Canon de 10,5 cm Flak 38

Le canon de 10,5-cm Flak 38 est un canon antiaérien allemand utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Mise en service en 1936, une version améliorée a été introduite en 1937 sous le nom de 10,5-cm Flak 39[1].

10,5-cm Flak 38

Exposition d'un canon 10,5-cm Flak 38.
Caractéristiques de service
Type Canon antiaérien
Service 1937 - 1962
Utilisateurs  Reich allemand (1936-1945)
 Marine nationale (1953-62)
Conflits Seconde Guerre mondiale
Production
Concepteur Rheinmetall
Année de conception 1933
Constructeur Rheinmetall
Production 1936 – 1945
Exemplaires produits environ 4 200
Variantes 10,5 cm FlaK 39
Caractéristiques générales
Poids du canon et de l'affût 10,224 t
Longueur du canon seul 5,547 m
Longueur en calibre L/63
Longueur du canon et de l'affût 6,648 m (statique)
Largeur du canon et de l'affût 2,4 m
Hauteur du canon et de l'affût 2,9 m
Support Plateforme statique
Affut sur roues
Calibre 105 mm
Cadence de tir 15–18 obus par minute
Vitesse initiale 881 m/s
Portée maximale 17600 m. en tir horizontal, 11 400 m en tir d'altitude
Munitions Obus explosif 105 × 769 mm de 15,1 kg
Hausse -3° to +85°
Azimut 360°
Mécanisme Culasse semi-automatique à glissement horizontal
Syst. d'absorption du recul Système hydropneumatique (version terrestre)
Servants 10

Développement

Version terrestre

Le Flak 38 a été présenté comme un concurrent du FlaK 18 de 8,8 cm. Dans ce rôle, il s'est avéré trop lourd pour une utilisation sur le terrain tout en ayant des performances à peu près similaires à celles du 88 mm, il a donc été utilisé principalement dans les montages statiques[1].

Le Flak 39 était une version améliorée, qui a remplacé le système de pointage électrique par un système mécanique.

Version navale

Le 10,5 cm SK C/33 a été utilisé par la Kriegsmarine. Associé au Flak 38, il a été installé sur les classes de cuirassés Bismarck et Scharnhorst ainsi que sur les croiseurs des classes Admiral Hipper et Deutschland. Après la guerre, il fut utilisé pendant quelques années par la Marine nationale française sur les destroyers reconstruits Guichen et Chateaurenault. À la fin des années 40, les Français prévoyaient également d'équiper le cuirassé Richelieu de douze de ces tourelles, mais le projet fut annulé en raison d'une pénurie de crédits.

Ils étaient montés en affûts doubles sur un support triaxial à propulsion électrique, destiné à compenser le mouvement du navire et à maintenir un verrouillage sur la cible prévue. L’affût n'était pas correctement étanche ceux-ci étaient ouverts aux intempéries et à la houle, entraînant une charge d'entretien élevée.

Notes et références

  1. Chris Bishop, The encyclopedia of weapons of world War II, Sterling Publishing Company, , p.153.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Terry Gander et Chamberlain, Peter, Weapons of the Third Reich : An Encyclopedic Survey of All Small Arms, Artillery and Special Weapons of the German Land Forces 1939–1945, New York, Doubleday, (ISBN 0-385-15090-3)
  • Ian V. Hogg, German Artillery of World War Two, Mechanicsville, PA, 2nd corrected, , 304 p. (ISBN 1-85367-480-X)

Liens externes

  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail des armes
  • Portail de l’Allemagne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.