Chemin de fer de la Gaspésie

Le Chemin de fer de la Gaspésie est une ligne ferroviaire, longue de 325 kilomètres, reliant Matapédia à Gaspé au Québec.

Chemin de fer de la Gaspésie
Ligne de Matapédia à Gaspé
Concessionnaire Société du chemin de fer de la Gaspésie
Caractéristiques techniques
Longueur 325 km
Écartement standard (1,435 m)
Trafic
Propriétaire Gouvernement du Québec
Trafic Marchandises
Légende PK Désignation
vers Montréal
000 km Matapédia (m)
vers Halifax
056 km Nouvelle ( m)
071 km Carleton ( m)
pont1 sur la rivière Cascapédia (m)
pont2 sur la rivière Cascapédia (m)
111 km New Richmond ( m)
125 km Caplan ( m)
143 km Bonaventure ( m)
158 km New Carlisle ( m)
195 km Port-Daniel ( m)
Pont de Port-Daniel-Gascons (163 m)
Tunnel de Port-Daniel ( m)
228 km Chandler ( m)
245 km Grande-Rivière ( m)
262 km Percé ( m)
285 km Barachois ( m)
325 km (202 mi Gaspé ( m)

Histoire

Origine

Le projet de Chemin de fer Intercolonial destiné à lier Halifax au centre du Canada provoque, dès 1867, la tenue de réunions dans les villes de Rimouski et New Carlisle pour créer des groupes de pression afin d'obtenir du pouvoir d'Ottawa le passage de la voie ferrée à proximité de la Gaspésie. Le tracé soutenu par les notables locaux passait « par le nord du Nouveau-Brunswick et la vallée de La Matapédia »[1], ce qui faciliterait la création d'un « embranchement gaspésien ». Le pouvoir d'Otawa choisit le « tracé Robinson », qui passe bien par La Matapédia, le . Le Chemin de fer Intercolonial est mis en service au mois de [1].

Création de la ligne

Dés 1871, la Compagnie de la baie des Chaleurs est créée à l'initiative du député Théodore Robitaille. En 1872, elle reçoit un important apport de terrains et s'engage à réaliser la voie entre Matapédia et Paspébiac pour 1882. En 1881, le chantier n'a guère avancé ce qui incite Louis-Joseph Riopel à se faire élire député provincial afin de relancer la compagnie après la perte de sa charte, après la constatation de l'important retard du chantier, pas un mètre de rail n'a été posé, lors de l'échéance de 1882. Avec le soutien de Thomas McGreevy et Charles Newhouse Armstrong. Ils obtiennent d'Ottawa, 3 200 dollars par mille de rail et la construction, à titre d'embranchement, des vingts premiers milles. Les négociations se poursuivent jusqu'en 1886, ou Ottawa accepte de construire 20 milles supplémentaires. La Compagnie patiente jusqu'au , pour mandater la construction, de 60 milles, de Matapédia à la rivière Cascapédia, à Henry MacFarlane, entrepreneur à Toronto[2].

Réhabilitation de la ligne

Le [3], l'infrastructure est rachetée par le gouvernement du Québec. Depuis 2017, des travaux sont en cours pour la réhabilitation de la ligne entre Matapédia et Gaspé[4].

Infrastructure

La ligne de Matapédia à Gaspé, longue de 325 kilomètres, comporte « 183 passages à niveau, 860 passages de ferme, 699 ponceaux, 33 murs de soutènement, 1 tunnel et 66 ponts »[4].

Projets et travaux en cours

Le chantier de rénovation de la ligne, débuté en 2017, est prévu pour se terminer en 2025, avec alors une remise en service de la totalité de la ligne pour des circulations de trains de voyageurs et de trains de marchandises[4].

Notes et références

  1. Gagné 2005, p. 20.
  2. Gagné 2005, p. 21.
  3. « Réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie », sur CAQ, (consulté le ).
  4. « Réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie », sur Ministère des Transports (Québec), (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Gilles Gagné, « Le scandale de la Baie des Chaleurs », Cap-aux-Diamants (La revue d'histoire du Québec), no 83, , p. 20-23 (ISSN 0829-7983, e-ISSN 1923-0923, lire en ligne).
  • Chemin de fer de la Gaspésie : projet de réhabilitation : Bulletin d'information n°2, Québec, , 5 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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