Duché de Bourgogne

Le duché de Bourgogne est une ancienne principauté féodale du royaume de France entre les IXe et XVe siècles, avec pour capitale Dijon. À partir de 1006, le duché est un fief gouverné successivement par deux lignées de sang royal, Capétiens directs et Valois.

Cet article concerne le duché féodal. Pour les autres significations du nom Bourgogne, voir Bourgogne (homonymie).

Duché de Bourgogne

8801477
1477  1790
910 ans

La Bourgogne à la veille de la Révolution parmi les anciennes provinces de France découpées dans les frontières contemporaines[1].
Informations générales
Statut Duché (880-1477)
Province du royaume de France (1477-1790)
Capitale Dijon
Langue(s) Français, bourguignon (dialecte), francoprovençal
Religion Catholicisme
Histoire et événements
880 Création
1005 Arrivée au pouvoir des ducs capétiens
1361 Mort de Philippe de Rouvres : le duché passe à la maison de Valois
1477 Bataille de Nancy ; retour à la Couronne
1526 Traité de Madrid

Entités précédentes :

Entités suivantes :

À la suite du mariage de Philippe le Hardi avec Marguerite de Flandre, les Valois-Bourgogne donnent entre 1363 et 1477 une telle extension à leurs possessions, notamment dans les Pays-Bas, qu'ils en parviennent à vouloir ériger leur État bourguignon en royaume indépendant. Cependant, ce développement rapide entraîne la formation d'une coalition (menée par les cantons suisses et le duc de Lorraine, soutenue de plus par Louis XI) qui inflige une série de défaites au dernier duc, Charles le Téméraire, qui trouve finalement la mort sous les murs de Nancy.

La Bourgogne elle-même devient alors un gouvernement et une généralité du royaume de France. Le territoire de la province correspond à celui des départements suivants créés en 1790 :

La province sera augmentée des bailliages de Bresse, de Bugey et de Gex lorsque le duc de Savoie cédera à Henri IV ses possessions sur la rive droite du Rhône en 1601. Quant aux possessions des ducs de Valois-Bourgogne dans les Pays-Bas, c'est Charles Quint, arrière-petit-fils et héritier de Charles le Téméraire, qui en fera une entité politique distincte.

Aujourd'hui subsistent un certain nombre de souvenirs de la grandeur des ducs et de leur entourage parmi lesquels on peut compter la tour Jean-sans-Peur à Paris, la tour Philippe le Bon à Dijon, les tombeaux de Philippe le Hardi et Jean sans Peur ainsi que le puits de Moïse, vestiges de la Chartreuse de Champmol et les Hospices de Beaune construits par le chancelier Nicolas Rolin.


Histoire

Les premières maisons ducales

Le duché de Bourgogne et le royaume d'Arles aux XIIe et XIIIe siècles


Le partage de l'ancienne Burgondie entre la France et la Germanie

Le duché de Bourgogne est l'un des héritiers de l'ancienne Burgondie mérovingienne, qui ressurgit à l'occasion des nombreux partages carolingiens. Au fil des guerres on voit apparaître et coexister les royaumes de Bourgogne, le duché et le comté.

En 841, on note le titre de dux Burgundiae potentissimus porté par le comte Guérin : c'est un commandement militaire. Les partages de 843 à Verdun, 855 à Prüm, 870 à Meerssen sont à l'origine durable de la séparation des territoires en Bourgogne occidentale (duché) et orientale (comté) : l'ouest de la Saône et du Rhône va à Charles le Chauve, l'est à Lothaire[2].

La création du duché : les Bosonides (898-952)

En 879, Boson, comte de Vienne et Autun, devient roi. Ses possessions couvrent une large part de l'ancienne Burgondie. Mais le roi Carloman II, soutenu par le propre frère de Boson, Richard dit le Justicier, réduit son royaume à la Provence. Richard devient ainsi comte d'Autun en 883. En 887, à la mort de Boson, il hérite des comtés de Troyes et Nevers. En 894, il conquiert le comté de Sens. En 898, il obtient le titre de marquis du roi Eudes. C'est l'ébauche du duché de Bourgogne qui se forme. Vers 918, il est titré dux, donc premier duc de Bourgogne (un des six pairs laïcs primitifs de France), et réunit alors les comtés d'Autun, de Nevers et d'Auxerre. Les comtes et évêques de Brienne, Chalon, Beaune, Troyes, Langres, se placent sous son autorité, cela dans le contexte des invasions normandes[3]. C'est la première dynastie des ducs de Bourgogne, les Bosonides (898-952).

