Côte-de-l'Or danoise

La Côte-de-l'Or danoise(da) Danske Guldkyst ou Dansk Guinea — est le nom donné aux emplacements et comptoirs danois en Côte de l'Or, en Afrique de l'Ouest, dans l'actuelle région sud-est du Ghana.

Carte maritime de la Côte-de-l'Or, où sont portés tous les comptoirs européens (vers 1700).

Quelque temps après la fin de l'union du Danemark-Norvège, les territoires sont vendus aux Britanniques en 1850.

Histoire

Les années 1640

La Côte-de-l'Or danoise se dessine dans le cadre de la guerre de Torstenson qui opposa entre 1643 et 1645 entre l'Empire suédois et le royaume du Danemark et de Norvège à la fin de la guerre de Trente Ans et qui reprend entre 1655 et 1660 sous forme de la Première guerre du Nord.

Dès les années 1640, des bateaux isolés partaient de Gluckstadt, dans l'estuaire de l'Elbe, dans le Brandebourg[1], fondée par Christian IV de Danemark en 1617 et fortifiée en 1620 comme centre commercial, en compétition avec Hambourg, située également sur l'Elbe[1]. Ces navires partaient pour la Guinée, grâce à des licences délivées par le roi de Danemark, avec des marchands hambourgeois comme actionnaires et coarmateurs, mais aussi des bailleurs de fonds d'Amsterdam. Parmi eux, le dernier partir en décembre 1649.

Côté suèdois, dès 1648, les navires Christina et Stockholm furent envoyés par le célèbre métallurgiste wallon installé en Suède, Louis De Geer, vers la Guinée[1].

Le second revint de la Barbade au printemps 1650 avec 166 défenses d'éléphant, 20 livres d'or et 33370 livres de sucre brun, revendus à Hambourg[1]. Un éventuel groupe d'esclaves amené au voyage aller n'est pas mentionné. Il n'existe pas encore à l'époque de filière d'exportations d'esclaves au départ de la Côte de l'or. Quelques travaillent pour les Portugais puis les Hollandais dans les forts ou le transport des marchandises vers les sites aurifères mais tous ont été amenés d'autres régions

Le navire en a peut-être amené, achetés dans les forts, car le flux d'arrivée d'esclaves à la Barbade par des navires anglais, actif en 1644-1646 venait de se tarir, au moment précis où la production du Brésil du sucre était quasiment réduite à zéro, faisant flamber son prix et s'envoler la production de la Barbade. Les courants maritimes gênant le retour d'Afrique amenaient aussi parfois les navires à effectuer un long détour par l'Ouest et la Caraïbe, pour en ramener du sucre ou du tabac, aux époques où sa valeur avaient augmenté.

Les années 1650

Ce n'est qu'une décennie après les suédois que les Danois furent introduits par Henry Caerlof, un ancien salarié des Hollandais, qui travailla ensuite pour les suèdois pour une troisième nation, le Danemark. En 1650, le roi local avait en effet noué des liens d'amitié avec ce navigateur et marchand hollandais d'origine polonaise[2]. Le commerce avec les Européens lui permit par la suite d'acquérir, en échange d'or puis d'esclaves, des mousquets et de la poudre[3].

Auparavant, Henry Caerlof travaillait pour une Compagnie suédoise d'Afrique, qui obtint sa première charte (1649 à 1654) « pour les voyages à destination de l'Afrique, de l'Amérique et d'autres îles lointaines dans l'Atlantique, principalement la Barbade »[1], déjà fréquentée en 1648 par le navire de Louis de Geer qui en ramène du sucre. Le point de départ l'organisation[1] et pour la navigation devait être la ville de Stade, également dans l'estuaire de l'Elbe, dans le Brandebourg[1], alors en partie sous domination suédoise[1].

Le groupe était formé autour de Laurens de Geer[4], fils de Louis De Geer[4] et propose de nouveaux comptoirs comme Butri en Ahanta et Jumore en Appolonie[4]. Henry Caerlof compte aussi sur la Compagnie suédoise d'Afrique pour bâtir le futur Fort Christiansborg, d'abord appelé Fort Osu. Les comptoirs suédois furent construits dans les environs d'Elmina, pour bénéficier des relations d'Henry Caerlof[1].

Mais en 1652 et 1653, les Anglais capturèrent les navires de la Compagnie suédoise d'Afrique[1], auxquels des commerçants hambourgeois étaient probablement encore intéressés[1]. Elle obtint cependant une nouvelle charte en 1655[1] et vers la fin des années 1650, le vieux fort anglais de Kormantin est pris par des colons suédois. L'or qu'ils y trouvent paie la rançon de l'un des leurs.

