Champlain (Québec)

Champlain est une municipalité du Québec située dans la municipalité régionale de comté des Chenaux et la région administrative de la Mauricie. Situé sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, Champlain fait aussi partie de la région métropolitaine de Trois-Rivières.

Pour l’article homonyme, voir Champlain.

Champlain

Vue aérienne de Champlain.
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Mauricie
Subdivision régionale Les Chenaux
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Guy Simon
2017-2021
Code postal G0X 1C0
Constitution
Démographie
Gentilé Champlainois, oise
Population 1 782 hab.[1] (2018)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 27′ nord, 72° 21′ ouest
Superficie 5 764 ha = 57,64 km2
Divers
Code géographique 2437220
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Champlain
Géolocalisation sur la carte : Québec
Champlain
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Champlain
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Champlain
Liens
Site web Site officiel

    Champlain fait partie de l'Association des plus beaux villages du Québec.

    Toponymie

    En 1632, Samuel de Champlain, fondateur de la Nouvelle-France, donna son propre nom à la rivière Champlain[2]. Le nom Champlain a ensuite été donné à la seigneurie par le seigneur Étienne Pézard de La Tousche, puis à la paroisse, au comté provincial (1829), à la municipalité (1845) et au comté fédéral (1867).

    L’acte de concession de la seigneurie, le 8 avril 1664, ne donne pas de nom à la seigneurie concédée à Étienne Pézard de la Touche. L’acte mentionne seulement que la quantité de terre concédée s’étend « depuis la rivière Champlain en montant sur le dit fleuve vers lesdites Trois-Rivières ». Dès 1668, les actes relatifs aux habitants de Champlain mentionnent qu’ils habitent à « La Touche-Champlain » ou simplement à « Champlain » dès 1669[3]. En 1684, le lieu est déjà bien connu sous le nom de Champlain puisque Mgr de Laval, en donnant enfin les titres officiels de la paroisse vingt ans après sa fondation, écrit : « le lieu communément appelé Champlain »[4]. Quant au seigneur, il se faisait appeler La Touche-Champlain déjà en 1680 ou Pézard-Champlain déjà en 1693 ou Pézard-Latouche-Champlain déjà en 1702[5].

    La Commission de toponymie du Québec rapporte avoir relevé une « version populaire » voulant que Samuel de Champlain ait donné son nom parce que, « émerveillé par la beauté des lieux, [il] se serait écrié : “Quel beau champ plein!”, du latin campus planus, champ plat. »[6] Quoique sympathique, cette version n’est confirmée par aucune source écrite de ce temps.

    Géographie

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    Le territoire actuel de la municipalité de Champlain s’étend sur le fief Marsolet et le fief de l’Arbre-à-la-Croix, tous deux concédés le 5 avril 1644, ainsi que sur la seigneurie de Champlain, concédée le 8 août 1664.

    Les premiers occupants de Champlain[7] s’installent en 1664 ou 1665. Il y a bien eu une première tentative sur une terre concédée le 16 août 1643, mais l’éloignement et la menace iroquoise en découragèrent les initiateurs. En 1664 ou 1665, les premiers s’établissent d’abord du côté de la seigneurie de Champlain. L’année suivante (1666) commenceront les concessions sur le fief Hertel et en 1667 sur le fief Marsolet[8]. Quelques-unes des premières familles viennent de Trois-Rivières, c’est le cas de celles d’Antoine Desrosiers, François Chorel et Pierre Dandonneau[9].

    Chronologie

    •  : Concession du fief Marsolet et du fief de l’Arbre-à-la-Croix
    •  : Concession de la seigneurie de Champlain. Cette date est considérée comme étant la fondation de la localité de Champlain, la huitième plus ancienne localité de la Nouvelle-France.
    • 1664 : Construction du fort La Touche-Champlain.
    • Années 1830-1850 : Apparition du village actuel au centre de la localité. En 1860, il y a 20 emplacements dans le village. En 1933, il y en avait 150.
    •  : Érection de la Municipalité de paroisse de Champlain, d'un compeau jusqu'alors dépourvu d'organisation municipale[10].
    • 1er septembre 1847 : Fusion de la Municipalité de paroisse de Champlain et de plusieurs autres entités, pour former la Municipalité de comté de Champlain[11].
    •  : Abolition et division de la Municipalité de comté de Champlain pour reformer plusieurs entités distinctes, dont la Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain, c'est le retour à la situation qui prévalait de 1845 à 1847[12].
    • 1879 : Construction de l'église actuelle
    • 1882 : Construction du couvent actuel
    • 1886 : Les rues Sainte-Anne et Saint-Joseph sont légalisées par le conseil municipal.
    •  : Érection de la Municipalité du village de Champlain, par la division de la Municipalité de paroisse de Champlain.
    •  : Confirmation du statut ainsi que du toponyme de la Municipalité de village de Champlain, qui demeure la Municipalité de village de Champlain[13].
    •  : Modification au toponyme de la Municipalité de paroisse de Champlain, qui devient la Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain[14].
    • 1979 : Fêtes du tricentenaire de Champlain. L'anniversaire (300 ans) a été basée sur une erreur de date de fondation. La plus ancienne trace de cette erreur remonte à 1871 qui s'appuyait sur la date du plus vieux registre de baptêmes, mariages et sépultures conservés dans les archives de Champlain, sans tenir compte que les registres de 1665-1679 avaient disparu.
    • 1982 : La municipalité est incluse dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Francheville. Cette MRC est abolie en 2002 et Champlain incluse dans la nouvelle MRC des Chenaux.
    •  : Érection de la Municipalité de Champlain, de la fusion de la Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain (créée en 1855) et de la Municipalité de village de Champlain (créée en 1917)[15].
    •  : Le pape Jean-Paul II passe en train sur le territoire de la municipalité de Champlain, en route de Québec vers Trois-Rivières.
    •  : Le conseil municipal adopte une résolution officialisant le gentilé Champlainois-Champlainoise pour désigner les habitants de Champlain.
    •  : Confirmation du statut ainsi que du toponyme de la Municipalité de Champlain, qui demeure la Municipalité de Champlain[16].
    • 2002 : La municipalité est incluse dans la nouvelle municipalité régionale de comté (MRC) des Chenaux, créée par la division de la MRC de Francheville et de la Ville de Trois-Rivières.
    •  : Découverte d'un premier astéroïde à partir de l'Observatoire astronomique de Champlain. Il porte le numéro 157329 et a été nommé provisoirement 2004 TM16.
    •  : Découverte d'un second astéroïde à partir de l'Observatoire astronomique de Champlain. Il porte le numéro 161815 et le nom temporaire de 2006 WK30.
    • 2014 : Fêtes du 350e anniversaire de Champlain. Cette fois, le critère retenu pour la fondation est le début du peuplement permanent, rendu possible par la concession de la seigneurie de Champlain en 1664.

