Cap-Chat

Cap-Chat est une municipalité située dans la municipalité régionale de comté (MRC) de La Haute-Gaspésie dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine au Québec au Canada. La ville de Cap-Chat actuelle a été constituée le par le regroupement de la ville de Cap-Chat et de la municipalité de Capucins.

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Cap-Chat

Le village, le havre et le cap en soirée
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Subdivision régionale La Haute-Gaspésie
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Marie Gratton
2017-2021
Code postal G0J 1E0,
G0J 1G0 et
G0J 1H0 (Capucins)
Constitution
Démographie
Gentilé Cap-Chatien, ienne
Population 2 405 hab.[1] (2018)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 00″ nord, 66° 41′ 00″ ouest
Superficie 20 740 ha = 207,4 km2
Divers
Indicatif +1 367, 418 et 581
Code géographique 2404047
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Cap-Chat
Géolocalisation sur la carte : Québec
Cap-Chat
Géolocalisation sur la carte : Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Cap-Chat
Géolocalisation sur la carte : Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Cap-Chat
Liens
Site web Site officiel

    Toponymie

    Rocher Le Chat à Cap-Chat

    Il existe deux théories quant à l'origine du nom de la localité. La première est toute simple : le Cap-Chat, rocher ressemblant à un chat selon certains, en serait la souche. D'ailleurs, selon une légende, un chat se promenant sur la grève, tuait et dévorait de nombreux animaux. La fée-chat, passant par là, l'accuse d'avoir dévoré sa progéniture et le transforme en rocher pour l'éternité. Par contre, l'hypothèse la plus plausible y voit la déformation du nom d'Aymar de Chaste, lieutenant général de la Nouvelle-France en 1603[2],[3].

    Géographie

    Cap-Chat est situé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent sur la péninsule gaspésienne à 480 km au nord-est de Québec et à 215 km à l'ouest de Gaspé. La ville de Cap-Chat fait partie de la municipalité régionale de comté de La Haute-Gaspésie dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine[4].

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    Pont du village sur la rivière Cap-Chat à Cap-Chat en 1943

    Le nom de Cap-Chat est désigné pour la première fois sur une carte en 1612 sous le nom de « cap de Chate » par Samuel de Champlain. Le , Denis Riverin reçut en concession le fief de Cap-Chat. Il y exploita surtout la pêche au saumon[3].

    C'est en 1836 que six familles virent s'établir à Cap-Chat suivies par d'autres par la suite. Une mission catholique y était desservie à partir de Sainte-Anne-des-Monts. En 1842, le canton de Cap-Chat fut officiellement érigé. Le , la paroisse catholique est érigée canoniquement sous le nom de Saint-Norbert de Cap-Chat et son premier curé fut l'abbé Louis-Nicolas Bernier. La paroisse comprenait alors 600 habitants[3].

    En 1871, à la suite de nombreux naufrages, un phare est érigé à Cap-Chat. En 1878, les compagnies forestières Richardson et Russell s'installèrent à Cap-Chat en recevant une concession de 777 km2 pour l'exploitation du bois à destination de l'Angleterre. En 1899, Cap-Chat comprenait une population de 1 200 habitants[3].

    En 1916, le curé Louis-Octave Caron fit construire une église, puis, en 1928, un presbytère. Le , la municipalité du village de Cap-Chat se détacha de la paroisse[3].

    En 1930, Cap-Chat avait une population de 2 300 habitants[3].

    Origines de Capucins

    En 1859, Hippolyte Côté devint le premier à s'établir dans la baie des Capucins qui était fréquentée par des pêcheurs saisonniers depuis les années 1830 et il est suivi, l'année suivant, par une dizaine d'autres familles. C'est ainsi que, en novembre 1875, la paroisse catholique de Saint-Paul-des-Capucins fut érigée canoniquement. En 1915, la municipalité de Capucins est officiellement créée[3].

    Au début du XXe siècle, l'élevage du porc devint la principale activité économique de Capucins, surtout pour alimenter les postes de la Côte-Nord. La culture de la pomme de terre et de l'orge était également importante afin de nourrir les porcs[3].

    Histoire récente

    Le , la ville de Cap-Chat et la municipalité de Capucins ont été amalgammées pour former la ville actuelle[2].

    Démographie

    Église de Cap-Chat
    Évolution démographique
    1996 2001 2006 2011 2016
    3 1272 9132 7772 6232 476
    (Sources : [5],[6])

    Économie

    Éole, la plus haute éolienne à axe vertical au monde avec une hauteur de 110 m

    Cap-Chat est connu pour la production d'énergie éolienne. On y trouve une partie du parc éolien Le Nordais, l'autre partie étant à Matane, qui comprend 74 éoliennes à Cap-Chat[7]. À l'est du parc, se trouve Éole, la plus haute éolienne à axe vertical au monde avec une hauteur de 110 m[3].

    Administration

    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[8].

    Cap-Chat
    Maires depuis 2003
    Élection Maire Qualité Résultat
    2003 Judes Landry Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2013 Voir
    2017 Marie Gratton Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Galerie

    Personnalités

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », sur mamh.gouv.qc.ca, (consulté le )
      2. Toponymie : Cap-Chat
      3. Jean-Marie Fallu, Une histoire d'appartenance : La Gaspésie, vol. 7, Sainte-Foy (Québec), Les Éditions GID, , 557 p. (ISBN 2-922668-37-1), p. 77-85.
      4. Répertoire des municipalités : Cap-Chat
      5. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Cap-Chat, V » (consulté le )
      6. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Cap-Chat, V » (consulté le )
      7. « Le Nordais », sur TransAlta (consulté le ).
      8. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux

      Annexes

      Bibliographie

      • Steeve Landry (préf. Patrice Michaud, photogr. Jérôme Landry), Cap-Chat, Gaspésie : histoire et attraits touristiques, Québec, Les Éditions GID, , 179 p. (ISBN 9782896342174).

      Articles connexes

      Liens externes

      • Portail de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
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