Le duché robertien (956-1002) puis capétien (1006-1361)

Blason des ducs de la maison capétienne de Bourgogne
Ligue des nobles et gens du Tiers état de Vermandois, Beauvaisis, Artois et Ponthieu avec les trois Ordres du duché de Bourgogne pour s’opposer aux entreprises du roi contre les libertés publiques, 1er décembre 1314. Archives nationales de France.

Les Robertiens disputent le duché de Bourgogne à la famille du roi Raoul dès 936. Hugues le Grand (943-956) obtient du roi de France Louis IV le duché de Bourgogne puis ses fils Otton (956-965) et Henri (965-1002), frères d'Hugues Capet, lui succèdent.

Le duché est ensuite tenu par Robert le Pieux, fils d'Hugues Capet, qui l'octroie à son deuxième fils Henri en 1016, puis, après l'accession de ce dernier au trône de France, à son troisième fils Robert, dont les descendants constituent jusqu'en 1361 la branche cadette des Capétiens (Première maison capétienne de Bourgogne). De 1363 à 1482, ce sont d'autres Capétiens, une branche cadette des Valois, qui tiennent le duché.

Le duché des Valois (1361-1477)

En 1361, le duc Philippe de Rouvres meurt sans héritier. Le roi de France Jean II le Bon récupère le duché et l'octroie à son fils Philippe le Hardi en apanage qui en prend officiellement possession le 2 juin 1364[4]. Celui-ci, grâce aux manœuvres diplomatiques de son frère, le roi Charles V, reçoit le comté de Flandre par son mariage avec Marguerite III de Flandre.

L'action des ducs

L'État bourguignon, sous Charles le Téméraire

Philippe le Hardi épouse Marguerite de Flandre qui est l’héritière, outre du comté de Flandre, des comtés de Bourgogne, de Nevers et de Rethel. En mariant en 1385 son fils Jean sans Peur à Marguerite, fille du comte Albert Ier de Hainaut et de Hollande, et sa fille Marguerite à Guillaume IV de Hainaut, fils et héritier d'Albert, il prépare l'union de ces principautés à l'État bourguignon en 1433.

En 1429, Philippe le Bon prend possession du comté de Namur en Belgique vendu par le Marquis de Namur Jean III pour 132 000 couronnes d'or en 1421 avec usufruit jusqu'à sa mort.

Le 10 janvier 1430, Philippe Le Bon a épousé Isabelle de Portugal, créant à cette occasion l'ordre de la Toison d'or.

En 1430, il devient Duc de Brabant, de Lothier et de Limbourg en succession de Philippe de Saint-Pol.

En 1443, il achète le Luxembourg à sa tante la duchesse Elizabeth de Goerlitz du Luxembourg.

Charles Le Téméraire ajoute encore à cet ensemble le duché de Gueldre, profitant d'un conflit entre le duc et son fils héritier.

Compte tenu de leur assise, les ducs de Bourgogne font nommer des proches comme titulaires des évêchés souverains d'Utrecht, Liège et Cambrai.

Les résistances

Les exigences de la politique des ducs se heurtent aux intérêts des puissantes villes de Flandres. À la suite du traité d’Arras (1435) avec la France, le commerce trans-Manche avec l'Angleterre est interrompu et les drapiers flamands ne sont plus approvisionnés en laine. En 1437 Bruges se révolte contre Philippe le Bon qui manque d’y laisser la vie. L'insurrection est réduite avec l'aide des villes de Gand et Ypres. La paix de Gravelines entre Philippe le Bon et Henri VI d'Angleterre permet la reprise du commerce entre l'Angleterre et la Flandre en 1439.

En 1453 les Gantois se révoltent. Ils sont écrasés à Gavre, par son fils Charles le Téméraire qui réprime violemment l'insurrection.

Liège et Dinant (qui dépend de la Principauté de Liège) se révoltent contre le prince-évêque Louis de Bourbon qui est un neveu du duc. Charles Le Téméraire prend Dinant, qui est pillée et détruite et met fin aux velléités liégeoises. Après la mort de Philippe le Bon (), les Liégeois reprennent les hostilités, mais Charles le Téméraire les bat à Saint-Trond et, après le sursaut des 600 Franchimontois, prend Liège, qui est détruite et soumise en présence de Louis XI qui en a financé et soutenu l'insurrection.

Le roi de France est contraint de signer le traité de Péronne (14 octobre 1468) tout à l'avantage de l'État bourguignon et de céder à son frère cadet Charles de France (allié du Téméraire) le comté de Champagne et Brie. Louis XI fera annuler ce traité deux ans plus tard, sous prétexte de félonie du duc de Bourgogne.

La participation au gouvernement du royaume

Philippe le Hardi (1342-1404)
Jean sans Peur (1371-1419)
Philippe le Bon (1396-1467)
La France en 1429. En vert, les territoires contrôlés par le duc de Bourgogne.