    Démographie

    Évolution démographique
    1666 1681 1683 1760 1765 1851 1861 1871 1881
    -294[17]285[18]216[19]228[20]1 923[21]2 1771 6011 668
    1891 1901 1911 1921 1931 1941 1951 1961 1971
    1 5231 5391 6001 517[22]1 4931 4601 4011 5161 510
    1981 1991 2001 2006 2011 2016 - - -
    --1 6231 566[23]1 6641 735[24]---

    Administration

    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[25].

    Champlain
    Maires depuis 2005
    Élection Maire Qualité Résultat
    2005 Marcel-P. Marchand Voir
    2009 Jean-Robert Barnes Voir
    2013 Guy Simon Voir
    2017 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


    Corporation municipale de Champlain

    Incorporée le 11 décembre 1982, la corporation municipale de Champlain porte le nom de «Municipalité de Champlain». Elle est une corporation civile locale, publique, à but non lucratif, dont l'objet est d'administrer les finances, les biens et généralement l'organisation territoriale à Champlain. Elle compte six conseillers et un maire, tous rémunérés, qui forment le conseil d'administration (le conseil municipal).

    Ses origines remontent à 1845 et à 1855. En 1845, le gouvernement créait d'abord une corporation locale sous le nom de «Municipalité de paroisse de Champlain», qu'il a abolie deux ans plus tard, en 1847. Cette année-là (1847), l'administration du territoire de Champlain était confiée à une corporation régionale, la «Municipalité de comté de Champlain», créée en 1847 de la fusion de plusieurs municipalités locales. En 1855, le gouvernement abolissait la corporation régionale de 1847, et créait à nouveau une corporation locale sous le nom de «Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain». En 1917, une partie du territoire administré par cette corporation locale a été détachée par le gouvernement pour former une corporation autonome sous le nom de «Municipalité du village de Champlain». En 1982, ces deux corporations ont été abolies et les deux territoires ont été fusionnés ensemble pour former une nouvelle corporation locale sous le nom de «Municipalité de Champlain»[35].

    Les biens que possède la corporation municipale en 2016 sont un bureau municipal, un garage municipal, un réseau routier avec ses ponts et son système d'éclairage, une salle communautaire désignée sous le nom de «Centre du Tricentenaire», des installations de loisirs (un terrain de baseball, un terrain de soccer, un terrain de tennis, un parc pour enfants), un entrepôt (l'ancienne coop), une ancienne caserne de pompier sur la rue Sainte-Anne, deux stations de pompage d'eau potable, un réseau d'aqueduc, un réseau d'égouts, un champ d'épuration des eaux usées, un belvédère sur le Parc de la Fabrique, deux haltes cyclistes, une halte routière, une bibliothèque qu'elle partage avec la Commission scolaire du Chemin du Roy..

    Corporation catholique de Champlain

    Fondée en 1664, La Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain[36] a été incorporée le 2 novembre 1684[37] avec l'érection canonique par Mgr François de Laval, évêque de Québec[38]. Elle est une corporation religieuse locale à but non lucratif, dont l'objet est d'acquérir, de posséder, de détenir, et d'administrer les finances et les biens pour les fins de l'exercice de la religion catholique romaine à Champlain. Elle compte six membres bénévoles et un prêtre qui forment le conseil d'administration (le conseil de fabrique). Les biens que possède la corporation catholique en 2016 sont un terrain acquis en 1806, sur lequel il y a l’église construite en 1878-1879, un presbytère construit en 1904, un garage construit vers 1960-1963, un cimetière ouvert en 1806, un charnier construit en 1905, deux stationnements, un monument du Sacré-Cœur datant de 1917, une grotte de la Vierge construite en 1982, ainsi que le Parc de la Fabrique, sur lequel la municipalité possède un belvédère. Quelques espaces de stationnement sont loués aux résidents du HLM.

    Climat

    Normales climatiques à Champlain de 1971 à 2000
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −18,7 −17 −9,9 −1,3 5,3 10,7 13,3 12,2 7,2 1,8 −4,3 −13,6
    Température moyenne (°C) −13,2 −11,2 −4,6 3,8 11,6 16,9 19,4 18,1 12,8 6,6 −0,5 −8,9
    Température maximale moyenne (°C) −7,6 −5,3 −0,8 9 17,9 22,9 25,4 24 18,3 11,3 3,3 −4,2
    Record de froid (°C) −40 −43,3 −33,5 −18,9 −6,7 −0,5 2,5 0,6 −7 −11,1 −26,7 −38
    Record de chaleur (°C) 12,5 10,5 16,7 31 32,2 34 36,7 35 31,7 27,8 22,2 16,5
    Précipitations (mm) 82 65,1 78,8 83,8 98,5 107,2 111,7 111,4 110,1 95,8 98,9 88,5
    Source : Environnement Canada[39]
    Normales climatiques à Champlain de 1981 à 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −18,1 −16,1 −9,5 −0,7 5,6 10,9 13,6 12,6 8 2,2 −3,4 −12,3
    Température moyenne (°C) −12,8 −10,3 −4,2 4,5 11,8 17 19,5 18,5 13,7 7 0,3 −7,9
    Température maximale moyenne (°C) −7,4 −4,7 1 9,6 17,9 23 25,4 24,4 19,3 11,7 4,1 −3,5
    Record de froid (°C) −40,5 −43,3 −33,5 −18,9 −6,7 −0,5 2,5 −0,6 −7 −11,1 −26,7 −38
    Record de chaleur (°C) 12,5 11,5 16,7 31 34,5 34,5 36,7 35 33 27,8 22,2 16,5
    Précipitations (mm) 81,6 66,7 74,3 88,4 96,2 110,8 122,6 100,5 112,6 104,2 100,9 90,5
    Source : Environnement Canada[40]

