Chassors

Chassors est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Chassors

La mairie de Chassors.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cognac
Maire
Mandat
Patrick Lafarge
2020-2026
Code postal 16200
Code commune 16088
Démographie
Gentilé Capsortiens
Population
municipale
1 097 hab. (2018 )
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 43″ nord, 0° 12′ 07″ ouest
Altitude Min. 13 m
Max. 62 m
Superficie 13,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cognac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jarnac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Chassors
Géolocalisation sur la carte : Charente
Chassors
Géolocalisation sur la carte : France
Chassors
Géolocalisation sur la carte : France
Chassors
Liens
Site web www.mairie-chassors.fr

    Ses habitants sont les Capsortiens et les Capsortiennes[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Chassors est une commune de l'ouest de la Charente située à km au nord-ouest de Jarnac et km à l'est de Cognac.

    Le bourg de Chassors est aussi à 14 km au sud-ouest de Rouillac et 29 km à l'ouest d'Angoulême[2].

    Les principales voies de communication sont la D 15, route de Cognac à Rouillac et la D 22, route de Jarnac à Sainte-Sévère, qui se croisent à l'important hameau de Luchac. Une autre route, la D 156, venue de Jarnac, traverse le sud de la commune, dessert le bourg de Chassors et se dirige vers Nercillac[3].

    La gare la plus proche est celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.

    Hameaux et lieux-dits

    Le centre de la population le plus important de la commune est le gros village de Luchac ; c'est le véritable centre de la commune, cependant la mairie et la salle des fêtes sont à Guitres sur la route de Luchac à Jarnac alors que l'église est à Chassors.

    Les autres hameaux sont : Villeneuve, au nord de la commune ; Puybernard, près de Luchac ; le Buisson, sur la route de Nercillac à Jarnac et les Six Chemins, près de Guitres.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Chassors
    Réparsac Sigogne
    Nercillac Les Métairies
    Julienne Jarnac

    Géologie et relief

    Le sol de la commune est calcaire et appartient au Jurassique supérieur. C'est en grande partie au Purbeckien, ancienne zone lagunaire résiduelle de la fin du Jurassique (s'étant évaporée au début Crétacé inférieur), caractéristique du Pays Bas et riche en gypse. Le dos de terrain au sud de la commune appartient aussi au Purbeckien, mais il s'agit d'un calcaire argileux, sublithographique ou finement oolithique.

    Un petit quart nord-est de la commune, à l'est de Luchac, appartient au Portlandien[4],[5],[6].

    Limitée au sud par le dos de terrain qui sépare le Pays Bas de la vallée de la Charente, la commune de Chassors est plus accidentée que ses voisines. Hormis le sud de la commune, l'altitude s'élève aussi légèrement au nord-est. Le point culminant est à une altitude de 62 m, situé juste au sud du bourg (borne IGN). Le point le plus bas est à 13 m, situé au sud-est de la commune en limite avec Jarnac. Le bourg est à environ 40 m d'altitude[3].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau n'arrose la commune de Chassors[3].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Urbanisme

    Typologie

    Chassors est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (51,5 %), terres arables (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (8,3 %), forêts (1,1 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont in vicaria Capsorcinse, en 860-875[13], Cassortio (non daté)[14], Chassortio en 1117, Chassortis en 1376, Chassoras au XIVe siècle[15].

    Selon Talbert, l'origine du nom de Chassors remonterait à un nom de personne gallo-romain Capsortius issu du gaulois Capsortus[16]. Selon Dauzat, une finale -urcium (comme Cadurci) paraît plus vraisemblable[17].

    Histoire

    Chassors était une dépendance de la châtellenie de Jarnac. Son église était le siège d'un prieuré fondé au XIIe siècle par l'abbaye Saint-Cybard. Ce prieuré resta conventuel jusqu'au XVe siècle[18].

    Entre le Xe et XVIIIe siècles, Chassors était aussi le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Elle était alors dans le diocèse de Saintes, puis fut rattachée aux six autres du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine de par son extension au XIe siècle[19].

    Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1610[18].

    La seigneurie de Chassors a été la possession de la famille Estivalle à qui l'on doit la construction du logis de Chassors, puis de la famille Horric[20].

    Luchac était un fief dépendant de la seigneurie de Fleurac, puis du comté de Jarnac à partir de 1665. Il a appartenu à la famille de Lestang jusqu'en 1730[21].

