Centre hospitalier Andrée-Rosemon

Le Centre hospitalier de Cayenne Andrée-Rosemon ou Centre Hospitalier de Cayenne (CHC) est un établissement public de santé départemental situé dans la commune de Cayenne en Guyane. C'est le plus grand centre hospitalier de la région avec une capacité de 795 lits. L'hôpital possède au total 2 500 professionnels engagés. Il est l'établissement support du Groupement hospitalier de territoire créé en janvier 2019 et qui regroupe le Centre hospitalier de l'Ouest guyanais et le Centre hospitalier de Kourou.

Centre hospitalier de Cayenne Andrée-Rosemon

Bâtiment de médecine
Présentation
Coordonnées 4° 55′ 19″ nord, 52° 19′ 19″ ouest
Pays France
Ville Cayenne
Adresse 6 Avenue des flamboyants BP 6006 97306 Cayenne
Fondation 1992
Site web http://www.ch-cayenne.fr
Services
Service d’urgences Oui
Nombre de lits 795
Collaborateurs 2 500
Logo du CHC
Bâtiment du service des Urgences
EHPAD du centre hospitalier Andrée-Rosemon
Centre de santé de Camopi
Projet de bâtiment de recherche

Historique

Le CHC est implanté dans le quartier de la Madeleine à Cayenne depuis . Il fut nommé ainsi en l'honneur d'Andrée Rosemon, première infirmière générale du Centre hospitalier de Cayenne. Il remplace l'ancien hôpital Saint-Denis situé au centre-ville de Cayenne, dont les locaux étaient devenus exigus en raison de l'accroissement démographique et l'ouverture de nouveaux services. Actuellement seul l'Institut de Formation en Soins Infirmiers est situé encore dans cet ancien hôpital[1].

L'hôpital de Cayenne Andrée - Rosemon

Le statut du CHC est celui d'établissement public de santé départemental. Le directeur actuel est Christophe Robert, qui a, par le passé, occupé les fonctions de Directeur des ressources humaines dans l'établissement.

Le CHC (Centre hospitalier de Cayenne) joue un rôle central sur son territoire. Il dispose de 795 lits et place et représente plus de 60% de l'ensemble des séjours du territoire. Le CHC comptait 2161 ETP non médicaux et 316 ETP médicaux en 2019.

Répartitions des 795 lits en 2019 :

  • Anesthésie et chirurgie : 75 lits et places
  • Médecine interne, maladies infectieuses et tropicales: 97 lits et places
  • Vasculaire et métabolique : 93 lits et places
  • Femme-enfant : 268 lits et places
  • Urgences et soins critiques: 50 lits et places
  • Psychiatrie adulte : 115 lits et places
  • Personnes âgées: 97 lits

Le CHC possède aussi des équipements de pointe :

  • IRM
  • Mammographie numérique
  • 3 salles de radiologie avec capteurs plans
  • Laboratoire P3
  • Un lactarium (premier d'Outre-mer)
  • 1 pharmacie à usage interne
  • 44 échographes
  • Salle d'angiographie
  • 8 salles d'opérations et d'interventions
  • Scanner

Activité

La zone d'attractivité du CHC couvre une population de 134 163 habitants, soit quasiment la moitié de la population Guyanaise, répartie sur cinq communes.

En 2019, le CHC a réalisé :

  • 48 329 passages au service d'accueil des urgences générales et 14 036 passages à l'unité des urgences gynécologiques et obstétricales.
  • 399 224 appels au SAMU, 1609 déplacements SMUR[2], et 857 sorties aériennes.
  • 146 326 consultations externes
  • 39 972 séjours en médecine-chirurgie-obstétrique
  • 3 949 naissances
  • 6 108 interventions au bloc
  • 2 046 414 actes d'imagerie
  • 29 631 456 actes laboratoire

Le CHC réalise aussi, 46,5% des séjours en MCO en Guyane. 82% des patients pris en charge en médecine chirurgie obstétrique au CHC en 2019 viennent de la Communauté des communes du centre Littoral (Cayenne, Macouria, Matoury, Montsinéry-Tonnegrande, Rémire-Montjoly, et Roura). On notera par ailleurs que 7% des patients pris en charge en MCO viennent de l'ouest guyanais.

Une offre de soins dynamique avec des pôles d'excellence

Sept disciplines universitaires sont représentées au CHC : infectiologie, pédiatrie, dermatologie, parasitologie, neurologie, santé publique.

