César Benattar

César Benattar (arabe : سيزار بن عطار), né en 1868 et décédé en 1937, est un écrivain tunisien.

Cet article possède un paronyme, voir Benatar.

Avocat au barreau de Tunis[1], il publie avec Abdelaziz Thâalbi et Hédi Sebaï L’Esprit libéral du Coran[2] (1912) qui plaide en faveur de l’éducation des filles et de la suppression du hijab[3].

En 1923, il édite à Paris Le Bled en lumière, un recueil de contes qui fait une large place au folklore des Juifs tunisiens[1]. Il rédige également une étude intitulée « Les colonies israélites de Tunisie » publiée dans Histoire de la ville de Tunis de Roger Dessort en 1926[1]. L’année suivante, il écrit un conte appelé Le cinéma aux enfers qui fait un bilan du protectorat français de Tunisie, mettant en scène des personnalités comme Mustapha Khaznadar, Kheireddine Pacha et Charles Lavigerie[4].

Références

  1. Paul Sebag, Les noms des Juifs de Tunisie. Origines et significations, éd. L’Harmattan, Paris, 2002, p. 37 (ISBN 2747525953).
  2. [image] Image de la couverture du livre L’Esprit libéral du Coran.
  3. Michel Camau et Vincent Geisser, Habib Bourguiba. La trace et l’héritage, éd. Karthala, Paris, 2004, p. 106 (ISBN 2845865066).
  4. [PDF] Guy Dugas, Bibliographie critique de la littérature judéo-maghrébine d’expression française (1896 - 1990), éd. L’Harmattan, Paris, 1992, p. 29 (ISBN 2738413358).

Bibliographie

  • Guy Dugas, Entre Djeha et Cagayous. La littérature judéo-maghrébine d’expression française, éd. L’Harmattan, Paris, 1991.

Liens externes

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