    Attraits et monuments

    • La plus ancienne crèche d'église du Québec, construite vers 1883 et entièrement restaurée en 2014 par René Beaudoin. Elle avait servi dans l’église jusqu’aux années 1960 puis avait été remisée dans le grenier de la sacristie d'où elle a été ressortie en 2014. Dans cette crèche, le Jésus de cire ne repose pas dans une mangeoire mais sur un lit bleu royal, à baldaquin. Ce lit est représentatif du regard victorien posé à cette époque sur l’Enfant Jésus : comme c’est l’Enfant Roi qui est né, il lui fallait, croyait-on à l’époque, un lit digne d’un roi. Le Jésus de cire avait été donné à un paroissien dans les années 1960 et a été remis à la Fabrique en 2014 pour retrouver sa place dans l’église. Le lit a été restauré par Daniel Laganière et Magella Bouchard[41].
    • Le presbytère a été construit en 1904 par les entrepreneurs Giroux, Héroux, Bellemare et Morissette. C'est le cinquième presbytère de la paroisse après celui construit avant 1683, l'autre vers 1720, le troisième en 1806 et le quatrième en 1824. Le presbytère est ouvert aux visiteurs lors de certains événements. De 2007 à 2016, le Comité culturel de Champlain y a animé la «Galerie du presbytère» qui présentait des expositions d'art figuratif et non-figuratif.[42]
    • La maison Chartier, érigée vers 1830 par le capitaine Louis-Léonard Dubord. Elle est un ancien relais de poste du Chemin du Roy. Elle est une propriété privée et n'est pas ouverte aux visiteurs.
    • Deux maisons sont surmontées d'une « tour des veuves ». Ce n’était pas des veuves au sens propre du fait de la mort de leur mari, mais plutôt au sens figuré du fait de l’absence prolongée de leurs maris partis sur les bateaux. Du haut de ces tours, elles pouvaient mieux voir passer les bateaux de leurs maris. Elles sont des propriétés privées et ne sont pas ouvertes aux visiteurs.
    • Plaque commémorative à la mémoire de Samuel de Champlain, à l'intérieur de l'église, près de l'autel latéral de Saint-Joseph.
    • Plaque commémorative des ancêtres Juneau, installée sur la terre ancestrales des Juneau.
    • Plaque commémorative des ancêtres Durand, apposée en 1990 sur l’église de Champlain, face au cimetière.
    • Plaque commémorative des ancêtres Desrosiers-Désilets, dévoilée en 1991 à la halte routière.
    • Plaque commémorative des ancêtres Tétreau, apposée sur l’église de Champlain, face au cimetière.
    • Plaques Marguerite Bourgeois, Mgr de Laval et Père Frédéric, toutes trois à l'intérieur de l'église, à l'arrière.
    • Plaques Jean-Paul II et Sœurs du Bon-Pasteur, dévoilées en 1984, à l'occasion du 300e anniversaire de l’érection canonique de Champlain. La plaque sur Jean-Paul II est en façade de l'église, et celle des Sœurs du Bon-Pasteur est à l'arrière de l'église.
    • Monument du Sacré-Cœur, situé en face de l'église, érigé en 1917. La base est constituée de pierres coquilleuses et fossilisées, provenant de la mer et apportées par les marins de Champlain.
    • Monument du tricentenaire, situé en face du presbytère, érigé à la « gloire des ancêtres » en 1979 lors des fêtes du tricentenaire de la localité. Fondée en 1664, Champlain avait alors 315 ans.
    • Monument de Notre-Dame-du-Cap, ou grotte de la Vierge, érigé en 1982 avec des pierres provenant du solage de l'ancienne salle paroissiale qui se trouvait à cet endroit et qui fut démolie en 1981.
    • Monument du Jubilé de l’an 2000, érigé en 2000 dans le cimetière à l'initiative du curé, Mgr Denis Clément qui en a assumé les coûts et en a fait don à la Fabrique paroissiale. Il a été réalisé par Monuments Boucher.
    • Panneau d'interprétation sur la municipalité de Champlain, installé en 2008 au Parc de la Fabrique, dans le cadre du circuit patrimonial du Chemin du Roy, l'une des stratégies de mise en valeur de chacune des municipalités traversées par la route touristique du Chemin du Roy.
    • Panneau d'interprétation sur Marie Raclot, installé par la Municipalité en 2017 en face du presbytère, dans le cadre du circuit patrimonial des personnalités de la MRC des Chenaux, une stratégie de mise en valeur de chacune des dix municipalités qui composent la MRC des Chenaux. Le texte est de Marie-Pier Lemaire, révisé par René Beaudoin, historien, texte fortement inspiré de l'article de Mona Andrée Rainville, « Les sœurs Raclot, Parisiennes et Filles du roi ? Voyons voir... », publié dans les Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, volume 67, numéro 3, cahier 289, automne 2016, p.193-221. . La réalisation a été faite sous la direction de Marie-Pier Lemaire et de Françoise Bouchard, agentes culturelles de la MRC des Chenaux.