Le CHC regroupe des équipes médicales et paramédicales dynamiques couvrant toute la Guyane : infectiologie, dermatologie, diabétologie, néphrologie, rhumatologie, soins critiques.

L’attractivité est en hausse : + 15 ETP médicaux en 2020 grâce à la mise en place d’une politique d’attractivité médicale.

Des services agréés pour l’accueil des internes de médecine générale et de spécialité accueillent un nombre croissant d’internes, d’assistants et d’assistants partagés. Le développement des pratiques avancées (IPA) est en cours.       

Présentation des 8 pôles

PÔLE URGENCE ET SOINS CRITIQUES

Un accueil 24/24 des urgences adultes, psychiatriques et pédiatriques (10 box, 12 lits d’hospitalisation de courte durée, 10 lits post-urgences). Des unités médicales recours pour la région : SAMU, SMUR avec capacités héliportées de projection sur les sites isolés, évacuations sanitaires, service de réanimation (15 lits) et de soins intensifs (9 lits) doté des techniques de pointe (équipements et télémédecine) et service de médecine légale couvrant toute la Guyane.

- Une importante production scientifique (résistances bactériennes, stewardship antibiotique, infections tropicales graves, envenimations, pathologies maternelles..) et de direction de travaux de recherche Un centre de formation des soins urgents (AGFSU- CESU) et une activité d’enseignement (capacité de médecine de catastrophe)

Projets :

  • Augmentation de la capacité de soins critiques
  • Universitarisation du service des urgences

PÔLE MEDECINE CARDIOVASCULAIRE ET METABOLIQUE

Un pôle recours sur le territoire dans un contexte de prévalence très élevée des maladies cardio-vasculaires comprenant : un service de neurologie (20 lits dont 4 lits de soins intensifs neuro-vasculaires, une chambre de vidéo EEG, et laboratoire de neurophysiologie clinique) , un service de diabétologie- endocrinologie-nutrition centre initiateur de pompe à insuline et centre agrée TUTHYREF pour le cancer de la tyroïde (8 lits d’hospitalisation complète et 7 lits d’hospitalisation de jour, unité transversale de nutrition, un service de cardiologie (16 lits d’hospitalisation complète et 6 lits de soins intensifs de cardiologie), un service de néphrologie (8 lits et 16 postes), un service de soins de suite et réadaptation (SSR) (12 lits) et un service de médecine vasculaire.

- Un pôle qui développe la recherche clinique (publications, cohorte CODIAM incluant 900 patients diabétiques), et participe à l’enseignement universitaire (DU diabétologie, congrès diabète et métabolisme)

- Un pôle tourné vers l’éducation thérapeutique, la coopération ville-hôpital et : création du groupement Diabète Amazonie Métabolisme, filière coordonnée ville-hôpital, activités hors les murs de la permanence d’accès aux soins pour aller vers les populations les plus vulnérables.

Projets :

  • La création d’une offre ambulatoire de soins de suite et réadaptation
  • La création d’une unité de Neurovasculaire pour la prise en charge des AVC
  • Le développement de l’activité de dialyse péritonéale
  • L’universitarisation de la diabétologie et la création d’un Centre spécialisé de l’obésité
  • Le développement de la cardiologie interventionnelle et de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque

POLE CHIRURGIE - ANESTHESIE

Dans un contexte de forte accidentologie (accident à haute cinétique, plaies pénétrantes, poly-traumatologie), le pôle assure un rôle de recours pour le territoire avec une prise en charge 24/24 de l’activité de chirurgie urgente en orthopédie, chirurgie viscérale, vasculaire et urologique, ORL, ophtalmologie et odontologie.

- Le pôle développe également l’activité programmée et l’activité ambulatoire sur un plateau d’hospitalisation entièrement rénové de 30 lits d’hospitalisation complète et 15 places de chirurgie ambulatoire

- L’urologie est orientée vers le Centre hospitalier de Kourou qui dispose d’un service universitaire sous la responsabilité du Professeur Vincent Ravery.

- Le service d’anesthésie assure la prise en charge transversale des patients, de proximité et de recours, des patients de chirurgie, d’obstétrique, de pédiatrie et d’endoscopie.

