Boadicée

Boadicée (ou Boadicea en latin, Boudicca, Boudica en anglais, Βουδουικα, Βουνδουικα, ou Βοδουικα en grec)[1], née vers 30 et morte en 61, était une reine des Iceni, un peuple celte qui vivait dans la région du Norfolk, dans le sud-est de l'actuelle Grande-Bretagne.

Boadicée

Statue de Boadicée, héroïne de la patrie, érigée à Londres, œuvre de Thomas Thornycroft (1815–1885).
Titre
Reine des Iceni
Prédécesseur Prasutagos
Biographie
Titre complet Reine des Iceni
Date de naissance vers 30
Date de décès
Lieu de décès Grande-Bretagne
Nature du décès maladie ou suicide par empoisonnement
Nationalité Bretonne
Conjoint Prasutagos roi des Iceni
Enfants deux filles
Religion paganisme celtique

Boadicée était l'épouse de Prasutagos, un roi celte qui avait prêté allégeance à Rome, dans l'espoir de préserver ainsi l'indépendance de son peuple. À sa mort, les Romains annexèrent néanmoins la totalité du royaume et confisquèrent les biens de la famille royale. Boadicée, sa veuve, fut fouettée en place publique, un châtiment réservé habituellement aux esclaves. Humiliée, celle-ci déclencha alors un soulèvement contre l'occupation romaine. À la tête d'une coalition de tribus bretonnes, elle lança une campagne militaire au sud de l'île, pillant et brûlant plusieurs villes dont Camulodunum et Londinium. Après avoir écrasé les Romains à la bataille de Camulodunum, l'armée bretonne fut cependant défaite de manière décisive à la bataille de Watling Street, et Boadicée mourut peu de temps après.

Encore aujourd'hui, elle est considérée comme une héroïne populaire britannique[2]. Une statue la représentant sur son char fut érigée à proximité du pont de Westminster.

Sources historiques et archéologiques

Les sources mentionnant Boadicée sont peu nombreuses. Nous la connaissons principalement par les historiens romains Tacite et Dion Cassius[3].

Le premier l'évoque brièvement dans Agricola et plus longuement dans les Annales[4], tandis que le second la cite dans son Histoire romaine[4]. Suétone, un autre historien romain, ne consacre que quelques mots à la rébellion bretonne dans sa Vie de Néron, mais ne mentionne pas Boadicée.

Il est possible également qu'au VIe siècle, le moine breton Gildas fasse allusion à elle, sans toutefois mentionner son nom, dans son De Excidio Britanniae.

L'épopée de Boadicée est également attestée par les fouilles archéologiques, qui ont permis de confirmer certains sites de batailles ainsi que les destructions des villes indiquées dans les textes des historiens romains[3].

Étymologie

Cette reine est connue sous différents noms, qui ont été utilisés successivement au cours de l'Histoire.

L’historien romain Tacite la désigne dans ses écrits sous le nom de Boudicca[5]. D’après le linguiste Kenneth Jackson, le nom serait dérivé de l’adjectif proto-celtique boudīkā, qui signifie « Victorieuse », lui-même dérivé du mot celtique boudā La victoire »)[6].

À l’époque de la dynastie des Tudors, de nouvelles appellations apparaissent. En 1612, le poète anglais Edmund Spenser lui dédie une tragi-comédie, dans laquelle il la prénomme Bunduca[7]. Au XVIIe siècle, un autre poète britannique, William Cowper, compose un poème intitulé Ode à Boadicée, qui popularise une nouvelle appellation, celle de Boadicée[8].

Par la suite, Boadicée devient l’orthographe la plus couramment utilisée, du XIXe siècle jusqu’à la fin du XXe siècle, comme en témoigne la statue érigée en l’honneur de la reine, à proximité du pont de Westminster et sur laquelle est gravée le nom de Boadicée[5].

L’appellation Boadicée est restée la norme jusqu’à ce que les universitaires et enseignants ne reviennent récemment aux sources antiques et à l’appellation de Boudicca[5].

Portrait

Boadicée haranguant les Bretons de John Opie.

L'historien grec Dion Cassius est le seul à avoir brossé un portrait de Boadicée : « grande, terrible à voir et dotée d'une voix puissante. Des cheveux roux flamboyants lui tombaient jusqu'aux genoux, et elle portait un torque d'or décoré, une tunique multicolore et un épais manteau retenu par une broche. Elle était armée d'une longue lance et inspirait la terreur à ceux qui l'apercevaient. »[9]. Il est impossible de dire si cette description correspond à la réalité[10].

Biographie

Les éléments biographiques sont particulièrement maigres. Les versions de Tacite et de Dion Cassius divergent sur plusieurs points. Pour Tacite, Boadicée est la reine des Iceni ; Dion Cassius, quant à lui, dit simplement qu'elle est de race royale. Selon Tacite, elle est la mère de deux filles ; Dion Cassius n'en souffle mot. Les deux auteurs divergent également sur la cause de sa mort : suicide par le poison s'il faut en croire Tacite, de maladie selon Dion Cassius. Pour ce dernier, elle agit non seulement en chef de guerre mais également en prêtresse, pratiquant la divination au moyen d'un lièvre et invoquant une divinité nommée Andraste (ou Andate), connue par ce seul texte.

