Chauffour-lès-Bailly

Chauffour-lès-Bailly est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Bailly et Chauffour.

Chauffour-lès-Bailly

L'église Saint-Marcel-et-Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Maire
Mandat
Alexandra Jezequel
2020-2026
Code postal 10110
Code commune 10092
Démographie
Gentilé Chauffourois, Chauffouroises
Population
municipale
125 hab. (2018 )
Densité 6,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 50″ nord, 4° 19′ 47″ est
Superficie 19,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Seine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Chauffour-lès-Bailly
Géolocalisation sur la carte : Aube
Chauffour-lès-Bailly
Géolocalisation sur la carte : France
Chauffour-lès-Bailly
Géolocalisation sur la carte : France
Chauffour-lès-Bailly

    Géographie

    Toponymie

    • Calcis Furnus ou Calidus Furnus apparaît dès 1089 dans un cartulaire de l'abbaye de Molesme. La forme, Robertus de Calido Furno est mentionnée dans un cartulaire de 1076[1] mais attribuée à Nogent-sur-Vernisson (?) et une autre Huldeerus de Calido Furno, en 1172 comme vassal du comte de Champagne[2]
    • Bailly est une commune jusqu'en 1804, le décret du 17 thermidor an II la réunissant à celle de Chauffourt ; Bailly compte alors 88 habitants.
    • En 1825 , Chauffourt comprend : l'Âme-Damnée, l'Arpillerie, Bailly, Beurie, Bidan, les Carreys[3], les étangs : Neuf, Crevé, Petit ; Forgetterie, Gauthier, Grand-Cour, Gran-champ, Haute-Borne, Haute-Fontaine, Hyot-Millot, la Loge, le Logis, Gaunne, la Martinière, les Noês, Perrot, Saint-Marcel, Tissier, Tuilerie.

    Urbanisme

    Typologie

    Chauffour-lès-Bailly est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,7 %), terres arables (19,4 %), prairies (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le fief dépend de la châtellenie de Bar-sur-Aube dont le premier seigneur connu est Huldeerus de Calido Furno en 1172 ; il rend alors hommage au comte de Champagne.

    Du XVI° et XVII°, les seigneurs sont des membres de la famille de Lenoncourt.

    Les derniers connus sont Bertrand Bady de Mormond et sa sœur Marguerite Françoise qui ont acheté la seigneurie à leur aîné Charles en 1789.

    Chauffour a une mairie en 1290 et une prévôté dès 1389.

    En 1789, Chauffourt relève de l'intendance et de la généralité de Dijon, de la recette du comté et du bailliage de Bar-sur-Seine.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Jean-Pierre Bouet[11]    
    mars 2014 mai 2020 Colette Clairin DVD Agricultrice
    mai 2020 En cours Alexandra Jezequel [12]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 125 habitants[Note 3], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    115113233227239241215225257
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    227224219210199187169160143
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    16414613014511112513710087
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    103104979110194105116119
    2018 - - - - - - - -
    125--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Marcel-et-Notre-Dame-de-l'Assomption a été inscrite monument historique par arrêté du 29 mai 1926[17].

    Bailly

    Il y a une chapelle à Bailly, mentionnée en 1390 ; elle dépend de Marolles-les-Bailly comme Chauffourt. Le fief est rattaché à Bar-sur-Seine : comme seigneurs connus il y a Agnès qui en 1263 a la maison-forte de Bailly. Erard et Guillaume d'Arcy possèdent Chaceney, Poligny et Chauffourt pour partie, Bailly en 1286. En 1389 Gautier IV, sire d'Arzillières, tient Bailly pour ses enfants mineurs : " la maison forte entourée de fossés, cinq étangs, 120 journaux de terre arable, 560 arpents de bois, des terrages à Montreuil ". La dernière dame de Bailly est Marguerite Charmotte Fleuriau de Morville en 1789.

    Bidan

    Fief de Bar-sur-Seine, qui désigne aussi un ru et un étang. Entre 1111 et 1132 Pierre de Bidan fait un don de ce qu'il possède en l'alleu d'Essoyes à l'abbaye de Molesme. En 1389, Yolan de Dinnteville fait hommage au roi pour son bois de Bidan, de 600 arpents et de la maison forestière close de pâlis et fossés incluse. Les gens de Chauffourt y ont un droit de pâture. En 1789 Charles Bady de Monrmond , comme pour Chauffourt, le vend aux membres de sa fratrie[18].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Laurent, Cartulaire de Molesme, II, p116, N°114.
    2. Auguste Longnon, Documents, I, N°150.
    3. Fief qui appartenait en 1587 à Jean de Lennoncourt.
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    12. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. Notice no PA00078079, base Mérimée, ministère français de la Culture
    18. Archives départementales de la Côte-d'Or, B 11118.

    Liens externes

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