Caquetoire

La chaise caquetoire ou caqueteuse, ou chaise à femme est un petit siège mobile et de style Renaissance utilisée par les femmes de condition pour caqueter (bavarder entre femmes).

Pour les articles homonymes, voir caquetoire (homonymie).

Histoire

Apparu dans la seconde moitié du XVIe siècle en France avec les meubles de style Henri II, c’est le premier spécimen de la chaise à bras munie d’accotoirs au XVIe siècle ou aussi du faudesteuil devenu le fauteuil en 1636. Mentionné dans les inventaires à partir de 1670, ce terme est utilisé depuis XIXe siècle pour désigner un petit fauteuil dont le siège est très large à l'avant et les bras arqués très ouverts pour permettre aux femmes de s'y asseoir avec leurs jupes à vertugadin (gros et large bourrelet de robe) maintenues rigides par un cerceau d'osier. Ce type de fauteuil est désigné au XVIe siècle dans certains inventaires comme chaises en façon de talemoussse (pâtisserie triangulaire) à cause de la forme trapézoïdale de leur siège[1].

Caractéristiques

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Siège à quatre pieds droits disposés en trapèze et reliés en partie basse par des traverses, sa forme a évolué. : les traverses basses et l'assise trapézoïdale par une ceinture parfois moulurées.[évasif] Le dossier est étroit, les accotoirs sont souvent courbés ou brisé et terminés par une volute supportée par une colonne verticale prolongeant les pieds avant. Il ne comportait aucune garniture fixe de tissus. Les spécimens les plus riches sont en noyer avec une ceinture courbe et ornée, des pieds avant tournés et un dossier sculpté.

Usages

Généralement placé près de l’âtre ou même sous le manteau de la cheminée, de part et d’autre du foyer.

Voir aussi

Notes et références

  1. G. Janneau, Les Sièges, Paris, 1967, pages 10-12.
  • Portail de l’ameublement
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.