Breugnon

Breugnon est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Breugnon

La mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Haut Nivernais-Val d'Yonne
Maire
Mandat
Sébastien Reverdy
2020-2026
Code postal 58460
Code commune 58038
Démographie
Population
municipale
165 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 45″ nord, 3° 27′ 11″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 240 m
Superficie 13,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clamecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clamecy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Breugnon
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Breugnon
Géolocalisation sur la carte : France
Breugnon
Géolocalisation sur la carte : France
Breugnon

    Géographie

    La commune de Breugnon est située dans le département de la Nièvre en Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes Haut Nivernais-Val d'Yonne. La commune comprend deux hameaux : Latrault et Villaine.

    Sa superficie est de 1 335 hectares. Son altitude moyenne est de 201 mètres.

    Le village est implanté au nord-ouest de la Nièvre, à 67 km de Nevers (par la route), dans le canton de Clamecy. Il est situé à km à l’est de Varzy et à 19 km au sud de Clamecy, son chef-lieu d'arrondissement. La voie de communication principale qui permet d'y accéder est la route nationale 151.

    En 2017, la commune compte 169 habitants.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Paintrou.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Breugnon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,9 %), prairies (37,3 %), forêts (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de Breugnon dériverait du nom d’homme germanique Brun-, latinisé en Brunius, avec le suffixe -onem[8]. La première occurrence du nom de la commune date de 1286 : Breugnone[9].

    Histoire

    • 1286 : première mention du nom de la commune, Ecclesia de Breugnone.
    • En 1805, lors de travaux de voirie sur la route Clamecy - Varzy, six bracelets antiques sont trouvés au lieu-dit les fonds de la Bussière partagé entre Rix et Breugnon, chacun de ces bracelets entourant un humérus et un radius[11].
    • Dans la nuit du 24 au 25 juin 1844, un incendie éclate dans le village de Villaine. 32 maisons sont la proie des flammes[12]. Le maire de l’époque, Louis Bréchu, fait preuve d’une abnégation remarquable. Au lieu de sauver son mobilier, qui a entièrement été détruit par l’incendie, il s’est exclusivement occupé à disputer aux flammes les papiers et archives de la mairie[13].
    • En 1911[14], le nombre d'habitants de Breugnon, qui compte 104 maisons (dont 19 sont inhabitées), s'élève à 277 individus. La commune compte un instituteur, un curé, un garde champêtre et deux cantonniers. Il n’y a que deux commerçants : un aubergiste et une épicière. Les artisans sont également très peu nombreux : 3 maréchaux-ferrants et 3 charrons. L’écrasante majorité des habitants actifs exerce la profession de cultivateur (105 individus), suivie par les domestiques (23, dont la plupart sont également cultivateurs). On recense également dans la commune 2 retraités et 1 manœuvre. Au total, on relève à Breugnon 11 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1911, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger parmi les habitants et, contrairement à bon nombre de communes nivernaises, les familles du village n’accueillent aucun enfant assisté de la Seine.

    Seigneurs

    • François Girardot, sieur de Préfond, l’un des officiers du prince de Condé, seigneur de Breugnon, Latrault et Villaine (1682).
    • Claude-Marie Dodard, chevalier, seigneur de Saint-Andelain, Breugnon, les Chazeaux, les Écuyers, Neuville et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (1772) [15].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1844   Louis Bréchu    
    2001   Yves Duvignaud   Professeur de lettres
    2020 En cours Sébastien Reverdy    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2018, la commune comptait 165 habitants[Note 3], en diminution de 6,78 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    483471558467483473471501501
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    449460446426419422401400359
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    341323277235243213209187212
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    212197200180168157166168169
    2013 2018 - - - - - - -
    177165-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19]. |recens-prem=2008 |nombr.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Monument aux morts.
    • Église Notre-Dame, datant du XIIIe siècle mais presque entièrement reconstruite au XVIe siècle[20].

    Voir aussi

    Article connexe

    Bibliographie

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clamecy », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
    9. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
    10. Abbé Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 698.
    11. Jean Née de La Rochelle, Pierre Gillet et Jean-François Née de La Rochelle, Mémoires pour servir à l'histoire civile, politique et littéraire, à la géographie, et à la statistique de la Nièvre et des petites contrées qui en dépendent, vol. I, Bourges, J.-B.-C. Souchois, , 424 p. (lire en ligne), p. 228.
    12. L’Écho de la Nièvre, 2 juillet 1844.
    13. Bulletin des lois et ordonnances développées... à l’usage des maires, Paris, 1844, sur gallica.bnf.fr.
    14. Recensement de 1911, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 038/1.
    15. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, département de la Nièvre, 1891.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
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