    Événements

    • En février de chaque année : le Carnaval de Champlain
    • En février de chaque année : le Boucan, rendez-vous des motoneiges
    • Le 24 juin : Fête de la Saint-Jean-Baptiste
    • En août de chaque année : les Fêtes champlainoises (de 2004 à 2006) et le rendez-vous artistique Phares sur Champlain (depuis 2007)

    Écoles

    L'École des Champs-et-Marées compte deux édifices : l'édifice Champlain, situé à Champlain, et l'édifice Sainte-Marie, situé à Batiscan. Le pavillon de Champlain assure la 1re à la 4e année pour les élèves de Champlain et Batiscan. Les élèves de la maternelle, 5e et 6e année vont au pavillon sainte-Marie de Batiscan. L'école fait partie du réseau des écoles placées sous la responsabilité de la Commission scolaire du Chemin du Roy.

    Jumelage et coopération

    Champlain est jumelée avec :  Hiers-Brouage (France), depuis le [43]. Brouage est la patrie de Samuel de Champlain. L’un des instigateurs du jumelage, le Père Maxime Le Grelle, s.j., décédé en 1984, est l’auteur de Brouage-Québec, foi des pionniers.

    Personnalités liées à la municipalité

    • Mario Bonenfant, cinéaste et metteur en scène, finaliste en 1982 du concours de Radio-Canada « La course autour du monde »[44]. Né à Champlain en 1960, il habite Montréal depuis ses études en cinéma à l'Université Concordia. Depuis 2007, il organise l'événement « Érablière urbaine » à Ville Saint-Laurent. Il fut candidat du Parti vert du Québec aux élections de 2008 dans la circonscription Mont-Royal à Montréal, où il a recueilli 4,6 % des votes.
    • Gaétan Boucher, détenteur de 3 médailles aux Jeux olympiques de Sarajevo.
    • Sainte Marguerite Bourgeoys, venue à Champlain en 1676 y établir ses sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, chargées de l’éducation.
    • Paule Brunelle, directrice exécutive, femme d'affaires, députée du Bloc Québécois à la Chambre des Communes, représentant la circonscription de Trois-Rivières, élue en 2004 et réélue en 2006 et en 2008. Née à Trois-Rivières en 1953, elle habite à Champlain où son père a été maire de Champlain de 1985 à 1988.
    • Gédéon de Catalogne (1662-1729), arpenteur, cartographe et officier français. Il est l'auteur de cartes de seigneuries et divers autres documents. En 1696, il devint l'unique seigneur du fief des Prairies Marsolet, qui forme aujourd'hui la partie ouest de l'actuel territoire de la municipalité de Champlain. Le à Montréal, il se maria avec Marie-Anne Lemire, cohéritière du fief des Prairies Marsolet. Ils eurent 13 enfants entre 1691 et 1712, tous nés à Montréal. Le 20 février 1733, c'est sa veuve qui présenta l'aveu et dénombrement du fief des Prairies Marsolet, où elle déclare détenir une terre réservée en bois debout qui n'est pas exploitée et sur laquelle il n'y a aucune maison ni autres bâtiments. Il y a 13 autres concessions sur ce fief, qui appartiennent à 11 censitaires. Quatre d'entre eux y ont une maison. Ces concessions totalisent 1584 arpents de superficie dont seulement 101 sont exploités[45].
    • Samuel de Champlain, considéré comme le Père de la Nouvelle-France. C'est lui qui donne son propre nom à la rivière Champlain en 1632. Samuel de Champlain connaissait bien le territoire puisqu’il a exploré et cartographié la vallée du Saint-Laurent. Aussitôt qu’en 1603, cinq ans avant la fondation de Québec, il partait de Tadoussac le 18 juin, remontait le Saint-Laurent jusqu’aux rapides de Lachine qu’il atteignit le 3 juillet, puis redescendait vers Tadoussac où il arriva le 11 juillet. Ces deux fois, il passa devant Champlain. Il repasse encore en juin-juillet 1609, en mai-juin 1610, en mai-juin 1611, à l’été 1613, en 1614, en 1616, en juillet 1618 et en juillet 1626. Champlain a fait 12 séjours en Nouvelle-France de 1603 jusqu’à sa mort en 1635. On peut imaginer facilement que ses remontées du fleuve furent plus nombreuses. À son dixième voyage (1620-1624), il avait amené avec lui son épouse Hélène Boullé. A-t-elle vu la rivière Champlain? En 1632, lorsqu’il donne son nom à la rivière Champlain, il baptise donc une rivière qu’il connaissait bien.
    • Mgr François de Montmorency-Laval, premier évêque de la Nouvelle-France. Il a autorisé l'établissement d'une mission ici à Champlain en 1664 ou 1665. Il est venu faire deux visites pastorales à Champlain en 1669 et 1681. Il a signé le décret d'érection canonique en 1684.
    • Madeleine de Verchères (1678-1747), l'une des héroïnes de la Nouvelle-France, seigneuresse de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Elle était la marraine de Léon Pézard de la Touche, né et baptisé le 15 mars 1723 à Champlain, coseigneur de Champlain.
    • Charles-Eugène Dubord (1856-1917), marchand, industriel, agriculteur, politicien, né à Champlain. Il fut conseiller législatif de La Salle de 1907 à 1917, et président de la compagnie de chemins de fer Québec-Île d'Orléans.
    • Olivine Dubord, dite sœur Marie-du-Précieux-Sang, née à Champlain. Elle est cofondatrice en 1887 de la congrégation des Dominicaines de l’Enfant-Jésus, connues depuis 1967 sous le nom de Dominicaines de la Trinité.
    • Frédérick Durand, écrivain, musicien et journaliste. Il a habité à Champlain de sa naissance en 1973 jusqu'à 1995. Son premier roman, L’ombre du sorcier, a été publié aux éditions Pierre Tisseyre en 1997.
    • Gérald Godin (1938-1994), poète, journaliste, éditeur, député du Parti Québécois à l'Assemblée nationale, représentant la circonscription de Mercier de 1976 à 1994, ministre des Communautés culturelle et de l’Immigration de 1981 à 1985. Né à Trois-Rivières où il a grandi. La famille Godin avait sa maison d'été à Champlain à partir des années 1950 jusqu'à la mort de sa mère dans les années 1990. Il a été l'amoureux de Pauline Julien pendant plus de 30 ans[46]. Gérald Godin et Pauline Julien venaient à la maison d'été à Champlain.
    • Pauline Julien (1928-1998), chanteuse, militante, féministe et comédienne. Née à Trois-Rivières, elle a été l'amoureuse de Gérald Godin pendant plus de 30 ans[46] et venait avec lui à la maison d'été des Godin à Champlain.
    • Père Rodrigue LaRue, franciscain, né à Champlain où il vécut jusqu’à ses études au séminaire. Docteur en lettres, il a reçu l’Insigne du grand officier de l’Ordre national du Québec en 1997, et en 1999, la Médaille du rayonnement culturel de l’Association de la Renaissance française sous le haut patronage des Affaires étrangères et de la Défense et de l’Éducation nationale de la République française. Il est décédé en 2000.
    • Jean-Marc LeBlanc, violoniste, né à Champlain. Il est premier violon à l'Orchestre symphonique de Montréal.
    • Henry McCarty (1859-1881), mieux connu sous le nom de « Billy the Kid ». Son ascendance maternelle remonterait jusqu’à Marie-Christine Trottier, née à Champlain en 1675, fille d’Antoine Trottier et de Catherine Lefebvre[48].
    • Capitaine Robert Marchand, navigateur né à Champlain. Il a été le pilote du navire Ernest-Lapointe de 1940 à 1967. Ce navire est conservé depuis 1994 au Parc d’interprétation de la mer, du Musée maritime Bernier à l’Islet-sur-Mer. La cabine du capitaine a pu être reconstituée en 1994 grâce à divers objets qui lui ont appartenu et que ses descendants ont légué au musée[49].
    • Gaston Petit, pseudonymes Fuji, Cœur de bamboo et Peti. Né à Shawinigan en 1930, il est prêtre dominicain depuis 1959, résident du Japon depuis 1961, artiste peintre et sculpteur depuis 1962, et estivant de Champlain depuis 1991. Une salle porte son nom au Musée Pierre-Boucher à Trois-Rivières[50].
    • Ginette Reno, chanteuse et actrice. Née à Montréal en 1946. Les 17-18-19 avril 2009, elle a participé à l'émission La Petite Séduction, tournée à Champlain, animée par l'humoriste Dany Turcotte, et diffusée à la Télévision de Radio-Canada. La dernière journée du tournage, le 19 avril, elle fut reçue Grande Champlainoise par le Conseil municipal de Champlain.
    • Claude St-Cyr, photographe[51]
    • Marie Raclot, l'une des pionnières du Québec au XVIIe siècle[52]. Marie est l'ancêtre d'une partie des familles Beaudoin actuelles[53] du Québec. Fille de Bon/Idebon/Godebon Raclos et Marie-Viennot, Marie Raclot a été baptisée en l'église de Chaumont le 2 février 1657[54]. Elle a émigré en Nouvelle-France en 1671. Marie épouse René Baudouin, s'établit à Champlain et donne naissance à sept enfants entre 1674 et 1690, dont trois fils qui perpétueront le nom Baudouin (qui deviendra Beaudoin). En 1729, Marie avait 96 descendants. Un panneau d'interprétation lui est consacré devant le presbytère de Champlain, dans le cadre du Circuit patrimonial des personnalités de la MRC des Chenaux.

