Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours de Nantes

En 1366, la construction de la forteresse de Pirmil, sur la rive sud de la Loire, apporte une sécurité relative sur les îles parcourues par la ligne de ponts franchissant le fleuve[1]. L'île de la Saulzaie (partie orientale de l'île Feydeau), la plus proche de la ville, s'urbanise en premier, et devient suffisamment peuplée pour qu'une chapelle primitive soit édifiée en 1443, à une soixantaine de mètres de son emplacement actuel, entre les actuelles rue Haute-Saulzaie, rue Bon-Secours et allée Duguay-Trouin.

Celle que nous connaissons aujourd'hui, située au n^o 18 du quai Turenne, est construite en 1776-1780. Ses façades et ses toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984[2].

Le bâtiment devient un bien national suite à la Révolution de 1789 et est alors divisé en quatre lots lors de la revente [3].

L'édifice fait l'objet, entre 2011 et 2014, d'importants travaux de restauration dirigés par l’atelier Architecture Munsch [3].

3 article, publié sur le site internet de la Ville de Nantes, consacré à l'ancienne chapelle de Bonsecours : https://patrimonia.nantes.fr/home/decouvrir/themes-et-quartiers/ancienne-chapelle-notre-dame-de.html (consulté le 31 juillet 2021).