Bury (Belgique)

Bury est établi sur l’ancien diverticule romain Blicquy-Tournai. On y a même découvert de la céramiques sigillées (1ère moitié du Ier siècle de notre ère) provenant de diverses sépultures.

Les premiers écrits mentionnant le village de Buria, remontent à 1147. La chapelle est signalée en 1186 comme faisant partie du doyenné de Saint-Brice à Tournai et la seigneurie dépendant de Leuze. Au Moyen-âge, le village est traversé par l'axe "Gand-Valenciennes" ce qui lui permet d'accueillir quelques fabricants de bas à domicile. En 1767, une manufacture de bas occupe même quelques 80 personnes.

Cette terre appartenait aux Visart de Bocarmé (château de Bitremont). En septembre 1753, l’un des membres de cette famille obtient de Marie-Thérèse d'Autriche des lettres de noblesse érigeant ses terres en comté.

Au début du XIXe siècle, on compte quatre briqueteries, des sablières, deux moulins et une fabrique de pipes. Dans l'entre-deux-guerres, les briquetiers sont au nombre de cinq. La situation économique défavorable de l'après la dernière guerre, contraint la population a se rendre dans les usines de Péruwelz et Leuze pour travailler.

Le village est également tristement célèbre pour avoir été le théâtre du premier crime à la nicotine au monde.

• https://histoire-peruwelz.jimdofree.com/histoire-du-territoire/les-villages/bury/
• 2009. « Bury » dans « Histoire & Patrimoine des communes de Belgique, province du Hainaut ». Bruxelles, éditions Racines, pp. 476/477.

• 1996. « Bury ». Dans revue du cercle des Deux Vernes, n°0 (1996/1), Wiers, éd. du Cercle des Deux Vernes, pp. 11-12.

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