Projets :

  • Renforcement de l’efficience du bloc opératoire pour soutenir l’augmentation d’activité
  • Création d’un trauma center labellisé et labellisation d’un centre de traitement des infections ostéo-articulaires
  • Renforcer la filière cancérologie
  • Développement de la chirurgie bariatrique

POLE MEDECINE INFECTIEUSE, MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES

Des services de références en Amazonie et de recours pour le territoire : service d’infectiologie (20 lits et 2 chambres à haut risque), service de dermatologie et vénérologie (16 lits), service de médecine interne et rhumatologie (12 lits), et un service d’hépato-gastro-entérologie et de pneumologie ( 29 lits)

- Des équipes mobiles de référence : équipe mobile d’infectiologie, équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière, équipe mobile de soins palliatifs, Centre régional d’antibiothérapie et d’infectiologie en Guyane (CRAIG), Centre régional d'appui pour la prévention des infections associées aux soins (CPIAS)

- Une importante activité de consultations, d’hospitalisation de jour et d’explorations fonctionnelles ;

- Une activité scientifique à renommée nationale et internationale en infectiologie (paludisme, fièvre Q, fièvre Q, leptospirose, dengue, chikungunya, VIH..) et dermatologie, gastro-entérologie (parasitoses digestives, hépatites virales) des coopérations internationales (GeoSentinel) et la participation à des essais cliniques

- Une importante activité d’enseignement : Journées Guyanaises d’infectiologie, Journées des travaux scientifiques des jeunes médecins de Guyane, Cayenne course of public health …

Projets :

  • Le développement de l’activité d’hématologie en lien avec le Professeur Didier Hermine
  • Le développement de la filière cancérologie

POLE FEMME - ENFANT

Une maternité niveau III de recours et de référence sur le territoire, dans un contexte de forte natalité et de prématurité importante, réalisant 4000 naissances par an, et inscrite dans le processus de labellisation MATERNYS

- Un service de médecine et réanimation néonatale comprenant 17 lits de réanimation, 12 lits de soins intensifs, 15 lits de néonatologie et une biberonnerie lactarium labellisée avec production de lait maternel

- Un service universitaire de pédiatrie comprend une unité d’hospitalisation grands enfants (20 lits), une unité nourrissons (14 lits), une unité de soins continus pédiatriques (4 lits), une unité de chirurgie pédiatrique et un hôpital de jour pédiatrique (4 places).

- Une offre d’IVG représentant la moitié de l’activité du territoire

- Un centre intégré de drépanocytose (CID) comprenant 4 lits d’hospitalisation de jour

- Une activité regroupée dans un bâtiment neuf organisé pour allier sécurité des soins, lisibilité des parcours et qualité d’accueil.

- Une activité de recherche importante et la participation à des essais cliniques.

Projets :

  • Création d’une unité de réanimation pédiatrique
  • Développement de la chirurgie pédiatrique et gynécologique et de l’assistance médicale à la procréation

POLE PSYCHIATRIE - PERSONNES AGEES

Pilote du projet territorial de santé mentale, le pôle de psychiatrie et santé mentale assure une prise en charge pluridisciplinaire et étendue des troubles psychiatriques et des souffrances psychiques intégrant le repérage, la prévention, la prise en charge et le suivi, avec un axe spécifique sur la prévention du risque suicidaire et de l’addictologie en particulier chez les jeunes et dans les communes isolées.

- L’activité de psychiatrie adulte et d’addictologie s’organise autour d’unités d’hospitalisation (unité Wapa de 14 lits, unité Comou de 14 lits, unité Wassai de 14 lits, unité Moutouchi et amourette de 28 lits) et d’unités ambulatoires : Hôpital de jour (10 places), CATTP, CMP, Consultation psycho-traumatisme, CUMP, CRIAVS, Centre de ressources prévention suicide et consultations spécialisées, équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP), CSPA.

- L’activité de psychiatrie enfant s’organise autour d’une unité d’hospitalisation (unité Acajou de 10 lits), d’un hôpital de jour (10 places), de trois CMP, de la maison des adolescents, de l’accueil familial thérapeutique (AFT), du centre de ressources autisme (CRA) et de consultations spécialisées.

- L’EHPAD Serge Lama et l’unité de soins de longue durée assurent l’hébergement et la prise en charge des résidents et patients âgées en perte d’autonomie dans un cadre pluridisciplinaire et avec un projet de vie individualisé.

