Château de Thierry

Le château de Thierry doit son nom à Marc-Antoine Thierry qui le fit construire en 1776 pour en faire sa demeure à Ville-d'Avray. À l'origine, il comportait une chaumière, une ferme, des communs et des écuries. Le parc était agrémenté de nombreuses fabriques.

Château de Thierry
Nom local Château de Thierry
Période ou style néoclassique
Type manoir
Architecte Joseph-Elie-Michel Le Fèvre
Début construction 1776
Propriétaire initial Marc-Antoine Thierry de Ville-d'Avray
Destination initiale demeure
Propriétaire actuel la commune
Protection  Inscrit MH (1973)[1]
Coordonnées 48° 49′ 39″ nord, 2° 11′ 11″ est [2]
Pays France
Région historique Île-de-France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Commune Ville-d'Avray
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : France

Histoire

Marc-Antoine Thierry, premier valet de chambre du roi Louis XVI, fait raser le vieux manoir seigneurial de La Brosse pour se faire construire une vaste demeure en 1776 par l'architecte Joseph-Elie-Michel Le Fèvre. Louis XVI lui cède la seigneurie de Ville-d'Avray en 1783. Thierry périt le victime des massacres de la Révolution. Sa veuve, Cécile Marguerite Lemoine de Boullongne (17341813), et ses enfants se défont du château en 1796.

En 1854, il est acquis par Paul Cocteau (1798 - 1865), notaire à Paris et maire de Melun, grand-père de Jean Cocteau. Il vend une partie du terrain au flanc de la colline, au baron Yvelin de Béville. Loué par appartements, le château eu plusieurs locataires dont Jean-Baptiste Fréville dit le Vingt (1777 - 1860), maire de Sèvres en 1848 et vice-président du Conseil général de Seine-et-Oise. En 1871, le château devient la propriété de Madame Paul Lelong, veuve de l'architecte de la Banque de France. À sa mort en 1895, le domaine revient à Ferdinand Baston, comte de Lariboisière (1856 - 1931) qui le vend à Félix Laroche, ingénieur du canal de Suez.

Le château est converti en hôpital militaire pendant la première guerre mondiale et occupé par les troupes allemandes pendant la seconde.

En 1969, la commune acquiert le château, menacé de démolition, et ce qui reste de son parc. Le château est ouvert aux activités culturelles et officielles, expositions, réunions du conseil municipal, concerts, classes de musique, etc.

Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1]

Architecture

Le château est une belle résidence de style néoclassique très pur. Il est caractéristique du style Louis XVI, simple, discret et élégant à motifs décoratifs raffinés.

On accède au domaine par une grille de fer forgé ouvrant sur le carrefour de l'église et dont le fronton porte le monogramme PL que madame Paul Lelong avait fait inscrire. Cette grille d'entrée est inscrite à l'Inventaire supplémentaire.

Un corps de bâtiment unique de plan rectangulaire s'élève sur un rez-de-chaussée, un étage et un attique. Son toit en faible pente comprend 7 lucarnes arrondie et la base du toit est constituée d'une corniche à modillons. Les fenêtres de l'étage sont ornées de guirlandes de laurier en bas relief sous chacune de leurs consoles.

L'escalier d'entrée en fer à cheval bordé d'une rampe de pierre est classé monument historique.

Voir aussi

Notes et références

  1. « Château », notice no PA00088161, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  • Fiches Châteaux Passion, Éditions Atlas

Articles connexes

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