    Centenaires

    • Dora Marchand-Turcotte, décédée à Trois-Rivières à l'âge de 103 ans le 20 juillet 1994. Elle était née à Champlain le 18 juin 1891 et y avait épousé Henri Turcotte le 26 janvier 1914. Elle serait la première centenaire[55].
    • Françoise Turcotte, née à Champlain le 5 mars 1897, décédée à Trois-Rivières à l'âge de 103 ans le 18 avril 2000. Elle n'était pas mariée[56].
    • Annette Marchand-Leblanc, née à Champlain le 29 juin 1898. Elle est décédée à Sainte-Marthe-du-Cap à l'âge de 106 ans le 14 juillet 2004. Elle avait épousé le capitaine Jules Leblanc à Champlain le 6 février 1924[57].
    • Dora Chorel-Vaillancourt, décédée à Sainte-Anne-de-la-Pérade le 18 mars 2009 à l'âge de 107 ans. Née à Champlain le 27 septembre 1901, elle a épousé Richard Vaillancourt à Champlain le 11 octobre 1927 avec qui elle a eu cinq enfants : Lucille, Rita, Léo, Roland (décédé) et Céline. Elle a passé quasi toute sa vie à Champlain et quelque temps en Abitibi[58].
    • Claire Sauvageau-Chartier, née à Champlain le 22 août 1910 et décédée à Laval le 1er décembre 2016 à 106 ans et trois mois. Elle avait épousé Georges-Étienne Chartier à Champlain le 4 janvier 1936[59].

    Tourisme

    Lieu de villégiature, la municipalité de Champlain offre un coup d’œil impressionnant sur le fleuve à partir de la halte routière, du quai et du Parc de la Fabrique. Champlain est située sur le Chemin du Roy, qui relie Québec à Montréal (route 138), route touristique reconnue par Tourisme Québec. L'ancien relais de poste du Chemin du Roy, la maison Chartier, s'y trouve toujours. Champlain présente deux façons de voir le ciel, avec son église patrimoniale et son observatoire astronomique. À Champlain, se trouvent aussi une galerie d'art au presbytère, un café-boutique, des artistes, des kiosques de fruits et légumes, des comptoirs d’alimentation fine, une auberge, deux gîtes, un camping, un restaurant et un casse-croûte.