À la mort de son frère Charles V en 1380, Philippe II de Bourgogne devient régent et tuteur du roi en attendant la majorité de Charles VI (en 1388). Il consolide ses possessions et la position diplomatique de la France en recherchant des alliances avec le Saint Empire, c'est dans cet esprit qu'il marie Charles VI avec Isabeau de Bavière sur laquelle il gardera une forte influence. Charles VI sombrant dans la folie en 1392, les affaires de l'État sont à nouveau gérées par un conseil de régence présidé par la reine Isabeau. La reine étant piètre politique, c'est encore Philippe le Hardi qui a l'influence prépondérante dans les affaires du royaume, cependant il doit composer avec la montée en puissance de l'ambitieux frère du roi, Louis d'Orléans.

Jean Sans Peur son fils a beaucoup moins d'influence sur Isabeau de Bavière que son père. Louis Ier d'Orléans fait évincer les Bourguignons du conseil de régence et Jean sans Peur le fait assassiner en 1407. Cet acte précipite le pays dans une guerre civile opposant les Bourguignons aux partisans de Louis d'Orléans regroupés au sein du parti d'Armagnac. Henri V le roi d'Angleterre, profite de ces troubles pour relancer la guerre de Cent Ans et envahir la Normandie. Après la débâcle d'Azincourt en 1415, le duc de Bourgogne prend le pouvoir à Paris en 1418, avec le concours des artisans et des universitaires. La pression anglaise s'accroît et un rapprochement entre Armagnacs et Bourguignons est indispensable. Le dauphin Charles rencontre donc le duc de Bourgogne à Montereau. Des Armagnacs craignant que le dauphin cède aux vues bourguignonnes assassinent Jean sans Peur lors de l'entrevue le 19 septembre 1419.

Philippe le Bon, le fils de Jean sans Peur s'allie alors avec les Anglais. Ils font signer en 1420 à la reine Isabeau et au roi Charles VI le traité de Troyes qui déshérite le dauphin Charles au profit du roi d'Angleterre Henri V qui doit devenir roi de France à la mort de Charles VI (il contrôle déjà tout le nord et le sud-ouest de la France). N'ayant plus de réel suzerain le Duc de Bourgogne à un accès direct aux impots collecté dans sa principauté, il est donc librement autonome[5]. En 1422, Charles VI et Henri V meurent. Henri VI devient roi d'Angleterre et roi de France mais n'a que 1 an et n'est pas sacré. Le duc de Bedford devient alors régent du royaume de France et épouse l'année suivante Anne de Bourgogne, la sœur de Philippe le Bon, le soutien de ce dernier étant essentiel. Cependant Charles VII est sacré grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc en 1429. En 1435 il signe avec Philippe Le Bon le traité d'Arras qui marque la fin de la guerre civile. Les anglais présents lors des négociations refusent l'annulation du Traité de Troyes et menacent Philippe le Bon. En retour, celui-ci tente de reprendre Calais mais le siège tourne au désastre pour les troupes de Philippe le Bon qui se retire en Flandre.

La tentation de la souveraineté

Marie de Bourgogne (1457-1482)
Les États bourguignons en 1477

Philippe Le Bon a obtenu de Charles VII de ne plus rendre hommage au roi, privilège concédé à titre purement personnel. Cependant le duc reste fidèle à une politique de proximité avec la monarchie française. Il accueille d'ailleurs le futur Louis XI en difficulté avec son père.

Charles le Téméraire lui n'hésite pas à défier dans le cadre de la Ligue du Bien public Louis XI en lui livrant bataille à Montlhéry (1465) et en mettant le siège devant Paris. Ainsi contraint-il le roi à signer les traités de Saint-Maur-des-Fossés et de Conflans par lesquels il récupère la Picardie et la ville de Boulogne, ce qui assure ses arrières du côté de la France.

Charles le Téméraire veut reconstituer l'ancienne Lotharingie en reliant tous les domaines néerlandais (les pays "de par-deçà", ou "Pays-Bas") aux domaines bourguignons (les pays "de par-delà") grâce à l'annexion de la Champagne, la Lorraine et l'Alsace. Il cherche à s’entendre avec l’empereur en vue d’obtenir une éventuelle couronne. Le duc Sigismond d'Autriche de Habsbourg lui apporte son aide en 1469 en lui vendant ses terres d'Alsace et en face le pays de Brisgau sur la rive allemande du Rhin.

