléaire des photons, 1956.
  • Diffusion élastique des photons par le cuivre, 1957.
  • Une méthode de production de photons énergiques de spectre étroit, 1957.
  • Production de photons de spectre étroit à partir d'électrons de grande énergie, 1958[9].

Voir aussi

Références

  1. Décès de Christophe Tzara, sur le site ESPCI Alumni.
  2. Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 4 janvier 2020)
  3. Marie-Dominique Nobécourt-Mutarelli, « La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, hier et aujourd'hui », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, (consulté le )
  4. François Chapon et Jacques Neefs, « La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. Entretien », Genesis (Manuscrits-Recherche-Invention), vol. 7, no 1, , p. 185–190 (DOI 10.3406/item.1995.1008, lire en ligne, consulté le )
  5. Christophe Tzara, sur le site theses.fr.
  6. « ILE DU SALOUM – Patrimoine Maritime et Fluvial Français » (consulté le )
  7. « Claude Sarraute. L'été, elle tutoie la Bretagne », sur Le Telegramme, (consulté le )
  8. Benjamin Ivry, « Claude Sarraute: A Disobedient Daughter », sur The Forward (consulté le )
  9. Christophe Tzara, sur le site data.bnf.fr.

Liens externes

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