Certificat d'études de base

Le certificat d’études de base (CEB) est un examen commun à toutes les écoles primaires de Belgique francophone (Communauté française de Belgique) permettant aux élèves d’accéder à l’enseignement secondaire.

Pour les articles homonymes, voir CEB.

Depuis 2009, environ 50 000 élèves passent cette épreuve[1],[2] portant sur le français, les mathématiques et l’éveil (notions de sciences, d’histoire et de géographie)[3].

Description

Le but est de présenter un examen d’un niveau identique pour toutes les écoles. Avant, il y avait, fin de 6e primaire un examen cantonal dans les écoles communales et un examen inter-diocésain dans les écoles catholiques. Ces examens étaient différents d’une école à l’autre et les niveaux de difficulté étaient variables. En 2006, un décret a fondé le CEB. Il n’a été rendu obligatoire qu’à partir de juin 2009 ; date à laquelle les examens cantonaux et inter-diocésain ont disparu.

Cette épreuve est obligatoire :

  • pour les élèves de 6e primaire  ;
  • pour les élèves de 1re ou 2e année différenciée de l’enseignement secondaire  ;
  • pour les élèves suivant un enseignement à domicile et ayant 12 ans le 31 août de l’année du CEB.

Les épreuves du CEB sont conçues par une équipe qui rassemble des inspecteurs, des enseignants, des conseillers pédagogiques et des experts universitaires. Ils rédigent un 1er questionnaire qu’ils testent en janvier dans certaines écoles. Grâce à ce pré-test, ils améliorent leur questionnaire. Les épreuves ont lieu le matin. Les élèves sont surveillés par leur instituteur ou par un autre enseignant.

Chaque année le CEB se déroule à la mi-juin. L’après-midi, les élèves ont congé et les CEB sont corrigés par l’ensemble des instituteurs de plusieurs écoles. Pour éviter qu’un enseignant favorise ses élèves, les copies ne portent pas le nom de l’élève mais un numéro. De plus, chaque enseignant corrige la même question pour toutes les copies.

Chaque jour, les élèves passent un examen sur une partie du cours de français et de mathématiques. Pendant deux jours on y ajoute l’éveil : la géographie, l’histoire et les sciences.

Pour avoir le CEB, il faut avoir au moins 50 % dans chaque matière[3]. Si on réussit, on peut s’inscrire en 1re année commune de l’enseignement secondaire. Si on rate et que l’échec est petit, l’élève peut être repêché par ses enseignants s’ils lui trouvent des circonstances atténuantes (il a bien travaillé pendant l’année, il a été malade pendant les examens, il était stressé pour des raisons familiales…). Si l’échec est trop important, l’élève peut s’inscrire en 1re différenciée de l’enseignement secondaire. Cette année lui permettra de rattraper son retard et de se préparer au CEB.

Il existe aussi le CEB pour adultes. Il s’adresse aux élèves qui quittent la 2e année différenciée sans leur CEB ou aux adultes ne l’ayant pas obtenu. Pour le CEB adulte, l’épreuve est différente. La personne rédige un travail sur un thème qu’elle choisit et le présente oralement devant un jury.

Certaines personnes pensent que le CEB est trop facile car les taux de réussite sont élevés à plus de 90 % (en 2012 ce taux est de 91,75 %[4], en 2013 de 96,3 %[3]). Mais la ministre de l’enseignement répond que ce taux est le même que pour les examens cantonaux et inter-diocésain.

Dans les journaux et sur certains sites on peut s’entrainer au CEB.

Critiques

En janvier 2013, le Mouvement réformateur met en question le seuil des 50 % pour décrocher le CEB[5].

Notes et références

  1. « Jour J pour près de 50.000 élèves de 6e primaire qui passent le CEB », RTL.be, (lire en ligne).
  2. Pierre Bouillon, « Quelque 50.000 élèves passent leur CEB », Le Soir.be, (lire en ligne).
  3. « 59.000 élèves de 6e primaire passent leur CEB », Le Soir.be, (lire en ligne).
  4. « 91,75 % des élèves ont réussi le test du CEB », Le Soir.be, (lire en ligne).
  5. « Le MR s’interroge sur le seuil de réussite du CEB », Le Soir.be, (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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