Château Malartic-Lagravière

Le château Malartic-Lagravière, est un domaine viticole situé à Léognan en Gironde. Situé en AOC pessac-léognan, il est classé grand cru dans le classement des vins de Graves. Le Château a été racheté fin 1996 par le couple belge Michèle et Alfred-Alexandre Bonnie.

Histoire du domaine

Aux côtés du Marquis de Montcalm, le comte de Malartic, Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès de Malartic militaire et gouverneur, s’illustra en 1756 lors de la bataille du Québec. En 1792, il défendit l’Île de France - aujourd’hui Ile Maurice - contre les Anglais avec une ardeur restée légendaire. Aujourd’hui encore, se trouve à Port-Louis au Champ de Mars, un obélisque érigé en sa mémoire.

Angèle Ricard reprit la tradition inaugurée par sa grand-mère en administrant elle-même les terres de Malartic-Lagravière dont elle avait hérité. Son beau-père, le capitaine au long cours Laurent Ridoret, lui aussi grand navigateur, légua notamment au Château la fidèle reproduction du Trois-Mâts « Marie-Elisabeth » qu’il commandait.

En 1947, Jacques Marly prend en main la direction de Malartic-Lagravière après avoir épousé la petite-fille d’Angèle. La famille Marly cédera le domaine au groupe Laurent-Perrier en 1990 qui le gérera jusqu’au rachat par les Bonnie en 1997.

Repères chronologiques

  • XVIIIe siècle : le Domaine de la Gravière, déjà connu pour son terroir, est racheté par la famille du Comte de Malartic.
  • 1850 : Madame Ricard, propriétaire des lieux, accole les noms Malartic-Lagravière et agrandit le domaine.
  • 1901 : sa petite-fille, Angèle, en prend la direction. Le Capitaine Ridoret, son beau-père, met en exergue l’esprit aventurier de la famille.
  • 1947 : la petite-fille d’Angèle épouse Jacques Marly qui dirige le Château avec une grande indépendance d’esprit, jusqu’au rachat par Laurent-Perrier en 1990.
  • 1997 : arrivée des Bonnie.

Le terroir

Protégé par les pins de la forêt des Landes, le vignoble du Château Malartic-Lagravière est principalement situé sur la plus belle croupe de Graves, dominée par des sols de graves composés de graviers mêlés de sable et d’argile. C’est en fait une haute terrasse profondément entaillée par le ruisseau de l'Eau Blanche et ses affluents. Les bas des pentes de cette croupe principale sont recouverts de sables gris ou de colluvions provenant du ravinement des parties en pente. La couche de graves, dont l’épaisseur varie de cinquante centimètres à plus de trois mètres, réalise un excellent drainage en surface. Le sol superficiel, très sablonneux et pauvre, tapisse une couche d’argile. Le sous-sol argileux retient une importante réserve d’eau qui assure une parfaite alimentation hydrique de la vigne, même lors des sécheresses les plus sévères. Un sol très perméable, un ensoleillement optimal, une sensibilité réduite aux variations climatiques constituent autant de facteurs éminemment favorables à la culture de la vigne.

Articles connexes

Lien externe

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