Charles Nuville

Charles Marie Joseph Léon Nuville, né le à Puybrun et mort le à Puybrun, est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte douze victoires aériennes homologuées[1].

Biographie

Première Guerre mondiale

Fils de notaire, Charles Nuville réussit des études en droit et se destine a succéder à son père quand éclate la Première Guerre mondiale. À la mobilisation, il rejoint le son régiment de réserve, le 83e régiment d'infanterie où il a obtenu le grade de sergent durant son service militaire effectué de 1910 à 1912. Le , il est promu au grade d'adjudant. Le , il est gravement blessé au pied au combat, ce qui lui vaudra une citation à l'ordre de l'armée. Après une longue convalescence, il est envoyé au 1er Groupe d'Aviation le . Il entame une formation de pilote à Buc et Avord, et reçoit le brevet de pilote militaire no 1721 le . Il perfectionne sa formation à Pau et à Cazaux, avant d'être renvoyé au combat le . Il est intégré au sein de l'escadrille N57, volant sur des chasseurs Nieuport, le [1].

Nuville remporte sa première victoire aérienne le  ; il en remportera un total de douze dans l'année qui suit. Toutes ces victoires à l'exception d'une seule seront partagées avec un ou plusieurs pilotes français, parmi lesquels les as Jean Fraissinet, Marius Hasdenteufel, André Petit-Delchet (en), Jean Dubois de Gennes, et Marcel Haegelen[2],[3].

Le , Nuville est nommé au grade de sous-lieutenant à titre temporaire. Cette promotion est confirmée le . Le il est fait chevalier de la Légion d'honneur[4],[3]. Le , il est nommé à la tête de l'escadrille 54, volant sur des SPAD. Un mois plus tard, il est promu au grade de lieutenant. À la fin de la guerre, il est décoré de la Croix de Guerre française avec cinq palmes et cinq étoiles de vermeil, de la Croix de Guerre belge, et la Médaille d'argent de la valeur militaire italienne[5].

Après la guerre

Nuville reste dans l'armée à la fin de la guerre pour y débuter une carrière d'officier d'active, qui le conduira à divers postes et commandements durant l'entre-deux-guerres. Quand survient la Seconde Guerre mondiale, il a le grade de lieutenant-colonel et est le chef d’état-major de la 5e escadre de chasse. Le , il est nommé chef de l’escadre d’instruction du Centre d’instruction à la chasse (CIC) de Chartres. Il prend sa retraite en 1945[2].

Distinctions

  • Officier (1929) puis commandeur (1937) de la Légion d'honneur[4] : sa cravate lui est remise par le lieutenant-colonel Georges Pelletier-Doisy.

Bibliographie

  • (en) Norman L. R. Franks et Frank W. Bailey, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, , 228 p. (ISBN 978-0-948817-54-0 et 0-948-81754-2, présentation en ligne)

Notes et références

Liens externes

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