Projets :

  • Création d’une unité de soins intensifs en psychiatrie, d’une unité de réhabilitation psychosociale et d’une unité de géronto-psychiatrie
  • Rénovation des bâtiments de psychiatrie

POLE MEDICO - TECHNIQUE

Un laboratoire dirigé par une PUPH équipé d’automates de dernière génération réalisant une activité variée (Parasitologie Mycologie, la Bactériologie virologie, l’Hématologie hémostase, la Biochimie, la Biologie moléculaire immun sérologie, l’Auto-immunité, l’Hygiène, le CRB (Centre de ressources biologiques), CNR leishmaniose. Le laboratoire réalise une importante activité de recherche et la conduite d’essais cliniques

- Un plateau d’imagerie dotée d’une double compétence diagnostic et interventionnelle et doté d’un plateau technique de pointe : IRM 3 teslas, Scanner 128 barrettes, Mammographie numérique, Salle de vasculaire (cardio),

- Une stérilisation centrale et une pharmacie à usage intérieur gérant près de 4 000 références à destination des patients hospitalisés, ambulatoires, et des centres de santé et comprenant une unité de reconstitution des anti-cancéreux et réalisant une activité de nutrition parentérale pédiatrique entièrement automatisée pour les nourrissions de réanimation néonatale ;

- Une activité de recherche importante et un centre de ressources biologiques (CRB) labellisé.

Projets :

  • L’universitarisation de l’imagerie et de l’anatomo-cyto-pathologie
  • Le développement de la biologie moléculaire

POLE RECHERCHE ET SANTE PUBLIQUE

Une activité de recherche reconnue au niveau national et international et leader en Amazonie sur les problématiques de santé publique et médecine tropicale, articulée autour d’un centre d’investigation clinique, d’une coordination régionale de la lutte contre le VIH (COREVIH) (cf infra).

- Les Centres de prévention et de soin assurent la couverture en santé des 20 % de la population guyanaise vivant dans les territoires de l’intérieur le long des deux fleuves frontaliers. L’offre sanitaire se déploie autour de 17 centres, de 8 lieux de consultations délocalisés et d’une équipe mobile de santé publique en communes (EMSP) sous la responsabilité d’une équipe de coordination basée à Cayenne. La gestion de ces centres et l’organisation des parcours patients s’appuie sur une logistique (transports fluviaux et aériens, projection de professionnels et de matériel en milieu isolés. 8 centres de santé sont médicalisés 24/24 : CDPS d’Apatou, Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula et Talhuen sur les rives du Maroni et CDPS Saint Georges, Camopi et Trois-Sauts sur les rives de l’Oyapock

Projets :

  • Consolidation l’offre de prévention, de soins spécialisés, d’imagerie et de biologie délocalisée et tendre vers un modèle hospitalier de proximité à Maripasoula, Grand-Santi et Saint-Georges
  • Structurer la coopération transfrontalière et développer la recherche
  • Valoriser les pratiques avancées

La recherche : une force du CHC

-           43 publications (69 en 2018- 218 publications sur les 4 dernières années)

-           430 points SIGAPS (930 en 2019)

-           19 projets de recherche

-           13 nouvelles conventions

-           Hospidiag A11 : 0,23

Enseignement : 7 soutenances (HdR, Thèses de sciences et d’exercice) ; 8 doctorants ; 2 stagiaires ; 11 séances de formation

Ressources & finances : 24,5 ETP ; 2 M€ de produits ; Résultat d’exploitation + 70 K€

Un positionnement reconnu au niveau national et international et leader en Amazonie sur les problématiques de santé publique et médecine tropicale, avec des projets de recherche qui panachent utilité locale, excellence internationale et intégration dans les problématiques du continent sous-américain:

-           Parasitologie (paludisme, toxoplasmose amazonienne, leishmaniose…)

-           Arbovirus et virus émergents (dengue, zika, chikungunya, tonate, mayaro, hantavirus…)

-           Zoonoses bactériennes (lèpre, ulcère de Buruli, leptospirose, fièvre Q…).

-           Infections virales chroniques (VIH, hépatites B et C, HTLV)

-           Infections fongiques (histoplasmose)

-           Pathologies tropicales non infectieuses : envenimations ophidiennes, intoxication au plomb, drépanocytose…

Un niveau de publication équivalent à certains CHU et un ratio publication/ ETP HU très élevé. Un centre d’investigation clinique labellisé INSERM 1424 reconnu au plan national et international pour ses travaux de recherche sur l’infectiologie tropicale, le VIH, les maladies génétiques, les maladies chroniques, les sciences sociales et les inégalités de santé. Un centre de ressources biologiques (CRB) certifié ISO NFS 96-900 doté une thumorothèque avec une possibilité d’utilisation pour des innovations diagnostiques. Une structuration unique très originale par son développement sur un très large territoire et de vastes travaux de recherche impliquant des pays voisins (Surinam et Brésil notamment).