Les liens commerciaux des Danois avec l'île anglaise de la Barbade aux Antilles, ont souffert durablement des conséquence de la Première Révolution anglaise, qui voit le Parlement contrôler le commerce des colonies britanniques. Dès 1643, il a prélèvé 25 % des « rentes annuités et offices »[5], notamment coloniaux, pour financer un énorme effort de construction de navires[6], l'Angleterre construisant plus de navires dans les quatre premières années de la décennie 1640 qu'au cours des 25 précédentes. Puis en août 1650, un embargo a visé les trois colonies qui reconnaissent Charles II d'Angleterre, dont le père vient d'être jugé et décapité: la Barbade, les Bermudes, et la Virginie[7] et un blocus maritime de la Barbade est maintenu pendant des mois à la fin 1650 afin d'affaiblir les royalistes et couper leurs liens avec ceux qui sont restés en Angleterre tandis qu'une loi du créée une taxe de 15 % sur toutes les cargaisons marchandse, pour financer leur protection sous forme de convois escortés par des navires de guerre. Dans la foulée le premier des Actes de navigation est voté le [7], venant consolider la croissance de la Royal Navy[8].

Les Hollandais, très liés eux aussi au commerce de l'île anglaise de la Barbade aux Antilles, ont réagi aux captures de leurs navires par la première guerre anglo-néerlandaise, qui a duré de 1652 à 1654, débouchant sur la domination anglaise dans la Mer des Caraïbes.

L'évolutions des forts de la Gold Coast dans la seconde moitié du XVIIème siècle

Bien avant de servir à la traite négrière, les forts africains furent organisés par les Européens pour réduire au maximum le temps des expéditions commerciales[9] et ainsi le risque des maladies tropicales[9], la communauté marchande restant marquée par le souvenir d'une expédition de commerçants anglais qui en 1553 avaient perdu une centaine d’hommes sur 140[9] et dû abandonner deux de leurs navires par manque de marins[9].

Les navires pouvaient charger les marchandises pour le voyage de retour, mais aussi l'eau douce, et le jus de citron, pour lutter contre le scorbut[9], sans avoir à accoster[9], directement à partir des entrepôts et citernes, construits en surplomb pour cela[9], permettant un demi-tour sûr et rapide de l’expédition[9]. Le fort, organisé comme un château féodal[9], était par ailleurs abrité des moustiques porteurs de paludisme et de fièvre jaune[9] et permettait une escale pour des soins et des réparations[9]. Dans le fort hollandais d'Elmina, en 1646, le gouverneur était intéressé aux ventes de jus de citron[9]. Son succès? depuis l'installation hollandaise de 1637, a inspiré les autres pays européens dans les décennies suivante. En juin 1641, les derniers Portugais du Fort Saint-Antoine d'Axim[4] se rendirent au Général Ruychaver en promettant qu'ils « ne reçoivent plus rien de la part des Portugais»[4], la garnison s'était réfugiée chez les «Encasser» africains, pour mener six mois une guérilla contre les Hollandais[4] avant de fuir en août 1641 sur un vaisseau anglais[4]. Les forts hollandais de la côte africaine, véritables entreprises polyvalentes avec ateliers et cultures[9], employaient 223 Engagés Blancs et près de 600 esclaves (491 hommes et 239 femmes et enfants), dont 183 pour celui d'Elmina et 156 pour Fort d'Axim, le reste se répartissant dans d'autres forts annexes[9].

Au milieu du siècle, l'Europe connait une "famine monétaire", car l'afflux d'argent métal de la mine géante du Potosi péruvien a commencé à se tarir, lentement dans les années 1620[10] puis rapidement[11],[12]. L'or africain, qui était éclipsé partiellement par l'argent péruvien depuis un demi-siècle, est alors extrêmement recherché, d'autant que les réserves monétaires ont été vidées par le prolongement de la guerre de Trente Ans, effectuée essentiellement par des mercenaires. C'est la raison de l'accumulation dans la seconde moitié du XVIIe siècle, sur 450 kilomètres de Gold Coast (actuel Ghana), d'une centaine de postes de traite (châteaux, forts et postes moins importants)[9], entremêlés, parfois en alternance d'une nation à l'autre, presque régulière le long du rivage[9], dont une douzaine suédois et danois, grands et petits[9].