    Les premiers efforts pour développer le tourisme à Champlain ont été faits par la Société historique de Champlain avec la conception d'un circuit patrimonial en 1982 et l'installation de trois panneaux d'interprétation en 1983. Puis en 1986, à l'époque de l'ouverture de l'autoroute 40 avec la diminution conséquente du transport sur la route 138, furent créés le Comité d'initiatives touristiques du Chemin du Roy, qui réunissait les municipalités de Sainte-Marthe-du-Cap (aujourd'hui le secteur Est de la ville de Trois-Rivières), Champlain, Batiscan et Sainte-Anne-de-la-Pérade, ainsi que des comités locaux dans chacune de ces quatre municipalités. Ces corporations ont été dissoutes en 1991. Un nouveau Comité touristique de Champlain a été en activités de 2000 à 2002, relancé en 2003. En 2005 fut créée la Corporation touristique de Champlain, relancée en 2015.

    Notes et références

    1. Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », sur mamh.gouv.qc.ca, (consulté le )
    2. Toponymie : Champlain
    3. Selon les intitulés des actes dans la banque Parchemin.
    4. Eddy Hamelin. La paroisse de Champlain, Trois-Rivières, Bien Public, 1933, p. 16
    5. Selon les actes de baptêmes, mariages et sépultures relevés par l’équipe du Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l’Université de Montréal. Les officiants écrivent Pesard, mais à Cour-Cheverny, lieu d’origine du seigneur, le nom s’écrit Pézard : voir Ghislaine Le Mauff, Daniel Guérin et Alan Larson, « Étienne Pézard de la Touche, de Champlain », Pionniers originaires du Loir-et-Cher établis au Canada, [en ligne], Cercle Généalogique de Loir-et-Cher, http://hometown.aol.com/ghislmf/canada/pezard/index.html (consulté le 7 février 2004).
    6. Banque Topos et Dictionnaire des noms et lieux du Québec. Dans l’Histoire de Champlain, tome 1, p. 24, l’auteur écrit : « Dérivé de Campus planus, champ plat, [le nom] convient admirablement à la localité. » Il n’y est pas dit que ce soit Champlain lui-même qui se soit écrié « Quel beau champ plein ».
    7. Sur les premières terres du côté de la seigneurie de Champlain, voir le livre de Jean-Pierre Chartier, La Grande distribution de terres de 1665, Le fief et seigneurie Latouche-Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2009.
    8. Si on en croit Marcel Trudel, Le terrier du Saint-Laurent en 1674, Tome 1, Montréal, Méridien, 1998, p. 381-402.
    9. Archange Godbout, Les pionniers de la région trifluvienne, Trois-Rivières, Bien Public, 1934, p. 7.
    10. Statuts provinciaux du Bas Canada, 8 Victoria, 1845, chapitre XL, pages 219-236. The Canada Gazette, 18 juin 1845, pages 19-31. / Dans : Janko Pavsic, «La Visitation-de-Champlain (paroisse)», Prosopographie des administrateurs dirigeants et répertoire des entités municipales du Québec (PADREM Québec), Institut généalogique Drouin, [en ligne], http://www.mairesduquebec.com/ (page consultée le 8 février 2015).
    11. Statuts provinciaux du Canada, 10-11 Victoria, 1847, chapitre VII, pages 1303-1326 : «Acte pour faire de meilleures dispositions pour l’établissement d’Autorités municipales dans le Bas-Canada (28 juillet, 1847)»; «et les dits actes et ordonnances sont abrogés par les présentes, depuis et après le premier jour de septembre prochain»; «IX. Et qu’il soit statué, que le conseil de chaque municipalité s’assemblera aux paroisses, villages ou lieux suivants respectivement, savoir : [...]; Le comté de Champlain, à Ste. Geneviève de Batiscan.». / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (comté)», Prosopographie, op. cit.
    12. Statuts de la province du Canada, 18 Victoria, 1855, chapitre C, pages 395-506. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (comté)» et «La Visitation-de-Champlain (paroisse)», Prosopographie, op. cit.
    13. Gazette officielle du Québec, édition spéciale, 15 mars 1969, 101e année, numéro 11A, page 84a. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (village)», Prosopographie, op. cit.
    14. Gazette officielle du Québec, édition spéciale, 15 mars 1969, 101e année, numéro 11A, page 243a. / Dans : Janko Pavsic, «La Visitation-de-Champlain (paroisse)», Prosopographie, op. cit.
    15. Gazette officielle du Québec, partie 1, 11 décembre 1982, 114e année, numéro 50, pages 9135-9136. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (municipalité)», «La Visitation-de-Champlain (paroisse)» et «Champlain (village)», Prosopographie, op. cit.
    16. Gazette officielle du Québec, partie 1, 30 août 1986, 118e année, numéro 35A, page 4435. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (municipalité)», Prosopographie, op. cit.
    17. Histoire de Champlain, tome 1, Trois-Rivières, Bien Public, 1915, page 160. La seigneurie de Champlain compte 253 personnes, le fief Hertel 25 et les Prairies Marsolet 16.
    18. H. Têtu et C.O. Gagnon. « Plan général de l'état présent des missions du Canada fait en l’année 1683 », Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Québec, vol. 1, Québec, Imprimerie générale A. Côté et cie, 1887, pages 122-124. Le fief Hertel n'est pas mentionné.
    19. Rapport de l'Archiviste de la province de Québec, 1946-1947, pages 5-53 et Rapport sur les archives du Canada, 1918, app. B, pages 158-189
    20. Rapport de l’archiviste de la province de Québec, 1936-1937, pages 1-121
    21. Les données de 1851 à 1971 sont tirées de Les populations municipales et paroissiales de la Mauricie, Dossier statistique : 1850-1971, Publication du Groupe de recherche sur la Mauricie, Université du Québec à Trois-Rivières, 1981, cahier no 3.
    22. Pour chacune des années 1921 à 1981, le chiffre rapporté ici est l'addition de la population de la municipalité de paroisse et de la municipalité de village.
    23. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Champlain, MÉ » (consulté le )
    24. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Champlain, MÉ » (consulté le )
    25. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
    26. Le Postillon de Champlain (périodique), Champlain, Société historique de Champlain, (réimpr. Volume 1, numéro 1)
      Liste des maires, p. 3
    27. Laberge-Marchand, Micheline et al., Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, , 247 p.
      Liste des maires, p. 76
    28. Le Postillon de Champlain (périodique), Champlain, Société historique de Champlain, (réimpr. Volume 1, numéro 1)
      Liste des maires, p. 4
    29. Compilation d'après Le Postillon, 1982-2010
    30. Candidat du parti progressiste-conservateur du comté de Champlain aux élections fédérales de 1983.
    31. Monsieur Marchand a été élu sans opposition.
    32. Monsieur Barnes a été élu sans opposition. Décédé le 12 février 2012.