Mais les Bourguignons sont mal perçus dans la région et s’attirent l’hostilité des Suisses qui les battent à Grandson et Morat. Charles Le Téméraire meurt au siège de Nancy en 1477. À la suite du mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien Ier de Habsbourg pour contrer le roi de France, le titre de duc de Bourgogne et le duché sont divisés en deux. Le roi Louis XI devient duc de Bourgogne avec la Bourgogne[6], et les Habsbourgs d'Autriche et d'Espagne deviennent duc de Bourgogne avec les Pays-Bas bourguignons (actuel Benelux) et la Franche-Comté. Les Habsbourgs et, en particulier, Charles Quint contre François Ier, n'auront de cesse de faire reconnaître leurs droits au duché de Bourgogne, sans aucun succès.

Annexes

Les dirigeants

Comtés vassaux du duché de Bourgogne

Le duché de Bourgogne a compris de manière discontinue les comtés vassaux suivants : comté de Flandre, comté de Chalon, comté de Charolais, comté de Mâcon, comté d'Autun, comté de Nevers, comté d'Avallon, comté de Tonnerre, comté d'Auxerre, comté de Sens, comté de Troyes, comté d'Auxonne, comté de Bar et autres comtés et seigneuries...

Il a été associé au comté de Bourgogne, partie du Saint-Empire romain germanique, actuelle Franche-Comté, entre 1330 et 1361, et entre 1384 et 1482, par lien dynastique, mais chaque principauté resta distincte.

Le duc de Bourgogne a également parfois été suzerain ou possesseur du comté de Senlis et du comté de Montbéliard.

Notes et références

  1. Nouveau Petit Larousse, 1952.
  2. J. Richard (1978) p. 106
  3. J. Richard (1978) p. 110-112
  4. Collectif, Vie de cour en Bourgogne à la fin du Moyen Âge, Alan Sutton, collection : histoire et architecture, Saint-Cyr-sur-Loire, 2002, (ISBN 2842537432), p. 7.
  5. Takemi Kanao, « Introduction aux finances et à la fiscalité de Philippe le Bon dans les années 1420 », Bulletin du Centre d'études médiévales d'Auxerre, 8 (2004), Centre d'études médiévales
  6. Lettres patentes de Louis XI, Selommes, le 19 janvier 1477 (1476 avant Pâques) (lire en ligne).

Voir aussi

Ouvrages anciens

  • Claude Courtépée, Description historique et topographique du Duché de Bourgogne, Dijon
    En quatre tomes, parus de 1775 à 1779.

Études historiques

  • Marie-Thérèse Caron, La noblesse dans le duché de Bourgogne, 1315-1477, Lille, Presses universitaires de Lille, coll. « Économies et sociétés », , XXIII-586 p. (ISBN 2-85939-296-3, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Maurice Chaume (abbé), Les origines du duché de Bourgogne, Dijon, E. Rebourseau, 1925-1937 (lire en ligne), [lire en ligne (fascicule 2].
    2 volumes en 4 fascicules : I. Histoire politique ; II. Géographie historique, fasc. 1 ; II. Géographie historique, fasc. 2 ; II. Géographie historique, fasc. 3.
  • Élodie Lecuppre-Desjardin, Le Royaume inachevé des ducs de Bourgogne (XIVe – XVe siècles), Paris, Belin, coll. « Histoire », , 429 p. (ISBN 978-2-7011-9666-4, présentation en ligne).
  • André Leguai, « Royauté française et État bourguignon de 1435 à 1477 », Publications du Centre européen d'études bourguignonnes, vol. 32 « Rencontres de Montbéliard (26 au ) », , p. 65-75 (DOI 10.1484/J.PCEEB.2.302256).
  • Werner Paravicini (dir.) (avec le concours de Torsten Hiltmann et Frank Viltart), La cour de Bourgogne et l'Europe : le rayonnement et les limites d'un modèle culturel, Ostfildern, J. Thorbecke, coll. « Beihefte der Francia » (no 73), , 796 p. (ISBN 978-3-7995-7464-8, présentation en ligne).
  • Danielle Régnier-Bohler (dir.), Splendeurs de la Cour de Bourgogne : récits et chroniques, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , XLIV-1505 p. (ISBN 2-221-06825-4).
  • Jean Richard, Les ducs de Bourgogne et la formation du duché du XIe au XIVe siècle, Dijon / Paris, Publications de l'Université de Dijon / Société les Belles-Lettres, , XXXIX-571 p. (présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Jean Richard (dir.), Histoire de la Bourgogne, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones » (no 42), , 491 p. (ISBN 2-7089-1680-7, présentation en ligne).
    Édition mise à jour : Jean Richard (dir.), Histoire de la Bourgogne, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 492 p. (ISBN 2-7089-1680-7).
  • Bertrand Schnerb, L'État bourguignon : 1363-1477, Paris, Perrin, , 474 p. (ISBN 2-262-01126-5).
    Réédition : Bertrand Schnerb, L'État bourguignon : 1363-1477, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 105), , 474 p., poche (ISBN 2-262-02360-3, présentation en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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