Camille Flers

Camille Flers, né le à Paris et mort le à Annet-sur-Marne (Seine-et-Marne)[1], est un peintre paysagiste français, de l'École de Barbizon.

Biographie

rue des Amandiers à Paris, Camille Flers est le fils de Jean Charles Flers, caissier puis directeur de la manufacture de porcelaine Nast, et de Marie Thérèse Bloufflerd, originaires d'Annet-sur-Marne. Flers est l'élève de Joseph François Paris (1784–1871)[2] et apprend l'art du pastel avec un pastelliste de l'école de Maurice Quentin de La Tour. Flers débute au Salon de 1831 où il envoie son Village de Pissevache. Il expose ensuite ses paysages et ses pastels au Salon jusqu'en 1863.

Engagé comme cuisinier sur un bateau, il part pour le Brésil en 1821. À Rio de Janeiro, il est cuisinier, puis peintre et enfin danseur au théâtre impérial. Il revient en France en 1823, en passant par Cadix. Le 11 novembre 1826, à Paris, il épouse Louise Adèle Clauss, fille de Jean Marx Clauss, fabricant de porcelaine au numéro 8 rue de la Pierre-Levée à Paris, et de Odille Seeger, fille et petite fille de peintres et chimistes en porcelaine et faïence de la manufacture de Niderwiller.

Flers est l'aîné de l'école naturaliste[3] de 1830. Ce « romantique-naturaliste », tel qu'il se dénomme lui-même, est l'un des premiers à travailler sur le motif en forêt de Fontainebleau, à Barbizon, où il rejoint Jacques Raymond Brascassat (1804-1867), Antoine-Louis Barye (1795-1875) ou Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860). Il n'habitera à Paris qu'en hiver et cela pendant sept ans. À partir de 1848, il est considéré comme un des maîtres[réf. nécessaire] du mouvement réaliste.

Camille Flers est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (35e division).

Distinctions

Collections publiques

  • Autun, musée Rolin : Noisetiers sur le bord de la Bresle à Aumale, 1861, huile sur toile[5]
  • Dijon, musée Magnin :
    • Paysage avec une ligne de maisons, 1852, pierre noire[6]
    • Vieilles maisons, vers 1829, plume et mine de plomb[7]
  • Paris, musée du Louvre :
    • Paysage, environs de Paris, 1854, huile sur toile[8]
    • Paysage avec une barque sur une rivière, fusain[9]
    • Paysage de campagne, 1842, mine de plomb, aquarelle[10]
Dates non documentées

Expositions

Élèves

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • Pierre Miquel, Le Paysage français au XIXe siècle, Collection « L’école de la Nature », Tomes I, Éditions de la Martinelle, Maurs-La-Jolie, 1975

Notes et références

  1. Archives départementales de Seine-et-Marne, acte de décès n°30 dressé le 27/06/1868, vues 198 et 199 / 310
  2. Peintre italien naturalisé Français, élève de Jean-Victor Bertin.
  3. C'est-à-dire l'école des premiers peintres à travailler en plein air d'après nature, à ne pas confondre avec le mouvement naturaliste du dernier quart du XIXe siècle, qui fait suite au réalisme.
  4. Dossier LH/981/67. Ministère de la Culture, Base Léonore.
  5. « Noisetiers sur le bord de la Bresle à Aumale », notice no 01610000229, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. « Paysage avec une ligne de maisons », notice no 50110001153, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « Vieilles maisons », notice no 50110001154, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. « Paysage, environs de Paris », notice no 00000106446, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Paysage avec une barque sur une rivière », notice no 50350015072, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Paysage de campagne », notice no 50350036865, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. Olivier Meslay, « Constable et la France », Dossier de l'Art, , p. 64

Liens externes

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