Boulevard de l'Amiral-Bruix

Le boulevard de l’Amiral-Bruix est un boulevard du 16e arrondissement de Paris. C’est une partie des boulevards des Maréchaux.

16e arrt
Boulevard de
l’Amiral-Bruix

Direction porte Maillot.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
Début Place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
Fin 161, avenue de Malakoff et place de la Porte-Maillot
Morphologie
Longueur 720 m
Largeur 40 m
Historique
Dénomination 29 juillet 1932
Ancien nom Boulevard Lannes
Rue Militaire
Géocodification
Ville de Paris 0281
DGI 0279
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

Le boulevard part de l’avenue de Malakoff et arrive à la place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, où il laisse la place au boulevard Lannes. Il a une longueur de 720 mètres pour une largeur de 40 mètres.

Le boulevard de l'Amiral-Bruix est accessible par la ligne de bus de Petite Ceinture.

Origine du nom

L’amiral Bruix.

Il a reçu son nom d’Étienne Eustache Bruix (1759-1805), lieutenant de vaisseau, ministre de la Marine en 1798 et commandant maritime du camp de Boulogne.

Historique

Cette voie qui faisait initialement partie de la rue Militaire ouverte lors de la construction de l'enceinte de Thiers en 1844 a été remise conditionnellement à la Ville de Paris par le génie militaire en exécution d'une décision ministérielle du 28 juillet 1859.

Classée dans la voirie parisienne par un décret du 23 mai 1863, la voie fait alors partie du boulevard Lannes qui longeait la ligne d'Auteuil, ouverte en 1854 et intégrée dans la ligne de Petite Ceinture en 1867. La tranchée de cette voie ferrée a été recouverte au cours des années 1930 entre la porte Maillot et la porte Dauphine, ce qui a permis l'élargissement du boulevard qui a pris sa dénomination actuelle par un arrêté du 29 juillet 1932.

Il fait partie aujourd’hui d’un des trois boulevards des Maréchaux à ne pas porter le nom d’un maréchal de France.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Les Archers de Paris.

Cinéma

Dans le film Le Samouraï (1967) de Jean-Pierre Melville, la jeune femme qui sert d’alibi au héros réside « 11 avenue [sic] de l'Amiral-Bruix ».

Notes, sources et références

  1. Éric Le Mitouard, « Paris : le cirque tzigane des Romanès "en danger" », sur Le Parisien, (consulté le ).

Article connexe

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