Catwoman (film)

Catwoman, ou La Femme-Chat au Québec[1],[2], est un film de super-héros américain et quasi-spin-off de la série des films Batman réalisé par Pitof et distribué par Warner Bros. et Village Roadshow Pictures aux États-Unis le . Le film est inspiré par le personnage de comics Catwoman. Cette histoire met en avant un nouveau personnage, Patience Phillips, une artiste timide, employée par une marque de cosmétiques comme publicitaire.

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Catwoman
Logo du film.
Titre québécois La Femme-Chat
Réalisation Pitof
Scénario Theresa Rebeck
John Brancato
Michael Ferris
Acteurs principaux
Sociétés de production Denise Di Novi
Edward McDonnell
Pays d’origine États-Unis
Genre Super-héros
Durée 104 minutes
Sortie 2004


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Artiste timide et introvertie, Patience Phillips (Halle Berry) est employée chez une compagnie de cosmétiques Hedare Beauty, prête à commercialiser un nouveau produit de beauté nommé Beau-Line, capable d'inverser les effets du vieillissement. Cependant, tandis que Patience doit aller porter un dessin en retard au directeur de la compagnie George Hedare (Lambert Wilson), elle surprend une discussion entre le scientifique Dr. Ivan Slavicky (Peter Wingfield) et Laurel Hedare (Sharon Stone), la femme du directeur, parlant de dangereux effets secondaires qui pourraient survenir avec l'utilisation à long terme de ce produit de beauté. Patience est repérée ; elle tente de s'échapper mais en s'enfuyant, elle se fait piéger dans un conduit d'évacuation, que ses poursuivants mettent aussitôt en marche. Elle est alors propulsée au dehors, dans la rivière, se noie et meurt. Par la suite, Patience est mystérieusement ramenée à la vie par un mau égyptien, et développe des capacités similaires à celles d'un chat ainsi qu'un désir insatiable de vengeance envers ceux qui l'ont tuée.

Une scientifique nommée Ophelia Powers (Frances Conroy) lui explique que les maus égyptiens sont des messagers de la déesse Bastet, et que c'est à la fois un privilège et une malédiction. Portant un masque pour conserver son anonymat, Patience rôde la nuit sous l'identité de Catwoman cherchant des réponses sur ceux qui ont tenté de la tuer. Finalement, ses recherches la guident vers Laurel Hedare, qui assassine son mari pour infidélité et accuse Catwoman de l'avoir tué, ce qui fait qu'elle est désormais poursuivie par les forces de l'ordre puis découverte et capturée. Patience s'enfuit et se confronte par la suite à Laurel dans son bureau, révélant que Laurel est la seule responsable de la mort de Patience. Pendant le combat, Patience griffe le visage de Laurel, et cette dernière mourra par la suite. Patience finira par choisir de continuer de vivre en transgressant la loi tout en appréciant sa liberté sous son identité de Catwoman.

Fiche technique

Cosplay de Catwoman.

Distribution

L'actrice principale Halle Berry à l'avant-première allemande du film à Hambourg, en 2004.

Production

Le film est connu comme un exemple de « development hell (en) ». Sa production est envisagée dès 1993, en même temps que la préparation de Batman Forever. Le scénario passa entre les mains de 28 scénaristes, pour avoir à la fin une Catwoman très éloignée de celle imaginée par Bob Kane. Il y eut d'ailleurs un arbitrage de la Writers Guild of America, car seuls un maximum de 4 scénaristes peuvent être crédités pour un film[3],[4].

Le rôle était apparemment d'abord censé revenir à Michelle Pfeiffer (qui avait déjà joué le rôle de Catwoman dans Batman : Le Défi) mais elle refusa quand elle vit le concept du costume. La scène finale où Catwoman marche droit devant elle sur les toits de la ville dans le soleil couchant n'est pas sans rappeler les dernières lignes du récit de Rudyard Kipling intitulé Le Chat qui s'en va tout seul. Voici ces dernières lignes : « … il est le chat qui s'en va tout seul et tous lieux se valent pour lui. Alors, il s'en va par les chemins mouillés du bois sauvage, sous les arbres, et sur les toits. Remuant la queue, et tout seul. » La firme EA Games a réalisé une adaptation vidéoludique du film dans laquelle Halle Berry « prête » son corps et sa voix à l'héroïne.

Accueil

Accueil critique

Catwoman
Score cumulé
SiteNote
Metacritic27/100[Note 1]
Rotten Tomatoes9 %[Note 2]
Allociné[Note 3]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Il a reçu un accueil très défavorable, avec une note de 9 % sur le site Rotten Tomatoes basé à partir de 197 évaluations. Le film obtient 27 % sur Metacritic et une note utilisateur de 3,6 le classant ainsi sous la catégorie de « généralement défavorable[5] ». Le film apparait dans la liste des pires films de Roger Ebert[6].

Box-office

Le film a atteint 82 102 379 $. Durant sa place au top 50 des charts, le DVD a rapporté plus de $78 millions en location.

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
États-Unis 40 202 379 $[7],[8] 13
France 800 000 entrées - -
Total hors États-Unis 41 900 000 $ - -
Total mondial 82 102 379 $ - -

Distinctions

Récompenses

Nominations

Lors de la 25 cérémonie des Razzie Awards (cérémonie parodique qui récompense les pires films, acteurs, etc.), le film a reçu 7 nominations (pire film, pire actrice, pire couple à l'écran, pire second rôle féminin et masculin, pire réalisateur et pire scénario), sur lesquelles il en a tout de même remporté 4 (pire film, pire actrice, pire réalisateur et pire scénario). Fait rare, Halle Berry et John Rogers (en), le scénariste de Catwoman, viennent eux-mêmes chercher leurs récompenses. Ce qui ne s'est produit que 4 fois depuis la création de la cérémonie. Halle Berry déclare : « Si vous n'êtes pas capable d'être un bon perdant, vous ne pouvez pas être un bon vainqueur ».

Notes et références

Notes

  1. Moyenne réalisée sur 35 critiques
  2. Moyenne réalisée sur 197 critiques
  3. Moyenne réalisée pour 17 titres de presse

Références

  1. « La femme chat », sur Cinoche.com (consulté le )
  2. « La Femme-Chat (v.o.a) Catwoman », sur Doublage QC (consulté le )
  3. (en) « 10 remarkable things about Catwoman », sur Den of Geek,
  4. (en) « Catwoman in name only », sur Dorkadia,
  5. (en) « Catwoman », sur Metacritic (consulté le )
  6. (en) Ebert, Roger, « Catwoman », sur Chicago Sun-Times, (consulté le )
  7. (en) « Catwoman », sur Box office Mojo (consulté le )
  8. (en) « Catwoman, Imdb »

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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