Charles-Armand de Gontaut-Biron

Charles-Armand de Gontaut-Biron, 2e duc de Biron, est un militaire et aristocrate français né le et mort le . Il sert avec distinction sous Louis XIV et Louis XV, et est fait maréchal de France par ce dernier. Roué (compagnon de débauche) du Régent, il est membre du Conseil de la guerre (1715-1718).

 Charles-Armand de Gontaut-Biron
2e duc de Biron

Portrait du duc de Biron par Nicolas de Largillierre

Naissance
Décès
Origine français
Allégeance Royaume de France
Dignité d'État Maréchal de France
Faits d'armes Bataille de Neerwinden (1693) Bataille de Ramillies Bataille d'Audenarde
Famille Famille de Gontaut-Biron

Biographie

Famille

Charles-Armand de Gontaut-Biron, est issu d'une ancienne famille de la noblesse périgourdine. Il est le fils de François Ier de Gontaut (1629-1700), lui-même petit-fils d'Armand de Gontaut-Biron (1524-1592), maréchal de France.

Il épousa Marie-Antonine de Bautru-Nogent, fille d'Armand de Bautru et de Charlotte de Caumont, une sœur d'Antonin Nompar de Caumont duc de Lauzun. Leur fille Charlotte-Antonine de Gontaut-Biron épouse en 1730 Louis II du Bouchet, comte de Montsoreau, marquis de Sourches, du Bellay et de Tourzel.

Carrière militaire

Il devint mousquetaire en 1681 et capitaine au régiment du roi en 1684. Il servit en Flandre, puis en Piémont sous Catinat. Il participa aux sièges de Philippsbourg en 1688 et de Nice en 1691 et à la victoire de Neerwinden en 1693. Il fut nommé brigadier des armées du roi en 1696, puis maréchal de camp en 1702 et lieutenant général en 1704. Il prit part à la bataille désastreuse de Ramillies[1].

Commandant l'avant-garde française à la défaite française d'Audenarde (1708), il éventa la première manœuvre de contournement de Marlborough et reçut, de la part du duc de Vendôme, l'ordre de contre-attaquer. Toutefois, opposé sur ses lignes à des forces très supérieures en nombre, il ne put changer le cours de la bataille qui s'ensuivit et dut se replier. La suite de la bataille donna la victoire à Marlborough[2].

Gontaut-Biron fut fait prisonnier lors de cette bataille et ne retrouva la liberté qu'en 1712. En 1713, lors du siège de Landau, il eut le bras arraché[1].

La Cour et les honneurs

Pendant la polysynodie (1715-1718), le Régent, dont il était un des fidèles "roués" (compagnon de débauche), le nomma membre du Conseil de la guerre. Il y était chargé de l'infanterie, mais il y intervint qu'épisodiquement. Après la fin de la polysynodie, il demeura chargé de l'infanterie, avec le titre de directeur général de l'infanterie[1].

Membre du Conseil de Régence en 1721, il devint duc et pair en 1723. En 1734, Louis XV le fit maréchal de France[1]. Il mourut en 1756.

Notes et références

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  1. Alexandre Dupilet, La Régence absolue. Philippe d'Orléans et la polysynodie (1715-1718), Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 437 p. (ISBN 978-2-87673-547-7)
  2. Fadi El Hage, Vendôme. la gloire ou l'imposture, Paris, Belin, , 331 p. (ISBN 978-2-410-00288-1)

Voir aussi

Bibliographie

  • Alexandre Dupilet, La Régence absolue. Philippe d'Orléans et la polysynodie (1715-1718), Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 437 p. (ISBN 978-2-87673-547-7)
  • Fadi El Hage, Vendôme. la gloire ou l'imposture, Paris, Belin, , 331 p. (ISBN 978-2-410-00288-1)

Articles connexes

Liens externes

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