Château de Voré
Localisation
Le monument est situé dans le département français de l'Orne, à 2 km au nord-est du bourg de Rémalard.
Historique
Description historique
Au XVIIIe siècle, un édifice est bâti sur un plan classique auquel s'ajoute un parc. Il est acquis en 1719 par l'intendant des finances et membre du Conseil de finances Louis Fagon. Il cherche à embellir le jardin et le château. Vers 1720-1723, il fait réaliser par le jeune peintre Jean-Baptiste Oudry de grandes toiles peintes représentant des scènes de réjouissances et les installe dans un salon du château[2].
En 1743, le domaine est acheté par le philosophe Claude-Adrien Helvétius. Sa seconde fille, Geneviève Adélaïde, mariée en 1772 à Frédéric-Antoine-Marc, comte d'Andlau de Hombourg, hérite de Voré en 1771[2].
Elle fait déposer les toiles d'Oudry, qui ne seront réinstallés, au rez-de-chaussée, qu'en 1895. Au début des années 2000, elels sont achetées par le Louvre[2].
En avant de l'édifice, la cour est fermée par une grille en fer forgé sur laquelle sont entrelacées les initiales des Helvétius et des d'Andlau. Le corps central se termine, à chaque extrémité, par un bâtiment en saillie. Les communs sont disposés autour d'une cour.
Les façades, toitures, grille d'entrée, cour d'honneur avec les sauts-de-loups l'entourant sont classées depuis le . À cette même date, les façades et toitures du pavillon dit de Madame Helvetius et celles des communs (à l'exclusion des deux bâtiments modernes) ont été inscrites[1].
Notes et références
- « Château de Voré », notice no PA00110897, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Georges Poisson, « Les Oudry de Voré », Cahiers Saint-Simon, vol. 31, no 1, , p. 130-131 (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Articles connexes
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