Charity Organization Society

La Charity Organization Society britannique fut fondée à Londres en 1869 par Octavia Hill et Helen Bosanquet. L'idée première était de coordonner et de fédérer des associations charitables telles que la Society for the Relief of Distress (1860) de G.M. Hicks ou encore la Association for the Prevention of Pauperism and Crime (1813) du pasteur Henry Solly. Puis, la COS décida de réglementer la pauvreté plus que de lutter contre elle. Son objectif consistait à contrôler la prise de responsabilités personnelles des pauvres et à demander une action limitée des pouvoirs publics. Il s'agissait surtout de faire le tri entre les « bons » et les « mauvais » pauvres. Il importait d'aider que ceux qui étaient capables de s'en sortir et surtout éviter de permettre à certains de se complaire dans l'assistanat sans plus jamais travailler.

En 1946, l'association a été renommée Family Welfare Association puis Family Action en 2008.

Structure de la COS londonniènne

La COS avait un fonctionnement pyramidale avec de bas en haut : 38 comités de quartier, un comité exécutif, quatre sous-comités permanent sur le travail de quartier et un conseil [1]. Il y avait aussi un Fonds général dans lequel siègeaient des sousscripteurs/souscriptrices et des donateurs/donatrices. Dans la pratique, les comités de quartier était chargé de noter et d'enquêter sur les situations de détresses. Le comité exécutif s'occupait, quant à lui, de toutes les affaires qui n'étaient pas réservées au Conseil. Les sous-comités de travail avaient comme fonction exclusive de gérer tout ce qui relevait du médical, de l'émigration et de l'épargne. Et pour finir, le conseil avait la main sur les questions de principes des activités philanthropiques.

Références

  • Belliard Corinne M, L'émancipation des femmes à l'épreuve de la philanthropie, Paris, L'Harmattan, 2009.
  • Chevalier Emile, La loi des pauvres et la société anglaise, Paris, Arthur Rousseau, 1855.
  • Loch Charles, The Charity Organisation Society, 1869-1913: Its Ideas and Work, London, Swan Sonnerschein, 1892.

Notes et références

  1. Belliard Corinne M, "Présence de femmes dans les instances de la COS et de l'OCOB" in L'émancipation des femmes à l'épreuve de la philanthropie, Paris, L'Harmattan, 2009, pp 89-107
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