Charnay-lès-Chalon

Charnay-lès-Chalon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Charnay et Chalon.

Charnay-lès-Chalon

La mairie-école.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône Doubs Bresse
Maire
Mandat
Luc Barrault
2020-2026
Code postal 71350
Code commune 71104
Démographie
Gentilé Charnaysois[1], Charoniats[2], Charoniaux[2]
Population
municipale
190 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 22″ nord, 5° 05′ 37″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 188 m
Superficie 9,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gergy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Charnay-lès-Chalon
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Charnay-lès-Chalon
Géolocalisation sur la carte : France
Charnay-lès-Chalon
Géolocalisation sur la carte : France
Charnay-lès-Chalon

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Charnay-lès-Chalon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,5 %), terres arables (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), eaux continentales[Note 2] (7,5 %), zones urbanisées (3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Époque mérovingienne

    Le nom de Charnay serait dérivé du patois bourguignon charnai signifiant « charnier », rappelant les nombreux morts de bataille ou batailles s'étant déroulée/s sur les lieux - et les nombreuses sépultures s'ensuivant[10],[11]. Les fouilles de Hanri Baudot ont mis au jour des centaines de ces tombes[12], disposées en grand désordre et comme à la hâte, entre Charnay et le vignoble de Mont-lez-Seurre[13].

    Grattoir en silex trouvé dans une tombe mérovingienne.

    Moyen-Âge

    Guerre de Trente Ans : le village est mis à sac par les Croates des troupes impériales commandées par Gallas.

    Jusqu'à la Révolution française, Charnay-lès-Chalon, localité du département de Saône-et-Loire relevant depuis 1801 du diocèse d'Autun, dépendit du diocèse de Besançon.

    Politique et administration

    Période Identité Étiquette Qualité
    1983   Jacques Vérot    
    1989 mars 2008 Michel Vérot    
    mars 2008 avril 2014 Robert Boisson    
    avril 2014 en cours Luc Barrault    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2018, la commune comptait 190 habitants[Note 3], en augmentation de 2,15 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    603650546630654652685702725
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    678618632667642635602556535
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    493476444366330299293315280
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    249231211181173178178178178
    2013 2018 - - - - - - -
    186190-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église, placée sous le vocable de saint Grégoire le Grand. Elle dépendait, avant la Révolution, du diocèse de Besançon, et c'est sûrement à cette appartenance qu'on doit son beau clocher couvert de tuiles vernissées, en forme de bulbe appelé « clocher à l'impériale » ou « clocher comtois ». L'église de Charnay, très ancienne, a subi de nombreux avatars et transformations, en particulier après l'incendie provoqué par les troupes croates de l'armée de Gallas en août 1636. La nef, reconstruite en 1847, comporte deux bas-côtés. Elle est couverte d'une fausse voûte en berceau. Le chœur est daté de 1468 : une pierre de la façade rappelle en effet que Pierre Vérot, curé de Charnay a fait faire le « chanceaul » (chœur) à cette date.[18]
    • La Croix de cimetière de Charnay-lès-Chalon.
    • L'oratoire Saint-Louis, rue de la Chapelle, édifié en 1878, renfermant une statue du roi saint Louis[19].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. habitants.fr
    2. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. [Baudot 1860] Henri Baudot, « Mémoire sur les sépultures des barbares de l'époque mérovingienne, découvertes en Bourgogne et particulièrement à Charnay », Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, t. 5, 1857-1860, p. 127-305 (lire en ligne [sur gallica]), p. 141, note 1.
    11. [Baudot 1834] Henri Baudot, « Description d'objets antiques, découverts en octobre 1832, dans le territoire de Charnay, commune de l'arrondissement de Verdun, département de Saône-et-Loire », Mémoires de la commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, , p. 200-223 (lire en ligne [PDF] sur bm-dijon.fr, consulté en ), p. 201.
    12. Baudot 1860, p. 142.
    13. Baudot 1860, p. 143.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Brochure de présentation de l'église Saint-Grégoire-le-Grand de Charnay-lès-Chalon éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).
    19. Jacques Goubin, Paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières : croix, statues, oratoires et fontaines miraculeuses, livret édité par la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun-Chalon-Mâcon (PRTL 71), 2018, 128 pages (ISBN 978-2-9565416-1-5).
    • Portail de la Saône-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.