Charles Valentin

Charles Valentin, né le à Gravelines (Nord) et mort le à Lille (Nord) est un avocat et un homme politique français[1].

Pour les articles homonymes, voir Valentin.

Charles Valentin

Charles Valentin
Fonctions
Député de la 1re circonscription de Dunkerque
Prédécesseur Maurice Vincent (Républicains de gauche)
Successeur -
Maire de Dunkerque
Prédécesseur Henri Terquem
Successeur Auguste Waeteraere (SFIO)
Conseiller général du Nord
(élu pour le Canton de Dunkerque-Ouest)
Prédécesseur Germain Van Eeckloo (URD)
Successeur Albert Boutoille (SFIO)
Conseiller général du Nord
(élu pour le Canton de Gravelines)
Prédécesseur Adolphe Torris (Conservateur)
Successeur Gustave Merlin (RG)
Biographie
Nom de naissance Charles, Louis Auguste Valentin
Date de naissance
Lieu de naissance Gravelines (Nord)
Date de décès
Lieu de décès Lille (Nord)
Sépulture Cimetière de Dunkerque
Nationalité  Français
Parti politique SFIO
Père Urbain Valentin
Conjoint Olympe Démarez
Diplômé de Université de Lille
Profession Avocat

Maires de Dunkerque

Biographie

D'origine méridionale par son père (qui fut maire de Gravelines de 1904 à 1919), rattaché par sa mère à une vieille famille du Nord, il fit de brillantes études au collège Jean-Bart à Dunkerque puis se lança dans les études de droit.

En 1909, il s'inscrivit au Barreau de Dunkerque et choisit de défendre les plus défavorisés.

Devenu Conseiller général du canton de Dunkerque-Ouest et maire de Dunkerque, il fut élu Député du Nord de 1936 à 1939, inscrit au groupe SFIO.

Élu par une région maritime, il fut tout naturellement membre de la commission de la marine marchande et de la commission de la marine militaire. C'est à ce titre qu'il est chargé de présenter l'avis de la commission de la marine marchande sur les propositions de loi et de résolution relatives au vote par correspondance, par procuration ou à bord des navires, des inscrits maritimes et du personnel navigant. Il intervient lors de la discussion d'un projet de loi modifiant le code du travail maritime et d'un projet de loi relatif aux conventions collectives du travail et aux procédures d'arbitrage et de conciliation. Il soutient également plusieurs textes portant amnistie pour les fonctionnaires et ouvriers frappés à la suite de faits de grève. Il est aussi favorable au réajustement des rentes des victimes d'accidents du travail et à une proposition de loi relative aux locations en meublé.

À l'occasion de la discussion du budget de la Justice pour 1938, il interroge le gouvernement sur le problème de la détention préventive et se prononce en faveur de l'institution de la représentation proportionnelle pour l'élection des députés.

Le 20 septembre 1939 à 7 h 26, la voiture qui l'emmène à la gare de Lille percute un tramway à Lomme, Charles Valentin devait décéder deux jours plus tard malgré les soins prodigués par Oscar Lambret [2]. Dans l'intervalle, Olympe Démarez, 1re avocate du Nord, native de Rejet-de-Beaulieu, sa collaboratrice depuis 1908 puis sa compagne, l'épouse[3].

Hommage

Sources

  • « Charles Valentin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Notes et références

  • Portail de la politique française
  • Portail des Flandres
  • Portail de Dunkerque
  • Portail du Nord-Pas-de-Calais
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.