Chartreuse de Marienau

La chartreuse de Marienau (Kartause Marienau) est un monastère de chartreux. Fondée près de Dusseldorf au XIXe siècle elle fut transférée en son présent emplacement dans les années 1960. Elle est la seule chartreuse encore en activité dans les pays de langue germanique. Elle se trouve à Bad Wurzach dans l'arrondissement de Ravensbourg (Bade-Wurtemberg).

Chartreuse de Marienau

La chartreuse de Marienau

Identité du monastère
Nom local allemand : Kartause Marienau
Présentation du monastère
Type Monastère d'hommes
Culte Catholique
Ordre Ordre des Chartreux
Province cartusienne Allemagne inférieure
Date de la fondation 1964
Essaimage Chartreuse Notre-Dame de Corée
Armes du fondateur
Armoiries du monastère
Architecture
Architecte Emil Steffann et Gisberth Hülsmann
Dates de la construction 1962-1964
Localisation
Pays Allemagne
Land Bade-Wurtemberg
Arrondissement Ravensbourg
Commune Bad Wurzach
Coordonnées 47° 54′ 22″ nord, 9° 59′ 58″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne

Histoire

L’ordre des chartreux achète en 1869 le château de Hain, à Unterrath, près de Düsseldorf, pour une nouvelle fondation. En 1875, les lois du Kulturkampf obligent la communauté à se disperser. En 1885, des démarches sont faites pour la réinstaller en 1890. Elle est rasée pour permettre la construction de l'aéroport de Düsseldorf, et la communauté est transférée à Marienau en 1964.

Marienau se trouve dans le village de Talacker, dépendant de la commune de Bad Wurzach, entourée de bois pour être protégé des visiteurs. Le monastère ne se visite pas, mais les moines reçoivent des retraitants dans leur hôtellerie. Les nouveaux bâtiments ont été construits entre 1962 et 1964 par les architectes Emil Steffann[1] et Gisberth Hülsmann[2]. C'est une chartreuse double, c'est-à-dire qu'elle abrite vingt-quatre cellules au lieu des douze habituelles. Dans les années 2000, deux chartreux de Marienau sont envoyés en renfort pour la nouvelle fondation de la chartreuse Notre-Dame de Corée en république de Corée.

En 2014, la communauté comprenait trente-cinq moines, dont dix prêtres et vingt-cinq frères[3], dont dix en-dessous de quarante ans, le plus âgé ayant quatre-vingt-deux ans.

Notes et références

  1. (de) Gisberth Hülsmann (Hrsg.): Emil Steffann (= Architektur und Denkmalpflege; 18). Bonn: Deutsche Unesco-Kommission, 1981, (ISBN 3-922343-10-4)
  2. Gisberth Hülsmann, architecte. Abbaye de La Pierre-Qui-Vire; in: Zodiaque, N° 169, 1991; (ISSN 0044-4952)
  3. (de) Ordination d'un prêtre à Marienau en juillet 2014

Bibliographie

  • (de) Otto Beck (Hrsg.): Kartause Marienau. Ein Ort der Stille und des Gebets. Thorbecke, Sigmaringen 1985, (ISBN 3-799-54091-1)
  • (de) Rudi Holzberger: Kartäuser. Die Alternativen von Marienau, in: GEO 3/1987, pp. 36–54
  • (de) Mönche der Kartause Marienau (Hrsg.): Kartause Marienau. Kunstverlag Josef Fink, Lindenberg 2004, (ISBN 3-89870-184-0)
  • Art d’Église, Nr. 132, Couvent Saint-André, Bruges, 1964
  • (de) Im Banne des Dreieinigen Gottes. Adamas, Cologne, 2006, (ISBN 978-3-937626-06-2)
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