Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne

Le Centre chorégraphique de Rennes et de Bretagne (CCNRB), fait partie du réseau des Centres chorégraphiques nationaux, fondés en 1984. Depuis janvier 2019, il est sous la direction du collectif FAIR[E].

De 2009 à 2018, il s'est appelé musée de la danse.

Historique

Création

Avant d'être labellisé Centre chorégraphique en 1984[réf. souhaitée], cette institution a existé sous le nom de TCRB (Théâtre chorégraphique de Rennes et de Bretagne), dirigé par Gigi Caciuleanu jusqu'en 1993, ensuite par Catherine Diverrès et Bernardo Montet jusqu'en 1996[1]. Catherine Diverrès a continué à le diriger seule jusqu'en 2008.

2009- 2018 : le Musée de la danse

Boris Charmatz a assuré sa direction de janvier 2009[2] à décembre 2018, en renommant le lieu Musée de la danse. Selon Boris Charmatz, le Musée de la danse « même s’il fonctionne comme un vrai musée, avec ses fonds, ses collections, [il] est aussi une école, un lieu de transmission. Il a été créé sur le principe du nomadisme »[3]. C'est un espace public, ouvert et expérimental, toujours en mouvement. Son nom paradoxal s'explique par ce lieu multiple dont la nature est entre musée, lieu de conservation, de production, de résidence et centre chorégraphique [4]. Ainsi, « le musée de la Danse est un musée impossible : comment faire tenir des œuvres éphémères dans un espace qui cherche son salut dans la conservation ? »[5].

En 2015, le budget du musée de la danse est de 2 172 360 euros, dont 64 % de subventions[2].

Depuis 2019 : le CCNRB

Depuis janvier 2019, le collectif FAIR[E] composé de Bouside Ait Atmane, Iffra Dia, Johanna Faye, Céline Gallet, Linda Hayford, Saïdo Lehlouh, Marion Poupinet et Ousmane Sy[pertinence contestée] dirige ce centre chorégraphique dont le nom est redevenu CCNRB[réf. nécessaire].

Locaux

Le CCNRB se situe au 38, rue Saint-Melaine à Rennes.

Le garage, qui se situe rue André et Yvonne Meynier, est un lieu d’entraînement, d'atelier et de spectacle qui fait partie du CCNRB. Ce lieu est un ancien hangar, désormais réaménagé, il contient 5 salles et studios d’entraînement[6].

Activités

Ce centre accueille les arts plastiques, les arts vivants, les mémoires et les créations. Il organise des activités hebdomadaires accessibles à un maximum de gens, ainsi que des ateliers dirigées par des personnalités liées au milieu, français ou étrangers. Le musée reçoit et accompagne aussi des chorégraphes et danseurs dans leurs projets en mettant à leur disposition un espace de travail. Principalement centré sur la danse contemporaine, le « petit musée de la Danse » organise des activités pour les enfants, les initiant à cette danse par l'apprentissage technique et l'improvisation[7]. Des activités de danse publique sont également régulièrement organisées[8].

Notes et références

  1. « Boris Charmatz - Musée de la danse », sur www.museedeladanse.org (consulté le )
  2. EB, « Subventions et spectacle vivant : la parole aux directeurs de lieux culturels », Télérama, (lire en ligne, consulté le )
  3. « «Sur scène, les enfants procurent des vertiges» - Libération », sur next.liberation.fr (consulté le )
  4. « Manifeste pour un Musée de la danse - Musée de la danse », sur www.museedeladanse.org (consulté le )
  5. Marie-Christine Vernay, « Charmatz à Rennes », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
  6. « Un ancien garage transformé en studio de danse . Info - Rennes.maville.com », sur www.rennes.maville.com (consulté le )
  7. « Musée de la danse - Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne – Direction : Boris Charmatz », sur www.museedeladanse.org (consulté le )
  8. « Rennes: On bouge son corps ce dimanche avec le danseur Boris Charmatz », sur www.20minutes.fr, (consulté le )

Liens externes

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