Château de Saint-Bernard

Le château de Saint-Bernard (olim Saint-Barnard) est un ancien château fort de la fin du XIIIe ou début du XIVe siècleXIIIe siècle, remanié au XVIIe siècle et restauré au XIXe siècle[3], centre de la seigneurie de Saint-Barnard, qui se dresse sur la commune de Saint-Bernard dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Château de Saint-Bernard
(olim Saint-Barnard)
Période ou style Médiéval
Type Château fort
Début construction Fin XIIIe ou début XIVe siècleXIIIe siècle
Propriétaire initial Famille des Palatins de Riottiers
Destination initiale Résidence seigneuriale
Propriétaire actuel Particulier
Protection  Classé MH (1997)[1]
Coordonnées 45° 56′ 40″ nord, 4° 43′ 58″ est [2]
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Commune Saint-Bernard
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : France

Le château, y compris la basse-cour et l'emprise des anciens fossés font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Localisation

Le château est situé dans le département français de l'Ain, sur la commune de Saint-Bernard.

Histoire

Le château fort de Saint-Barnard est à l'origine la possession des Palatins de Riottiers. Il existait déjà au début du XIIIe siècle[4]. Guillaume Palatin le vend, en 1250[4], à Guichard V, sire de Beaujeu, qui l'aliène avec toutes ses dépendances, moyennant 6 050 livres, à l'Église de Lyon, au mois de [4]. L'Église de Lyon jouira de la seigneurie de Saint-Barnard jusqu'en 1599[4], époque où elle l’aliène à Martin de Covet, seigneur de Montribloud, dont les descendants la possèdent encore en 1789.

Le château, qui subsiste encore en grande partie, est acquis, au début du XIXe siècle[4], par Quirin-Henri de Cazenove et vendu, en 1808[4], à M. de Tavernost, dont la fille, Mme d'Ailly, en jouissait encore dans le dernier quart de ce même siècle.

Le château est pris de vive force et pillé en 1376[4] par les habitants de Trévoux et de Reyrieux et, en 1468[4], par les troupes que le seigneur de Sornas menait au comte de Comminges, gouverneur du Dauphiné, marchant au nom de Louis XI contre Philippe de Savoie, comte de Bresse.

Le château appartient ensuite à Henri Cazenove de 1801 à 1808, puis à Daniel Bellet de Tavernost qui le légue à sa fille Louise-Augustine épouse de Gabriel Bourlier Baron d’Ailly, leur fille Marie-Thérèse, épouse du comte Jules de Murat de Lestang en hérite.

En 1917, le château est vendu à Antoine Goujot-Pontet d’Amplipuis qui le revend, en 1923, aux peintres André Utter et Suzanne Valadon, dont le fils, le peintre Maurice Utrillo a représenté à plusieurs reprises le château, l’église et le restaurant du village[5].

Description

En 1873, Saint-Bernard était clos de murs et entouré de fossés. Deux portes seulement en permettait l'accès[Note 1]. L'arc de l'une de ces portes existe encore ; l'autre est ruinée.

Au XXIe siècle le château de Saint-Bernard se présente sous la forme d'une enceinte rectangulaire flanquée sur l'un de ses petits côtés de deux tours rondes d'angles, et à l'opposé limité par un haut logis, autrefois couronné d'un chemin de ronde posé en encorbellement. L'accès à la cour se fait par une tour-porte carrée qui s'ouvre au milieu de l'un des grands côtés.

Notes et références

Notes

  1. Salch hésite quant à ces deux portes ; portes de l'enceinte urbaine ou portes du château, Charles-Laurent Salch, op. cit., p. 1011.

Références

  1. « Château », notice no PA00116614, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  3. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Éditions Publitotal, , 1304 p. (OCLC 1078727877), p. 1011.
  4. Topographie historique du département de l'Ain 1873, p. 336.
  5. « chateau-de-saint-bernard.fr ».

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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