Révolte

Pour un article plus général, voir Conquête romaine de la Bretagne.

Vers l'an 60, pensant s'attirer les bonnes grâces de l'empereur Néron, le roi Prasutagos légua son royaume-client à l'Empire, tout en faisant de ses filles ses cohéritières, selon Tacite[11]. Ce calcul se révéla vain : son royaume fut incorporé à la province.

Selon Tacite, sa veuve Boadicée, qui avait probablement protesté, fut battue par les verges, tandis que ses deux filles étaient violées. Les autres griefs ne manquaient pas. Le territoire des Iceni était considéré comme un pays conquis par les administrateurs romains. Ni Dion Cassius, ni Tacite, bien que lui-même fût romain, ne dissimulent leur rapacité : le procurateur Catus Decianus réclama aux nobles Icéniens des sommes qui leur avaient été données par le précédent empereur, Claude. Au même moment, le philosophe Sénèque, qui leur avait prêté dix millions de drachmes, en réclama le remboursement immédiat. Les Iceni en voulaient particulièrement aux vétérans de l'armée romaine qui s'établissaient dans des colonies sur leur territoire et traitaient les autochtones en esclaves.

Pour venger les humiliations et les atrocités infligées à sa famille et son peuple, Boadicée prit les armes contre les Romains. Tacite rapporte comment, debout sur un char, elle harangue les soldats en leur disant qu’« elle ne venait pas, fière de ses nobles aïeux, réclamer son royaume et ses richesses ; elle venait, comme une simple femme, venger sa liberté ravie, son corps déchiré de verges, l'honneur de ses filles indignement flétri » et concluait que « femme, c'était là sa résolution : les hommes pouvaient choisir la vie et l'esclavage. »[12] Constituant une armée, elle chercha des alliés chez ses voisins, les Trinovantes (dans l'actuel Suffolk), et d'autres tribus.

Les circonstances étaient favorables, car le gouverneur romain, Suetonius Paulinus, à la tête des quatorzième et vingtième légions, menait une expédition dans l'île de Mona (l'actuelle Anglesey), au nord du pays de Galles et se trouvait trop loin pour intervenir. Boadicée avait réuni une armée de 120 000 hommes. Les Bretons s'en prirent d'abord à la nouvelle colonie de Camulodunum, dont le sanctuaire consacré à l'empereur Claude constituait une source d'irritation. Comme la ville ne disposait pas d'enceinte, elle était une proie facile. Les habitants demandèrent des secours au procurateur Catus Decianus, qui ne leur envoya que deux cents hommes mal armés. Lors de l'attaque de la ville, seuls ceux qui s'étaient retranchés dans le temple de Claude résistèrent deux jours. Petilius Cerialis, à la tête de la neuvième légion, se porta à la rencontre de l'armée bretonne, mais ses troupes furent anéanties dans une embuscade.

Devant la tournure des événements, le procurateur Catus Decianus s'enfuit en Gaule. Suetonius Paulinus, revenu de Bretagne, se refusa à livrer immédiatement bataille et, malgré les lamentations des habitants, abandonna la ville de Londinium (Londres) à son sort. Tous ceux qui n'avaient pas quitté la ville furent massacrés. Le municipe de Verulamium subit le même sort. Les fouilles archéologiques ont permis de dégager sur les trois sites la même couche épaisse de cendres rougeâtres. Le nombre de victimes parmi les Romains et leurs alliés se serait élevé à 70 000 selon Tacite et à 80 000 selon Dion Cassius. Celui-ci n'est pas avare de détails effrayants à propos du sort des Romains qui eurent le malheur de tomber entre les mains des révoltés : les femmes romaines furent pendues nues, après leur avoir coupé les seins et les avoir cousus sur la bouche. Puis elles furent empalées pendant que les vainqueurs se livraient à des orgies sacrées dans leurs temples en plein air[13].

Le gouverneur Suetonius, ayant réuni les quatorzième et vingtième légions, affronta les troupes de Boadicée. Tacite ne fournit aucune indication sur le lieu précis de la bataille, qui eut lieu à proximité de la chaussée romaine connue sous le nom de Watling Street, sans doute une plaine à Mancetter dans le Warwickshire. Tacite dit cependant que Suetonius livra combat à l'endroit de son choix. L'armée de Boadicée, bien qu'elle fût largement supérieure en nombre, subit des pertes effroyables : quelque 80 000 hommes, alors que les Romains n'en perdaient que quatre cents.

Les sources fournissent deux versions sur la mort de Boadicée : dans la première, Tacite raconte qu'en voyant la partie perdue, elle avale du poison pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi ; dans l'autre, fournie par Dion Cassius, elle meurt de maladie avant de pouvoir reprendre le combat.

Légendes autour de sa sépulture

L’emplacement de la tombe de Boadicée fait l'objet d'une controverse. Plusieurs lieux, de Stonehenge à Colchester en passant par Londres, ont été proposés mais sans qu'aucun ne permette d'identifier formellement qu'il s'agit du lieu où son corps a été déposé[5].