Au-delà, au contraire, sur la future "côte des Esclaves" une longue succession de lagunes et de marécages, n'avait pas encore un seul établissement européen permanent[9]. Le fait que ces pays aient voulu rapidement concurrencer la Hollande dans la recherche d'or en Afrique et d'épices dans l’océan Indien[9] s'est ajouté à l'émergence de leurs opérations commerciales en Amérique[9], dès les années 1630 pour les Anglais et Français, la décennie suivante pour les Suédois et Danois du Brandebourg. Lorsque le Duché de Courlande a par exemple décidé de coloniser Tobago, sa compagnie a entretenu un fort en Gambie[9]. Les plupart des forts de la Gold Coast, mal implantés et sans préparation sérieuse[9], ont été abandonnés[9] ou ont changé de propriétaire rapidement[9].

Ces forts importaient quelques esclaves qui servent à transporter les marchandises, parfois lourdes, échangés contre de l'or[9], notamment le fer et le cuivre dont la Scandinavie est alors excédentaire. Mais ils n'en exportent pas, sauf prélèvement exceptionnel sur leur main d'oeuvre, faute de filière locale. Le premier poste de traite négrière portugais, sur l’île saharienne d’Arguin, 2000 kilomètres plus au Nord, n’est jamais devenu important[9] mais c'est vers lui qu'en 1518 un négociant portugais en or avait dû se tourner pour obtenir un quarantaine de jeune esclaves à utiliser comme transporteurs[9] .

Anxieux d'obtenir de l'or des Africains de la Gold Coast, les Portugais puis les Hollandais ont d'abord au XVIe siècle l'interdiction formelle de les réduire en esclavage. Mais les politiques discordantes des occupants ou de leurs alliés locaux augmentèrent par ailleurs considérablement le risque d’attaque contre chaque garnison[9] mais aussi de conflits inter-africains[9] . Les population locales découvrirent que des fusils et des munitions pouvaient leur être délivrés[9] pour voler des marchandises tout en pouvant, en cas de rétorsion trouver refuge sous la protection des murs et du canon du Fort[9].

Quand la croissance de l'économie sucrière se fait moins forte dans les années 1650, les rivalités s'aiguisent. La plupart des marchands qui vont alors se tourner vers le trafic négrier, en ajoutant quelques esclaves, voire quelques dizaines, à condition d'avoir encore de la place sur le bateau[9], n'ont pas les moyens d'entretenir un fort et ce sont des compagnies spécialisées qui tenteront d'effectuer cette transition dans les années 1670 en jouant le rôle de grossistes[9]. Les années 1660 et la décennie suivante voient une évolution importante de la Côte-de-l'Or, sous l'impulsion des Britanniques[9] , qui y investissent au plan militaire et s'emparent de nombreux forts des autres nations[9] mais acceptent ceux pris par les Danois, avec qui ils ont des liens d'affaires dans l'île antillaise britannique de la Barbade. L'Angleterre et la Hollande étant en guerre entre 1665 et 1667, qui a pour principal enjeu la maîtrise des principales routes commerciales maritimes, conclue par le traité de Bréda le , chacun à son tour envoyé des expéditions navales à laquelle tout fort de simple résistance moyenne a cédé après peu ou pas de résistance[9].

Les évolutions de la politique danoise en Afrique

Au cours de cette période, les villes d'Altona et Glückstadt (Allemagne), deux fondations danoises, concurrentes de Hambourg, situées plus en aval sur le cours inférieur de l'Elbe[1] vont participer à nouveau aux initiatives danoises, qui firent pendant aux expéditions suédoise de Guinée[1].

Le 28 mars 1659, le surintendant des postes danoises Paul Klingenberg, conseiller de l'Amirauté au Danemark[1], signe à Hambourg un texte par lequel Carloff abandonne ses conquêtes en Guinée à une nouvelle Compagnie africaine de Glückstadt (Allemagne)[1], dirigée par le neveu de Paul Klingenberg et le marchand Jacob del Boe[1], à laquelle la Couronne donne sa charte[1].

Jost Cramer, chef de la première expédition partie de Glückstadt (Allemagne)[1], fonde les forts de Fort Fredriksborg et Fort Cong dans le territoire du Dey de Fetu[1], puis un autre dans le royaume de Sabu[1], dans le golfe de Guinée. Le , ils s'emparent de deux forts suédois qu'ils renomment Fort Christiansborg et Carlsborg, administrés par la Compagnie suédoise d'Afrique depuis 1650.

