Brigitte Henriques

Brigitte Henriques, née Brigitte Olive le , est une joueuse internationale de football et dirigeante sportive française. Le , elle devient la première femme présidente du Comité national olympique et sportif français en succédant à Denis Masseglia.

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Brigitte Henriques
Biographie
Nom Brigitte Olive
Nationalité Française
Naissance
Saint-Germain-en-Laye
Poste milieu de terrain
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1983-1992 Féminine Poissy JS
1992-1997 FCF Juvisy
1997-1999 ASJ Soyaux
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1988-1997 France 15 (0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Elle est auparavant vice-présidente déléguée de la Fédération française de football à partir de 2017 (après en avoir été secrétaire générale, en charge de développement du football féminin depuis 2011).

Avant d'être élue à la présidence, elle est la première vice-présidente du CNOSF en charge du « développement des pratiques ». Secrétaire générale du Fondaction du Football depuis 2014, elle est la vice-présidente du comité local d'organisation Coupe du monde en 2019.

Carrière

Elle a joué à la JSF Poissy puis au FCF Juvisy, avec qui elle remporte trois titres de championnes de France (en 1994, 1996 et 1997), avant de terminer sa carrière à l'ASJ Soyaux[1].

Elle a été sélectionnée 31 fois en équipe de France entre 1988 et 1997 (quinze matchs officiels et seize matchs amicaux, première sélection le contre l'Italie, en match amical). Elle ne peut jouer l'Euro 1996 pour cause de blessure[1].

Elle a été professeure d'EPS agrégée de 1993 à 2011, en parallèle de sa carrière de joueuse et à la suite de celle-ci, avant d'évoluer vers des postes de dirigeante dans le milieu du football[1].

Après avoir obtenu son diplôme d’entraîneur de football DEF (licence A UEFA), elle s'est d'abord occupée de 2002 à 2003 de la formation de jeunes joueuses à Clairefontaine en tant qu’entraîneur adjointe. Elle a ensuite été manager général de la section féminine du Paris Saint-Germain de 2008 à 2010 (premier titre du PSG en Coupe de France féminine)[1].

En 2011, Noël Le Graët lui confie le poste de secrétaire général de la FFF. Elle est alors en charge de la féminisation du Football et du développement du Football féminin, et responsable du dossier « Sport et Handicap » et « Football à l’école ». En 2013, le Plan Fédéral de féminisation de la FFF obtient un prix décerné par le Ministère des Sports pour la meilleure stratégie et développement du sport féminin. En , elle devient vice-présidente de la Fédération française de football[1].

Vice-présidente du CNOSF lors du troisième et dernier mandat de Denis Masseglia (2017-2021), elle se porte candidate à la présidence de l'institution. Le , elle est élue présidente du Comité national olympique et sportif français en s'imposant dès le premier tour du vote lors de l'assemblée générale élective de l'institution, avec 57,87 % des suffrages exprimés[2], face aux trois autres candidats : Thierry Rey (19,26 %), Emmanuelle Bonnet-Oulaldj (16,05 %) et Patrice Martin (6,82 %)[3]. Elle devient la première femme présidente du CNOSF créé en 1972[2], qui par filiation, existe depuis 1894 et sa création par Pierre de Coubertin. Elle succède à Denis Masseglia[2].

Distinctions

Notes et références

  1. « Brigitte Henriques, présidente du CNOSF », sur cnosf.franceolympique.com (consulté le )
  2. AFP, « Brigitte Henriques élue présidente du CNOSF : première femme à accéder à ce poste depuis 1972 », sur eurosport.fr, (consulté le )
  3. Rachel Pretti, « Brigitte Henriques élue présidente du CNOSF », sur lequipe.fr, (consulté le )
  4. « Décret portant nomination », sur legifrance.gouv.fr

Liens externes

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