    33. Deux candidats se présentaient à la mairie : Raymond Beaudry, conseiller municipal, et Paule Brunelle, ancienne députée du Bloc Québécois dans la circonscription fédérale de Trois-Rivières. Monsieur Beaudry l'a emporté par treize voix seulement sur son adversaire. Source : http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/vie-regionale/des-chenaux/201204/30/01-4520178-election-de-raymond-beaudry-a-champlain-paule-brunelle-demande-un-depouillement-judiciaire.php
    34. Deux candidats se présentaient à la mairie : Guy Simon et Sonya Pronovost, conseillère municipale sortante. Monsieur Simon l'a emporté par 27 voix seulement sur son adversaire. Le taux de participation aux élections 2013 à Champlain était de 57,8 %. Source : http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/actualites/elections-municipales-2013/des-chenaux/201311/07/01-4708199-un-troisieme-maire-en-moins-de-trois-ans-a-champlain.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_des-chenaux_2357509_section_POS1
    35. Pour toutes les sources, voir les références de la chronologie plus haut.
    36. Conformément à l'article 12 de la Loi sur les Fabriques, le nom de la corporation commence par l'article «La», donc avec une majuscule.
    37. La corporation a été inscrite au Registre des entreprises du Québec à compter du 1er janvier 1966, conformément à la loi, comme toutes les autres fabriques. Toutes les compagnies et tous les organismes sont inscrits dans ce registre. Puis la corporation a été immatriculée le 2 mars 1995 par le Registraire comme toute autre organisation.
    38. La paroisse de Champlain n'était pas encore érigée canoniquement qu'elle avait déjà ses registres paroissiaux dès 1664 ou 1665, ses marguilliers dès 1671, ses curés, son église.
    39. « Moyennes 1971-2000 calculées à partir des relevés effectués à la station météorologique de Sainte-Anne-de-la-Pérade, située à 20 km à l'est de Champlain », Environnement Canada (consulté le )
    40. « Moyennes 1981-2010 calculées à partir des relevés effectués à la station météorologique de Sainte-Anne-de-la-Pérade, située à 20 km à l'est de Champlain », Environnement Canada (consulté le )
    41. Éric Morasse, «La plus ancienne crèche d’église du Québec», Le Bulletin des Chenaux, 3 février 2015, [en ligne] http://www.lebulletindeschenaux.com/2015/02/03/la-plus-ancienne-creche-deglise-du-quebec/ (Page consultée le 28 décembre 2017)
    42. Julie Desaulniers et René Beaudoin, «Champlain : l’art, c’est sacré», Continuité, numéro 118, 2008, p. 27-28, [en ligne] https://www.erudit.org/fr/revues/continuite/2008-n118-continuite1056147/17354ac/ (Page consultée le 28 décembre 2017).
    43. Société historique de Champlain. Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1979, page 190.
    44. Liste des films produits : Voir Le Postillon, vol. vol. 3, no 2, avril 1983, p. 13.
    45. Jacques Mathieu et Alain Laberge (dir.), L'occupation des terres dans la vallée du Saint-Laurent, Les aveux et dénombrements 1723-1745, Québec, Septentrion, 1991, pages 191-192.
    46. Pauline Julien et Gérald Godin, la renarde et le mal peigne. Voir aussi Guy Godin (frère de Gérald), « Gérald Godin, le député-poète », dans Denis Chartrand et René Beaudoin (dir.), Rencontrer Trois-Rivières, Trois-Rivières, Éditions Le Sabord, 2009, pages 222-226.
    47. Denis Clément, « Champlain et Frédéric », Le Postillon, vol. 8, no 3, septembre 1988, page 5. Lors de la béatification du père Frédéric, le 25 septembre 1988, une délégation de Champlain s’était rendue à Rome pour assister à la cérémonie. Voir Le Postillon, vol. 9, no 1, décembre 1988, page 1.
    48. Éric Veillette, Dernier pardon pour Billy the Kid, 2000. Voir Le Postillon, vol. 20, no 3, septembre 2000, page 6.
    49. Le Postillon, vol. 15, no 1, décembre 1994, page 14-15.
    50. Voir sa biographie dans Le Postillon, Vol. 12, no 1, décembre 1992. Guy Robert présente sa carrière et son œuvre dans un livre paru aux éditions Sciences et Culture (176 pages, 600 illustrations).
    51. Biographie dans Le Postillon, vol. 3, no 3, septembre 1983, page 5.
    52. Mona Andrée Rainville, «Les sœurs Raclot, Parisiennes et Filles du roi ? Voyons voir...», Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, volume 67, numéro 3, cahier 289, automne 2016 : 199-227
    53. Le patronyme Beaudoin au Québec est celui des descendants des immigrants René Baudouin (v.1645-1735), originaire de Courcival, et ses épouses Marie Raclos et Marie-Anne Besnier, Antoine Baudouin dit Saint-Antoine (v.1641-1700), d'origine inconnue en France, et son épouse Marie-Anne Dania, Gervais Baudouin (v.1645-1700), originaire de l'Orléanais, et son épouse Anne Aubert, Jacques Baudouin (1645-1708), originaire de la Charente-Maritime, et son épouse Françoise Durand, et Jean Baudouin dit Petit-Jean (v.1638-1713), originaire aussi de la Charente-Maritime, et son épouse Charlotte Chauvin. Il n'existe aucun lien de parenté entre ces cinq immigrants Baudouin. Source principale : Michel Langlois, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Tome 1, Lettres A à C, Québec, La Maison des ancêtres et les Archives nationales du Québec, 1998, pages 132-135, (ISBN 2-9800305-4-6)
    54. De nombreuses sources secondaires donnaient par erreur les trois sœurs Raclot nées à Paris. Leurs actes de baptême conservés dans les registres de Chaumont prouvent plutôt qu'elles sont nées à Chaumont. À titre d'exemple : «Marie, fille de Bon Raclot, marchand, et de Marie Vienot, a esté baptisée ce jour de la Purification, second jour de febvrier 1657. Honorable homme George Girard, marchand, et Marie Le Clerc ont été les parrain et marraine.»
    55. Institut généalogique Drouin, Décès 1926-1997 et Registre de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain pour 1914 (Collection Drouin)
    56. Voir sa biographie dans Le Postillon, vol. 17, no 2, avril 1997, page 2. Registre de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain pour 1897 et Le Nouvelliste, 2000
    57. Registres de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain pour les années 1898 et 1924 (Collection Drouin) et Le Nouvelliste, 2004
    58. Voir sa biographie dans Le Postillon, vol. 21, no 1, décembre 2000, page 11 (première partie), vol. 21, no 2, avril 2001, pages 9-10 (deuxième partie), vol. 21, no 3, pages 17-18 (troisième partie). Un DVD a été produit sur Madame Vaillancourt l'année précédant son décès : Philippe Barnes et Jocelyne Duchesne. 106 ans d’histoire, Portrait de Dora Vaillancourt, Champlain, Productions Lab Introspection, 2008, DVD, 15 minutes. Références additionnelles provenant des registres de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain pour les années 1901 et 1927 (Collection Drouin) et Nécrologie: https://necrocanada.com/deces/dora-chorel/
    59. Registres de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain pour les années 1910 et 1936 (Collection Drouin). Nécrologie : http://maisongarneau.sharingmemories.ca/site/ClaireSauvageauChartier.html?s=80 et https://www.echovita.com/ca-fr/avis-de-deces/qc/laval/claire-sauvageau-chartier-1302512