Le premier bateau revient le 28 juin 1660 à Glückstadt (Allemagne)[1] et la charte est actualisée le 8 septembre 1660, pour viser l'Afrique entière[1], puis à nouveau le 3 octobre 1665[1]. Entre-temps, leS forts du rival suédois ont disparu: en 1663, les Hollandais avec l'aide des indigènes s'en emparent après un long siège[1] et acceptent ensuiter de verser une indemnité de 140000 riksdaler pour que la Suède abandonne tout commerce avec l'Afrique[1].

Carlsborg est récupéré en 1664 par les Britanniques qui prennent le contrôle de nombreux forts de la région, où les Français, les Suèdois, les Portugais et les Courlandais sont désormais, mais en 1665, donnent aux Danois le libre commerce à Cape Coast et autres forts de la côte guinéenne[1], dans le cadre de la Deuxième guerre anglo-néerlandaise (1665-1667). Les Pays-Bas abandonnent aux Danois au même moment, en février 1666, leurs comptoirs de Cape Coast, Takoradi et Anomabo mais gardent Christiansborg et Frederiksborg, pour une durée déterminée puis y renoncent définitivement[1].

A la fin des années 1660, plusieurs membres de la communauté juive marchande du Brandebourg émigrent à la Barbade[13]. Parmi eux, Moses Namias de Amburgo, connu à Récife et enterré à la Barbade en 1672[13] et plusieurs descendants de Moses Gideon Obediente , poète et linguiste, auteur de la "Grammaire Hebraïque" à Hamburg en 1633[14], dont l'un est parti ensuite à Nevis puis à Londres[14]. Un historien a identifié dans cette communauté une dizaine de demande de soutiens aux membres partis pour la Barbade entre 1668 et 1677[13].

En 1679, une loi de la Barbade interdit aux Juifs de posséder des esclaves, alors qu'ils n'avaient déjà pas le droit de faire travailler des Engagés blancs[13]. Ils sont alors environ 200 dans l'île, une cinquantaine de familles[13], dont certaines passées par le Brésil Hollandais[13]: le Dr Moses Hiskia de Mercao et son frère Isaac de Mercado, naturalisé en 1675 à Amsterdam[13],[14], étaient fils du docteur Abraham de Mercado, expert en raffinage de sucre, qui au Brésil hollandais avait dénoncé en 1640 une conspiration des planteurs de sucre portugais contre l'administration[13].

Au moins trois juifs du Brandebourg arrivés à la Barbade partirent à Nevis[14] et plusieurs à la Jamaïque, dès les années 1660 concernant Benjamin Bueno de Mosquita[14], arrivé probablement avec le gouverneur de la Barbade Thomas Modyford, qui débarque à la Jamaïque le 4 juin 1664 avec 700 de ses esclaves, peu après la période de compromis avec les esclaves fugitifs (1660-1663), qui entraine une réduction de l'insécurité à la Jamaïque, devenue territoire sucrier qune décennie plus tard. Avant 1655, le gouverneur de la Jamaïque Manzuela avait recruté quelques Nouveaux chrétiens Portugais pour s'installer sur la côte sud et y developper des plantations de sucre, mais sans succès[14].

Les réseaux de commerce du sucre se centralisent ensuite à Londres et les ports de Bristol et Liverpool contrôleront la totalité des importations de sucre en Angleterre avant la fin du siècle, détrônant Lisbonne et Amsterdam[14]. Egalement originaire du Brandebourg, puis venu à la Barbade, Moses Israël Pacheco, a fondé la communauté juive de NewPort, au Rhode Island[13], qui deviendra au siècle suivant un port esclavagiste, important du de la mélasse des Antilles pour faire du Rhum, en échange d'esclaves trafiqués dans différentes îles de l'Atlantique.

En 1668, les autorisations officielles du Danemark mettent en avant en avril le nom d'un directeur de la compagnie, le « Patriarche Jacob »[1], puis un « passeport pour le Combat de Jacob » (Kampf Jakobs), en septembre[1], et dès le 26 janvier 1669 les directeurs de la Compagnie doivent recourir à un acte pour contraindre ses bailleurs de fonds à payer 25 % des sommes souscrites avant 3 mois[1], en raison d'un manque de capitaux menaçant l'activité commerciale[1]. La même année, une cour d'arbitrage de Brème réduit de 40% l'indeminité réclamée la Compagnie hollandaise des Indes occidentales[1].

Les années 1670

Le 17 juin 1671, le nouveau roi du Danemark Christian V renouvela encore une fois les privilèges des directeurs et actionnaires de la compagnie 40. Mais on poursuivait déjà d'autres projets.

