Brava (Cap-Vert)

Brava (en créole capverdien: Braba)[1] est une île volcanique située au milieu de l’océan Atlantique, c'est la plus petite île habitée du Cap-Vert. Découverte en 1462, à l'origine son nom était São João (Saint Jean) car l'île a été découverte un . Occupée à partir des années 1540, sa population s’accroît après l’éruption en 1675 du Pico do Fogo sur l’île voisine de Fogo.

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Brava
Braba (kea)

Carte de Brava.
Géographie
Pays Cap-Vert
Archipel Cap-Vert
Localisation Océan Atlantique
Coordonnées 14° 52′ 00″ N, 24° 42′ 00″ O
Superficie 67 km2
Point culminant Monte Fontainhas (976 m)
Géologie
Géologie Île volcanique
Type Volcan de point chaud
Activité Endormi
Dernière éruption Inconnue
Code GVP 384020
Observatoire Aucun
Administration
Statut Municipalité du Cap-Vert
Démographie
Population 5 995 hab. (2010)
Densité 89,48 hab./km2
Gentilé Bravense
Plus grande ville Nova Sintra
Autres informations
Fuseau horaire UTC-1
Géolocalisation sur la carte : Cap-Vert
Brava
Îles au Cap-Vert

Les principales activités économiques de l’île sont l’agriculture et la pêche. L’île dispose d’écoles, d’un lycée, d’un gymnase, d’églises, de parcs dont l’un en honneur au célèbre poète Eugénio Tavares.

Population

Évolution démographique[2]
1580 1650 1720 1800 1890 1900 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Nombre d'habitants 100 400 1 200 3 000 9 784 9 200 6 383 8 510 7 902 8 646 7 888 6 984 6 975 6 804 5 995

Énergie

L’île Brava est alimentée en électricité par une centrale thermique disposant de 3 groupes électrogènes. Le gazole nécessaire à leur alimentation est importé par voie maritime. Un réseau électrique dessert les habitations des villages de l’île ainsi que les stations de pompage de l’eau, utilisée pour l’eau sanitaire et pour l’irrigation des cultures.

L’île Brava est totalement isolée des autres îles de l'archipel d’un point de vue énergétique, et son aéroport est fermé depuis 2004. Elle est donc fortement dépendante de ses importations de combustibles par bateau.

Villes et villages

Dépendances

Notes

  1. Paulo Correia, « Notas sobre línguas, topónimos e ortografiade Cabo Verde », a folha, no 56, , p. 24-27 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Sources : Richard A. Lobban Jr et Paul Khalil Saucier, Historical dictionary of the Republic of Cape Verde, Scarecrow Press, Lanham, Maryland ; Toronto ; Plymouth, 2007, p. 44 (ISBN 978-0-8108-4906-8) d'après T. B. Duncan, Atlantic Islands: Madeira, the Azores, and the Cape Verdes in Seventeenth-Century Commerce and Navigation, University of Chicago Press, 1972, et les recensements au Cap-Vert à partir de 1980

Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

  • (en) Richard A. Lobban Jr et Paul Khalil Saucier, « Brava », Historical dictionary of the Republic of Cape Verde, Scarecrow Press, Lanham, Maryland ; Toronto ; Plymouth, 2007, p. 43-44 (ISBN 978-0-8108-4906-8)
  • (fr) Michel Lesourd (dir.), « Brava », in Le Cap-Vert, les Éd. du Jaguar, Paris, 2006, p. 116-125 (ISBN 978-2-86950-408-0)
  • (fr) Sabrina Requedaz et Laurent Delucchi, « Brava, la sauvage », in Cap-Vert, Éditions Olizane, Genève, 2011 (6e éd.), p. 159-171 (ISBN 978-2-88086-394-4)

Liens externes

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