Charles Pollock

Charles Pollock, né en 1902 à Denver (Colorado) et mort à Paris en 1988, est un peintre américain.

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Biographie

Aîné d'une famille de cinq garçons (Marvin Jay, Frank Leslie, Sanford Leroy et Jackson), il passe son enfance dans l'ouest des États-Unis : le Wyoming, l'Arizona et la Californie.

À l'âge de vingt ans, il s'installe à Los Angeles où il réalise des mises en page pour le Los Angeles Times. Parallèlement, il poursuit des études d'art à l'Otis Art Institute. Au début de son activité artistique, Charles Pollock montre un intérêt pour les arts mexicains, et particulièrement pour la peinture murale mexicaine.

Ses contacts avec les œuvres de Max Weber, Orozco, Rivera et Thomas Hart Benton le conduisent à New York où il s'installe en 1926. Il s'inscrit à l'Art Students' League où il travaille avec Benton, dont il deviendra l'assistant et l'ami. Jusqu'au milieu des années 1940, son œuvre sera fortement marquée par le régionalisme de Benton.

En 1930, il enseigne l'art à la City and Country School de New York et réalise des affiches de cinéma peintes. En 1933, il se rend à l'Exposition universelle de Chicago pour faire des croquis. En 1934, il effectue un long périple, avec son frère Jackson, à travers les États-Unis, encore touchées par la crise économique[1]. Puis en 1935, il travaille pour la Resettlement Administration (Special Skills Division) à Washington, D.C. et traverse le Sud des États-Unis en faisant des croquis et des études. En 1937, il s'installe à Détroit dans le Michigan, et devient caricaturiste politique (influencé par Thomas Nast) et maquettiste pour le journal du syndicat des UAW (United Automobile Workers).

De 1938 à 1942, Charles Pollock est Superviseur des fresques et des arts graphiques au Federal Art Project (WPA) dans le Michigan. Il réalise une fresque pour la Water Conditioning Plant à Lansing, Michigan, et une autre pour le Fairchild Auditorium de Michigan State College (devenu plus tard Michigan State University), East Lansing. Il enseigne la calligraphie, le graphisme et la typographie à la Michigan State University jusqu’en 1967. En 1968, il part, avec sa seconde femme Sylvia Winter et leur fille Francesca McCoy, vivre et peindre à New York.

En 1971, la famille vient vivre à Paris, où Charles Pollock meurt en 1988[1].

Expositions récentes

  • Charles Pollock Color Field 1967-70, Galerie Etc (Paris), du 7 octobre 2020 au 27 février 2021[2]
  • Charles Pollock, Galerie ETC, octobre-[1].
  • Charles Pollock, A retrospective, Peggy Guggenheim Collection, Venise, Italie, du au .
  • Espace d'Art Contemporain Fernet-Branca (Saint-Louis, Alsace), de janvier à mai 2009 puis prolongée jusqu'au mois d'août, présentant 140 œuvres, des années 1930 aux années 1960[3].
  • "Black and White", American Contemporary Art Gallery (Munich, Allemagne), de novembre 2008 à février 2009.
  • Un tableau, "Fireworks", a été présenté dans " Peggy Guggenheim and the new American Painting", exposition organisée par le Guggenheim de Venise, présentée à Vercelli, de novembre 2008 à février 2009. http://www.guggenheim-venice.it/img/pdf_press/176pdf2_vercelli2_ENG.pdf
  • Jason McCoy Gallery (New York, États-Unis), Stacked Colors, du au
  • American Contemporary Art Gallery (Munich, Allemagne), Chapala Series, du au
  • Jason McCoy Gallery (New York, États-Unis), Chapala Series, mars 2007.

Références

  1. Emmanuelle Lequeux, « Ignoré toute sa vie, le peintre Charles Pollock est pour la première fois exposé à Paris », Le Monde, (lire en ligne)
  2. « Charles Pollock », sur Galerie ETC | Paris (consulté le )
  3. Philippe Dagen, « Arts : rentrée avec De Chirico, Warhol, Kandinsky ou les frères Pollock », Le Monde, (lire en ligne)

Bibliographie

  • Charles Pollock, A retrospective, Marsilio éditeur. Catalogue de l'exposition à la Peggy Guggenheim Collection de Venise (Italie).
  • Une monographie a été publiée (en anglais) pour le centenaire de la naissance de l'artiste : "Charles Pollock, sweet reason" par Terence Maloon.
  • "LeRoy Pollock et ses fils, Lettres Américaines, 1927-1947", recueil comprenant 100 lettres familiales, traduites en français par Francesca Pollock et Guillaume Leingre, avec un appareil critique de Sylvia Winter et des illustrations de Charles Pollock. La publication a été assurée par Grasset, en 2009.

Liens externes

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