Le 21 décembre 1672, la Compagnie de Glûckstadt fut abolie et remplacée[1] et les marchands de l'Elbe marginalisés[1]. La politique coloniale avait depui deux ans été transférée à Copenhague[1], où fut créée en 1670 une Compagnie des Indes orientales puis le 11 mars 1671, une Compagnie danoise des Indes occidentales, qui colonise en 1672 l'île de Saint-Thomas[1].

Les années 1680 : Côte de l'Or brandebourgeoise

Les Danois ayant repris leur commerce, les Brandebourgeois trouvent de nouvelles formes pour le poursuivre. Aux alentours de 1680, la marche électorale de Brandebourg, le cœur du futur royaume de Prusse, crée une société à charte, la compagnie africaine brandebourgeoise (Brandenburgisch-Africanische Compagnie). En , elle fonde une petite colonie en Afrique occidentale consistant en deux établissements sur la Côte de l'Or dans le Golfe de Guinée, l'actuel Ghana :

  • Fort Groß Friedrichsburg (de), aujourd'hui Princess Town : de 1682 à 1717, qui devient la capitale de la colonie ;
  • Fort Dorothea, aujourd'hui Akwida ou Akoda ou Akwidaa (en fanti). Dans la langue locale, l'ahanta : Ezile : d'avril 1684 à 1687, de 1698 à 1711, d'avril 1712 à 1717 (avec une occupation hollandaise de 1687 à 1698)

Les gouverneurs allemands pendant cette période brandebourgeoise étaient :

  • -1683 : Philip Peterson Blonck
  • 1683-1684 : Nathaniel Dillinger
  • 1684-1686 : Karl Konstantin von Schnitter (de)
  • 1686-1691 : Johann Niemann

XVIIIème siècle

En 1734 est fondé Fort Frendensborg (en), l'actuelle Old Ningo (en). Puis en 1784, sont établis Fort Prinsensten et Fort Kongensten. Enfin, en 1787, est fondé Fort Augustaborg[réf. nécessaire].

XIXème siècle

L'ensemble de ces comptoirs fut vendu aux Britanniques en 1850[réf. nécessaire].

Voir aussi

Notes et références

  1. "La Place de l'Elbe inférieure dans le commerce triangulaire au milieu du XVIIe siècle", par Hermann Kellenbenz, dans la revue d'histoire Outre-Mers en 1975
  2. Le Ghana, par Patrick Puy-Denis, page 66
  3. Danish sources for the history of Ghana, 1657-1754, Volume 30, Partie 1, par Ole Justesen et James Manley
  4. "La « Juridiction » du Fort Saint-Antoine d'Axim" par Albert van Dantzig dans la revue d'histoire Outre-Mers en 1979
  5. The century of revolution, 1603-1714, par Christopher Hill, page 157.
  6. The Command of the Ocean. A Naval History of Britain, 1649-1815, par Nicholas A. M. Rodger.
  7. « La Guerre civile anglaise et la Virginie », par Carla Pestana, professeur d’histoire à l’Université de Miami.
  8. Dziembowski, Edmond, « The Command of the Ocean. A Naval History of Britain, 1649-1815 », sur revues.org, Annales historiques de la Révolution française, Armand Colin, Société des études robespierristes, (ISSN 0003-4436, consulté le ), p. 203–205.
  9. "Fortified trade-posts: the English in West Africa, 1645-1822 " par A.W. Lawrence; en 1969, Smithsonian Institution Libraries, tiré de son livre de 1963 "Trade Castles and Forts of West Africa"
  10. "Les Amériques - Tome 1: Du Précolombien à 1830, Volume 1" par Michel BERTRAND, Jean-Michel BLANQUER, Antoine COPPOLANI, Isabelle VAGNOUX, aux Editions Robert Laffont, en 2016
  11. "Sur les traces de l'argent du Potosí" par Emmanuel Le Roy Ladurie, Jean-Noël Barrandon, Bruno Collin, Maria Guerra et Cécile Morrisson, dans la revue Annales en 1990
  12. "Potosí, la mangeuse d’hommes. En Bolivie, cinq cents ans de conquête de l’argent", par Grégoire Vilanova, dans la revue Z
  13. "The Jewish Nation of the Caribbean. The Spanish-Portuguese Jewish Settlements in the Caribbean and the Guianas" par Mordehay Arbell en 2002 aux éditions Gefen Pub
  14. "Amsterdam's Sephardic Merchants and the Atlantic Sugar Trade in the Seventeenth Century" par Yda Schreuder, en 2018 aux Editions Springer International Publishing
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