Châteauneuf (Saône-et-Loire)

Châteauneuf est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Châteauneuf.

Châteauneuf

Vue générale de l’église.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
Maire
Mandat
Bernard Quelin
2020-2026
Code postal 71740
Code commune 71113
Démographie
Population
municipale
104 hab. (2018 )
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 48″ nord, 4° 15′ 20″ est
Altitude Min. 286 m
Max. 400 m
Superficie 1,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chauffailles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Châteauneuf
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Châteauneuf
Géolocalisation sur la carte : France
Châteauneuf
Géolocalisation sur la carte : France
Châteauneuf

    Géographie

    Châteauneuf, avec une superficie est de 1,34 km², est la plus petite des 567 communes de Saône-et-Loire[1].

    Elle fait partie du Brionnais.

    La commune est traversée par le Sornin : cet affluent se jette dans la Loire (rive droite) à Pouilly-sous-Charlieu, à une douzaine de kilomètres en aval de Roanne.
    Le pont sur le Sornin relie la commune de Châteauneuf et celle de Saint-Maurice-lès-Châteauneuf. Le pont existait avant 1700, il fut très endommagé par des inondations. Dans les archives départementales de Saône-et-Loire pour 1709[2], sont rapportés les propos de Pierre Simon Lapierre, entrepreneur et adjudicataire des Ponts et Chaussées du lyonnais « Je me suis transporté au pont de Châteauneuf pour visiter les débris faits par les grosses eaux audit pont de sept arcades ; il y en a deux de renversées entièrement par terre jusqu’au fondement.. ». D’autres inondations détruisirent partiellement le pont « Le 4 novembre 1744 le Sornin, grossi par d’abondantes pluies poussait des ondes si furieuses que deux arcades du pont de Châteauneuf furent emportées ». De nouveaux travaux eurent lieu, après des dommages, en 1820.

    Le pont est un pont de pierre, voûté, à quatre arches, en cintre surbaissé.

    Châteauneuf (Saône-et-Loire), pont sur le Sornin reliant Châteauneuf et Saint-Maurice-lès-Châteauneuf.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Châteauneuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,4 %), forêts (29,9 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Châteauneuf était une châtellerie situé dans le ressort du bailliage de Mâcon.

    Sous la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Pont-sur-Sornin[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Anne Jury    
    mars 2008 en cours Franck Jeames    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2018, la commune comptait 104 habitants[Note 2], en diminution de 10,34 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    250152202200214252276262278
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    290302303303323352309271271
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    262265255243226263212210219
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    218207162149110110103116110
    2018 - - - - - - - -
    104--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les 115 habitants de 2013 se répartissent en 44 de moins de 30 ans, 46 ont entre 30 et 60 ans et 25 ont plus de 60 ans.

    57 personnes sont des actifs ayant un emploi (32 hommes et 25 femmes).

    Il existe (2013) 78 logements sur la commune, dont 53 résidences principales, 15 résidences secondaires, 10 logements vacants

    Sur le territoire communal le nombre d’emplois est, en 2013, de 26 sont 17 salariés et 9 non salariés.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ancienne maison d’assistance, actuelle mairie : cette maison est construite de 1907 à 1909 par Louis Jouvet fils, entrepreneur à Charlieu, sur les plans de François Roux Spitz, architecte[2]. Le coût du bâtiment fut de 3o 626 francs. Le maire de la commune était alors André Paul Gensoul, c’est grâce à la donation que lui et son épouse firent à la commune que le projet de construire une maison d’assistance municipale pris corps. Ce bâtiment est devenue la mairie de Châteauneuf.
    Ancienne maison d'assistance (1909), actuelle mairie.
    • Ancienne auberge de la Croix Blanche : elle est située près du pont qui franchit le Sornin. Cet ancien relais de diligence, restauré dans les années 1970[2] est un bâtiment quadrangulaire haut d’un étage surmonté d’un étage de grenier. L’auberge elle-même est flanquée de deux constructions plus basses.[15]
    Ancienne auberge de la Croix-Blanche.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • D. Pagani, Châteauneuf-en-Brionnais, châtellenie royale sur les bords du Sornin, Lyon, 1896.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Voyage à la découverte de nos communes », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 100 de mars 1995, pages 20 à 27.
    2. « Inventaire du patrimoine, Châteauneuf; Archives départementales de Saône-et-Loire », sur Archives71.fr (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Châteauneuf », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. L'une des particularités de cette auberge est de disposer de très nombreuses « marques  » fort anciennes apparaissant sur les portes et la poutre de sa salle commune. Source : « Marques et graffiti des bâtisseurs », article de Maurice Grosbeau paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 51 (automne 1982), pages 7 à 9.
    16. « Dolomieu et la dolomite : de l'Ordre de Malte aux aciers du Creusot », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 172 de décembre 2012, pages 7 à 9.
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