Chevalier blanc

Le chevalier blanc est, à l'origine, une figure héroïque ayant inspiré la littérature médiévale, version sur-idéalisée de chevalier à qui est prêté une sorte de « pureté morale » — ou, du moins, une incarnation vertueuse des « plus hautes valeurs morales » de sa société et de son époque (ce qui le distingue de la figure du simple chevalier, pour qui cette condition est moins stricte), ainsi que des actes considérés les plus nobles et courageux qui soient, généralement mis en scène comme sauveur des innocents et de femme en détresse, le plus souvent une princesse, pourfendant des créatures légendaires ou quelque agent du mal.

Par extension, ce terme peut désigner tout individu qui, sans être formellement chevalier, est comparable par ses actes et ses principes aux mêmes degrés de rigueur morale et de vertu.

En tant qu'archétype de personnage de fiction, il représente l'exact opposé du chevalier noir et peut, selon le cas et dans une moindre mesure, se rejoindre avec celle du chevalier errant.

Il désigne aussi :

En tant que nom propre

Arts

Bande dessinée

Cinéma

Droit

Droit fiscal

  • En droit financier, un chevalier blanc est une personne ou un groupe financier qui vient en aide à une entreprise ou à un holding visé par une OPA hostile.

Sciences

Taxonomie

Philosophie

  • Le « Chevalier blanc » est un concept MGTOW décrivant ironiquement un type d'individu incarnant une version « déformée » (voire, « pervertie ») de la figure héroïque, c'est-à-dire :
  • Les hommes se voyant ou se pensant, généralement à tort et à travers, en sauveur de femme en détresse (telle la figure du chevalier blanc au secours d'une princesse dans la littérature romanesque), au-delà de toute capacité objective ou légitimité à remplir ce rôle et tandis qu'ils agissent — même involontairement et sous couvert de « bonnes intentions » — en réalité plus volontiers en intrus, fauteur de troubles ou « idiot utile » ;
  • par extension également, toute personne prenant la défense — même imposée, non sollicitée ou indésirée — d'une autre ou d'un groupe considéré « oppressé » (selon la tendance idéologique dans l'air du temps) sur des motivations intéressées et jugées déplacées ou critiquables (généralement comme erronées, présomptueuses, hypocrites, opportunistes et/ou égoïstes), par exemple :
  • Dans un but narcissique et implicite de se mettre en valeur ; ou servir ses propres intérêts ; au détriment dudit groupe, qui se voit ainsi contre son gré utilisé (par exemple, par récupération), infantilisé et placé dans une position d'infériorité par rapport à elle ;
  • par jalousie et/ou possessivité (dans le cas d'une personne ciblée), éventuellement une impression de rivalité — réelle ou fantasmée, dans l'espoir intéressé et non assumé (parfois, inconscient) d'obtenir son attention voire ses faveurs, souvent affectives et/ou sexuelles quand cela est dirigé vers un membre de la gent féminine ;
NB : ce dernier exemple impliquant généralement de la part du « Chevalier blanc » un mélange — sincère ou simulé, mais jamais assumé — de « naïveté », de « passivité » (au sens sexuel du terme) ainsi que d'une relative « soumission » (notamment lorsque la recherche d'attention et/ou de faveurs est spécifiquement dirigée vers une femme ou la gent féminine), et est souvent considéré selon le concept comme impliquant, au choix selon l'intéressé ; de la manipulation mentale ou une perversion narcissique ; de la misère sexuelle ou une aliénation (parentale, mentale, sociale, idéologique...) ; un manque d'éducation ou d'expérience voire, au contraire, une obsession des femmes ; ou un simple manque de maturité (affective, relationnelle...) ; on peut retrouver dans le langage courant (et un registre de langue plus populaire) des synonymes péjoratifs informels pour le désigner, par exemple « larbin de la moule ».
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Personnages de fiction

France

Univers de fiction

Personnages de « chevalier blanc » :

  • Selon la figure héroïque :
États-Unis
  • Selon le concept MGTOW :
Japon
  • Emile Bichelberger, personnage secondaire de chevalier qui est un « défenseur de la femme » autoproclamé et s'avère, en réalité, souvent inutile en ce sens, tourné en dérision pour servir d'élément comique.

Articles connexes

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