    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Chartier, Jean-Pierre. Fiefs et seigneurie de Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2005, 184 pages.
    • Chartier, Jean-Pierre. La Grande distribution de terres de 1665, Le fief et seigneurie Latouche-Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2009
    • COLL. Champlain et son patrimoine, Champlain, Municipalité de Champlain, 1990, 20 pages.
    • CÔTÉ, Josette (superv.). Répertoire des baptêmes de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1679-1985, volumes 1 (A à K) et 2 (L à Z), Trois-Rivières, Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, 1985, 428 et 400 pages.
    • Côté, Josette (superv.). Répertoire des mariages de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1679-1985, volumes 1 (A à K) et 2 (L à Z), Trois-Rivières, Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, 1985, 308 pages.
      • Campagna, Dominique, Répertoire des mariages de Champlain 1680-1915, 1971, 105 pages (édition épuisée).
    • Côté, Josette (superv.). Répertoire des sépultures de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1679-1985, Trois-Rivières, Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, 1985, 246 pages.
    • Côté, Josette (superv.). Répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1986-2001, Champlain, Comité de conservation et de mise en valeur de l’église de Champlain, 2002, 85 pages.
    • Durand, Claude. Les cimetières de Champlain, Champlain, chez l'auteur, 1994, 138 pages.
    • Durand, Claude. Les tableaux anciens de l'église Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain, Champlain, chez l'auteur, 1996, 87 pages.
    • Hamel, Brigitte, s.c.o. Notre-Dame-de-la-Visitation, comté de Champlain, 1885, Trois-Rivières, Archives de l’évêché, 1985, 99 pages. Coll. Recensement no 1.
    • Hamel, Brigitte, s.c.o. Notre-Dame-de-la-Visitation, comté de Champlain, 1890, Trois-Rivières, Archives de l’évêché, 1989, 88 pages. Coll. Recensement no 40.
    • Hamelin, Eddie. La paroisse de Champlain, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1933, 80 pages.
    • I.P.C. Photographie ltée. Paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation, Champlain [Album photographique de chaque paroissien], sous la direction de Grace Pintal et Marie-Rose Boisvert, Laval, I.P.C. Photographie Ltée, 1996, [20 pages].
    • Lasalle, Eugénie (Sœur Marguerite-Marie, o.s.u.). Histoire de la paroisse de Champlain, tomes I et II, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1915 et 1917, 468 et 622 pages.
    • Pavsic, Janko, Prosopographie des administrateurs dirigeants et répertoire des entités municipales du Québec (PADREM Québec), Institut généalogique Drouin, [en ligne], http://www.mairesduquebec.com/ (page consultée le 8 février 2015).
    • Société historique de Champlain. Le Postillon de Champlain, 3 numéros par année, 1578 pages depuis 1981.
    • Société historique de Champlain. Collections « Au temps de nos mères » et « Au temps de nos pères ». 16 numéros, 620 pages depuis 1993.
    • Société historique de Champlain. Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1979, 247 pages.
    • Société historique de Champlain. Tes champs et tes voiliers, disque du tricentenaire, 1979.
    • Société historique de Champlain. La tablée du Chemin du Roy, Champlain, 1988, 194 pages.

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