Une politique de la recherche structurée avec un comité universitaire, une direction de la recherche, une politique d’attractivité des professionnels et une intégration dans le GHT (fusion des SIGAPS)

La création d’un poste d’accueil recherche en septembre 2020 pour permettre à des praticiens hospitaliers de développer des projets de recherche.

Parmi les sujets de recherche au CHC :      

- Avec un financement Feder : Malakit, Epilepr Predidengue , Mahevi, Depipomp, Histoplasmose Ehpav, Orpal…            

- Avec un partenariat : AVC Becatour          

- Liés au Covid-19 : Covisal, Ccovidiam, Amazcofever, Codiam

Les projets

La création d’une Délégation à la recherche et à la coopération internationale (DRCI) et la pérennisation des financements MEERI (CIC, CRB)

La création d’un bâtiment recherche en janvier 2022

Enseignement et Formation

Les centres de formation du CHC ont accueillis 280 élèves en 2019 et dispensés 394 135 h de formation : 219 élèves en soins infirmiers

-         40 élèves aides- soignants

-         21 auxiliaires de puériculture

Formation continue du personnel non médical et médical :

Le CHC a consacré un budget de 1 241 472€ à la formation continue du personnel non médical hors fonds mutualisés ANFH. On compte : 1 355 départs pour 67 423 heures de formation, 19 agents ont bénéficié d’études promotionnelles.   

En 2019, 119 praticiens ont été formés dans le cadre de la formation continue pour un budget de 179 702€

Les forces :

Une implantation sur le campus universitaire en 2021 et la construction d’un campus à Saint Laurent du Maroni

Les projets :

La création d’un institut de formation des masseurs kinésithérapeutes (IFMK) pour répondre aux enjeux de couverture du territoire. La création d’un centre de simulation pour les pratiques de santé pouvant accueillir aussi bien des étudiants en formation initiale et des professionnels en formation continue. Ce centre de simulation sera au cœur des cursus de formation des trois corps de praticiens (infirmiers, médecins, kinésithérapeutes).

Un projet architectural ambitieux

Pour soutenir ses ambitions universitaires en matière de qualité des soins, de recherche et d’enseignement, le Centre hospitalier de Cayenne est engagé dans un ambitieux projet d’extension et de modernisation architecturale reposant sur un plan d’investissement de 100M€ sur 5 ans intégrant :

-         La création de nouveaux plateaux de soins critiques et de médecine de spécialité à horizon 2025 ;

-         La construction d’un bâtiment de consultations

-         La rénovation des secteurs de psychiatrie qui s’étalonnera de 2021 à 2023 ;

-         La relocalisation de l’IFSI sur le campus universitaire en janvier 2021 ;

-         La création d’un bâtiment recherche en 2021, auquel sera adossée une maison hospitalière 2022 ;

-         La reconstruction de trois centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) : Papaïchton (2022) Apatou (2023) et Camopi (2024)

Ces projets seront réalisés en haute qualité environnementale amazonienne.

Les Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS)

Particularité forte, le CHC assure et organise le maillage de l’offre de l’offre de soins primaires dans les territoires isolés avec 17 centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) et 8 lieux de consultations délocalisées, répartis sur l’ensemble du territoire et regroupant près de 180 professionnels hospitaliers.

Acteurs uniques dans la majorité des communes, les centres de santé portent une offre unique de consultations, d’éducation à la santé et d’éducation thérapeutique, de dépistage, de prévention, de vaccination, de participation à des campagnes de recherche (mercure, plomb, paludisme...).

Avec une file active de 30 000 patients, les CDPS ont réalisé 161 534 consultations en 2018 dont 60 000 consultations médicales.


CDPS médicalisé 24h/24 :

CDPS médicalisé en discontinu :

Consultation délocalisée effectuée par le CDPS :

Centre de PMI :

Notes et références

  1. Historique du Centre hospitalier Andrée-Rosemon sur son site internet dans la rubrique Présentation
  2. Service mobile d'urgence et de réanimation

Liens externes

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