    Guitres était sous l'Ancien Régime le siège d'une petite seigneurie appartenant à la famille de Chièvres. Jacob de Chièvres était un ardent défenseur de la cause protestante. Mathieu, seigneur de Guitres, se convertit au catholicisme en 1685. La seigneurie passe par mariage à la famille de Bonnefoy en 1679 et restera à cette famille jusqu'à la Révolution[21].

    Héraldique

    Blasonnement :
    Taillé, au premier d'or à un arbre de sinople, au second de sinople à une grappe de raisin d'or ; en chef de gueules au mot "Chassors" d'or.

    Administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1977 Guy Duquerroy    
    1977 2001 Robert Meslong    
    2001 2014 Pauline Noë ex-UDF Sans profession
    2014 En cours Patrick Lafarge DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Fiscalité

    La fiscalité en 2007 est d'un taux de 20,74 % sur le bâti, 43,46 % sur le non bâti, et 9,26 % pour la taxe d'habitation.

    La communauté de communes de Jarnac prélève la taxe professionnelle au taux 10,26 %.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

    En 2018, la commune comptait 1 097 habitants[Note 3], en diminution de 0,99 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    9709741 0259851 0191 0591 0981 1051 097
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1191 1081 1411 075932916897900856
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    757719659684668675650721803
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    8239111 0141 1051 0611 0971 1041 1111 108
    2018 - - - - - - - -
    1 097--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Chassors en 2007 en pourcentage[26].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    0,5 
    7,2 
    75 à 89 ans
    8,7 
    15,2 
    60 à 74 ans
    14,7 
    23,7 
    45 à 59 ans
    23,3 
    18,5 
    30 à 44 ans
    21,6 
    16,9 
    15 à 29 ans
    12,4 
    18,2 
    0 à 14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[27].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Agriculture

    La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[28].

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Chassors possède une école primaire, aux Six Chemins, comprenant quatre classes. Le secteur du collège est Jarnac (collège Jean-Lartaut)[29].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    Clocher de l'église.

    L'église Saint-Romain est une ancienne vicairie du diocèse de Saintes, donnée en 1107 par Pierre de Soubise, évêque de Saintes à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême qui y fonda un prieuré.

    L'église qui datait du XIe siècle a été reconstruite durant la seconde moitié du XIIe siècle et très restaurée au XVe siècle. Elle comprend une nef voûtée en brique, qui a reçu sur son mur ouest une tribune en 1864 ; puis sous le clocher, un faux carré, couvert de même, et suivi d'une abside[30],[31].

    Patrimoine civil

    Le château de Montjourdain qui date de la fin du XVIIIe siècle (1790) a été inscrit monument historique le 7 juin 1968[32].

    Le logis d'Estivalle, ou logis de Chassors, aurait, d'après Charles Daras, été reconstruit en 1730, date inscrite sur un portail muré. Il ne subsisterait du XVIe siècle que la tour polygonale qui flanque cette maison noble restaurée au XXe siècle[33],[34].

    L'ancienne mairie-école, située aux Six Chemins, date de 1869, et a été reconstruite en 1950[35].

    Patrimoine environnemental

    Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Carte du BRGM sous Géoportail
    5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le )
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. Adémar de Chabannes, « Extraits des manuscrits de la bibliothèque nationale » (consulté le )
    14. Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne), p. 500
      Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
    15. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 432
    16. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 177.
    18. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 120
    19. André Debord in Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, notice BnF no FRBNF34901024, présentation en ligne), p. 88
    20. Frédéric Chassebœuf, Châteaux en Poitou-Charentes, Prahecq, Patrimoines et Médias, coll. « Belles visites », , 173 p. (ISBN 2-910137-91-0, OCLC 71887670), p. 162
    21. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 225-228
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Evolution et structure de la population à Chassors en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    27. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    28. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    29. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    30. Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne)
      Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
    31. « Église de Chassors », notice no IA00049625, base Mérimée, ministère français de la Culture
    32. « Château de Montjourdain », notice no PA00104288, base Mérimée, ministère français de la Culture
    33. « Logis de Chassors », notice no IA00042511, base Mérimée, ministère français de la Culture
    34. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 225
    35. « Mairie-école », notice no IA00042522, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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