Carole Couvert

Carole Couvert, née le , a été présidente confédérale de la CFE-CGC du au [1]. Elle succède à ce poste à Bernard Van Craeynest[2]. Elle est aujourd'hui présidente d'honneur de la confédération.

Parcours

Après une formation en marketing et management, Carole Couvert entre chez EDF GDF en 1994. Entre 2002 et 2005, elle exerce plusieurs mandats syndicaux en Côte-d'Or, pour la CFE-CGC. Sa fédération est la CFE-CGC Energies. En 2006, elle prend des responsabilités nationales au sein de la Confédération CFE-CGC, en devenant secrétaire nationale chargée de la cohésion interne. En 2009, elle est élue secrétaire générale de la CFE-CGC. Le , au 35e Congrès de Saint-Malo, elle devient le neuvième président de cette confédération (et la première femme à exercer cette fonction)[3],[4].

Parcours syndical

Dès son adhésion à la CFE-CGC, au syndicat CFE-CGC IEG de Côte-d’Or Carole Couvert s’engage dans des fonctions au sein de son organisation, Vice-présidente de ce syndicat en 2000, puis Présidente en 2001. Elle prend ensuite ses premières responsabilités au sein de la Fédération CFE-CGC des IEG (devenue CFE-CGC Energies) en se détachant dès 2002 comme Déléguée régionale Bourgogne Franche-Comté.

De 2003 à 2004, devenue Secrétaire nationale de sa fédération, elle prend en charge les responsabilités des questions sociales de la Branche professionnelle des Industries électriques et gazières (IEG). À ce titre, elle négocie l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et s’est particulièrement investie dans la négociation de l’adossement du régime spécial des retraites des IEG au régime général. Elle devient alors la 1re Présidente de la caisse nationale de retraites des IEG (CNIEG) lors de sa création en 2005, où notamment elle met en place de la première convention d’objectifs et désignation (COD). Dès 2003, Carole Couvert est intégrée dans l’organisation de la Confédération CFE-CGC. Outre un mandat de Conseillère prud’homale, elle est élue en 2003 comme déléguée nationale de la CFE-CGC chargée de l’égalité professionnelle, conciliation des temps de vie et famille.

En 2006, elle est élue Secrétaire nationale de la Confédération CFE-CGC, chargée de la cohésion interne. Au Congrès de la CFE-CGC de 2010, elle est élue Secrétaire générale. Elle continue ainsi son action visant à renforcer la notoriété de la CFE-CGC par la mise en œuvre d’opérations innovantes et originales, telles le « Retraithon », « le Procès : faut-il supprimer les syndicats ? », le « Nouveau dialogue », etc.

En tant que présidente, élue sur un programme prévoyant notamment la réforme des statuts confédéraux et le changement de nom de l'organisation, elle ne trouvera pas le consensus qui aurait permis ces deux évolutions.

Les statuts confédéraux prévoient que les candidats à l'exécutif confédéral aient l'aval de leur fédération pour se présenter. A l'instar de ce qui a déjà prévalu en 2013 pour l'ancien Président Bernard Van Craeynest (Fédération de la métallurgie) et l'ancien Trésorier Jean-Frédéric Dreyfus (Fédération de la Banque), Madame Carole Couvert n'a pas obtenu l'aval pour se représenter, à la suite du vote démocratique des syndicats de sa fédération (CFE-CGC Energies) lors de son Conseil National du .

Elle laisse la présidence de la confédération à son successeur François Hommeril le [5].

L’engagement sur l’égalité professionnelle et la conciliation des temps de vie

Le parcours syndical de Carole Couvert est particulièrement marqué sur ce thème, notamment de 2003 à 2006. Au sein de la CFE-CGC, Carole Couvert a créé le Réseau Équilibre qui regroupe de nombreux militants et militantes sur le thème de l’égalité professionnelle et conciliation des temps de vie. En 2005 elle participe au Tour de France de l’Égalité Professionnelle avec la ministre déléguée à l’Égalité professionnelle, Nicole Ameline (intervention pour la confédération CFE-CGC dans 7 villes de France : Dijon, Orléans, Caen, Lille, Strasbourg, Marseille, Paris). Elle a également contribué au programme européen EQUAL TEMPORA en partenariat avec le CNIDFF, à la rédaction du répertoire des bonnes pratiques en matière d’égalité professionnelle de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), à des auditions à l’Assemblée nationale et au Sénat sur les questions d’égalité professionnelle, et est intervenue lors des trois dernières Conférences de la Famille à Matignon.

Mandats actuels extérieurs

  • Depuis 2011 : Administratrice de Arts et Métiers ParisTech (anciennement ENSAM, École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers)
  • Depuis 2010 : Membre du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE)

Anciens mandats extérieurs

Parcours professionnel

Formation supérieure

  • 2011 - 2012 Session annuelle IHEST « sciences, société, puissance »
  • 2008 – 2009 IHEE session nationale sur la mondialisation et ses conséquences
  • 2007 - 2008 INTEFP auditrice 28e session « développement des services : défis et opportunités »
  • 2007 Assessment très haut potentiel
  • 1994 Premier prix du concours marketing des Dirigeants commerciaux de France (DCF)
  • 1993 Premier prix du concours marketing des Dirigeants commerciaux de France (DCF)
  • 1992 - 1994 École supérieure de management (ESM), major de promo au niveau français et major de promo du réseau européen

Décorations

Elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur le [6].

Notes et références

Voir aussi

Articles de journaux

  • Marc Landré, « Carole Couvert candidate à la présidence de la CFE-CGC », Le Figaro, (lire en ligne).
  • Michel Noblecourt, « Carole Couvert emporte la présidence de la CFE-CGC », Le Monde, (lire en ligne).
  • Reuters, « Carole Couvert prend la tête de la CFE-CGC », La Tribune, (Carole Couvert prend la tête de la CFE-CGC).
  • Frédérique Roussel, « À couteaux tirés, la CFE-CGC choisit Carole Couvert », Libération, no 9932, (lire en ligne).
  • Anne de Guigné, « Carole Couvert poussée vers la sortie à la CFE-CGC », Le Figaro, (lire en ligne).

Liens externes

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