Casalabriva

Casalabriva est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève d'Istria.

Casalabriva

Vue du village
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Corse-du-Sud
Arrondissement Sartène
Intercommunalité Communauté de communes du Sartenais-Valinco
Maire
Mandat
Vincent Micheletti
2020-2026
Code postal 20140
Code commune 2A071
Démographie
Gentilé Casalabrivais
Population
municipale
213 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 41° 45′ 14″ nord, 8° 56′ 16″ est
Altitude 600 m
Min. 16 m
Max. 1 115 m
Superficie 15,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Taravo-Ornano
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Corse
Casalabriva
Géolocalisation sur la carte : Corse
Casalabriva
Géolocalisation sur la carte : France
Casalabriva
Géolocalisation sur la carte : France
Casalabriva

    Géographie

    Le village de Casalabriva est traversé par la RN 196.

    Il se situe à 8,5 km de Petreto-Bicchisano à 5,7 km d’Olmeto et à km de Sollacaro.

    Tout comme Olivese, elle se caractérise par un habitat groupé en village. Ses collines sont couvertes de maquis, de chênes verts et de châtaigniers.

    Urbanisme

    Typologie

    Casalabriva est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4 %), cultures permanentes (3,3 %), prairies (0,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Au Moyen Âge, le village de Casalabriva dépendait de la seigneurie d’Istria et de la piève de Valle d’Istria. À l’époque moderne, elle formait l’une des douze communautés de la piève d’Istria qui deviendra en 1793 « canton du Taravo » puis « canton de Petreto-Bicchisano » à partir de 1828. À la suite de la loi du , qui valide un échange de terre avec la commune d’Olmeto, les nouvelles limites de la commune sont fixées.

    Après la libération de la Corse en 1943 du joug nazi et fasciste, puis celle de la France métropolitaine en et depuis les années 1950, une histoire romanesque circulait volontiers : le nom du village proviendrait de « Casa di l'abrei » qui signifierait en langue corse « la maison des juifs ».

    Or, la linguistique historique apporte un éclairage scientifique tout autre et bien plus près du nom de la commune.

    Etymologie

    Casalabriva est la traduction étymologique directe signifiant "La maison en deçà du pont". Il se décompose comme suit : Casa, du latin "casa" signifie : cabane, chaumière, maison ; puis, ala : du latin ad, souvent élidé en al, signifiant la direction, le mouvement ; enfin, le mot briva dont l'origine gauloise "brio", est utilisé parfois en latin, signifie "pont" (Ex : en France les communes de Brive-la-Gaillarde (dép. 19) ou Brives-Charensac (43)). Le mot celte "brio" a donné l'anglais "Bridge"; on retrouve ce même radical en langue slovène "brv" signifiant "passerelle. Toutes ces langues citées appartiennent au groupe des langues indo-européennes.

    L'importance de la présence du fleuve Taravo traversant la commune permet d'attester cette étymologie par une réalité géographique. Cette toponymie celto-latine a été transmise à la langue corse.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1965 Tony Ogliastroni   Conseiller général du Canton d'Olmeto (1945-1949)
    1965 1995 Jean-Pierre Cesari    
    1995 2002 Jean-Marc Nicolai    
    2002 2003 Antoine Olivesi    
    2003 En cours Vincent Micheletti[8]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2018, la commune comptait 213 habitants[Note 2], en augmentation de 15,14 % par rapport à 2013 (Corse-du-Sud : +5,78 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    362257222270200275277266311
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    329382381380428442449422461
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    464529440518449451296255174
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    162139136150181187180209213
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique
      311
      380
      449
      422
      529
      440
      296
      150
      162
      139
      136
      150
      181
      187
      179

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-Michel : Elle a été construite entre 1873 et 1883, en remplacement de l'église Saint-Antoine qui menaçait de s'effondrer. En 1931 d’importants travaux de restauration sont nécessaires, en raison de son mauvais état. Cette restauration aura lieu au cours du deuxième quart du XXe siècle. Le gros œuvre est fait de granite et moellon sans chaîne en pierre de taille. La couverture elle, est faite de tuile creuse.
    • Pont de Calzola(Pont tordu) : Pont sur le Taravo marquant la limite avec la commune de Pila-Canale. La particularité de ce pont, est qu’il présente deux virages semblant dus à un défaut d'alignement entre les arches d'extrémité.
    • Monument aux morts : Le monument est situé en face de la fontaine au cœur du village.
    • Fontaine (au cœur du village) : La fontaine qui se situe au cœur du village, date du mois d’.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

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