Une légende, sans le moindre fondement historique mais reprise épisodiquement par la presse[14], voudrait que sa tombe se trouve sous l'actuel quai no 9 ou no 10 de la gare de King's Cross[15],[16]. Pour l'écrivain et conférencier Matt Brown, il s'agit d'un mythe inventé au cours du XXe siècle[5], probablement forgé après la deuxième guerre mondiale.

Une autre légende voudrait que son tombeau se trouve sous un tumulus se trouvant à quelques kilomètres au nord du grand parc de Hampstead Heath. Pour Brown, il est possible qu'il s'agisse d'un monticule funéraire. Cependant aucun signe d'inhumation, royale ou autre, n'a été retrouvé lors de la fouille réalisée dans les années 1890[5].

Postérité

Littérature

En Angleterre, la redécouverte de Tacite à la Renaissance entraîne un intérêt pour Boadicée. Elle est condamnée par les historiens de l'époque.

  • Polydore Vergil dans son Anglica Historia en 1534 ou encore Raphael Holinshed dans l'History of England en 1587 qui, adoptant un point de vue romain, la jugent sauvage[17] et estiment que, par son comportement, elle sort du rôle attribué à une femme.
  • Le poète Edmund Spenser, par contre, la présente dans The Faerie Queene comme un modèle de courage et de patriotisme.
  • Le poète John Milton partage le point de vue des historiens mais le présente sous un angle particulier : les Romains auraient vu en elle l'occasion de diffamer les Bretons, des barbares « comme si en Bretagne les femmes étaient des hommes, et les hommes des femmes ».
  • En 1782, William Cowper lui consacra un des poèmes les plus populaires, Boadicea, an Ode.

À l'époque victorienne, le mythe nationaliste prend forme : le sexe de Boadicée n'est plus un enjeu et elle devient le symbole du courage anglais. Pour les historiens britanniques, Boadicée est considérée comme la Vercingétorix bretonne[4]. La révolte de Boadicée est encore de nos jours un symbole de courage et de résistance des populations bretonnes contre l'envahisseur romain.

Littérature contemporaine

Personnage romanesque, Boadicée a inspiré les auteurs de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle.

Romans historiques

En 1978, Rosemary Sutcliff rédige une fiction historique, intitulée Song for a Dark Queen, dans lequel Boadicée incarne le personnage principal.

De 2005 à 2008, l'auteur britannique d'origine écossaise Manda Scott lui consacre une tétralogie, intitulée La Reine celte, et composée de 4 tomes :

  • Le rêve de l'aigle (tome 1 ; édition Livre de Poche 8-06-2005, Collection Littérature & Documents, (ISBN 2253113220 et 978-2253113225) ;
  • Le rêve du taureau rouge (tome 2 ; édition Livre de Poche 11-01-2006, Collection Littérature & Documents, (ISBN 2253113239 et 978-2253113232) ;
  • Le rêve du chien (tome 3 ; édition Livre de Poche 8-06-2005 ; Collection Littérature & Documents, (ISBN 270962446X et 978-2709624466) ;
  • Le rêve de la lance-serpent (tome 4 ; édition Livre de Poche 30-05-2007, Collection Littérature & Documents, (ISBN 2709628686 et 978-2709628686).

Boadicée est également le personnage central du roman d'aventures Le Dernier Évangile de David Gibbins, publié en 2008, où elle est assimilée au personnage d'Andraste.

Fantasy

Dans la série de romans de fantasy Le Trône de fer, le personnage de Daenerys Targaryen est inspiré de la reine Boadicée[18]. Tout comme cette dernière, Daenerys nourrit une profonde haine pour l’esclavage. Ayant rassemblé une puissante armée, elle s’empare de la ville d’Astapor, libère les esclaves et ordonne de tuer leurs maîtres[19]. À l’image de Boadicée, elle se montre impitoyable, n’hésitant à brûler les villes qui lui résistent et à massacrer ses habitants. Au cours de leur campagne, les forces de Boadicée ont en effet brûlé certaines villes, comme Camulodunum (Colchester), Londinium (Londres) et Verulamium (St Albans). Dans Le Trône de fer, Daenerys fait de même en utilisant un dragon pour brûler la ville de Port-Réal, et par la même ses habitants et soldats[20].

Boadicée est également le personnage central du roman de fantasy historique Boudicca de Jean-Laurent Del Socorro, paru en 2017 aux éditions ActuSF.

Tony Valente s'inspire également d'elle dans sa série de mangas Radiant au travers du personnage de Queen Boadicée[21], une reine forte qui ne se laisse abattre par aucun obstacle (première apparition chapitre 35).

Sculpture

Photographie de la statue Boadicée et ses filles près du pont de Westminster (1982).

Deux statues, dénuées de toute vraisemblance historique[4] , ont également contribué à donner forme au mythe.

  • La première, due à Thomas Thornycroft (1885), érigée à Londres, près du quai de Westminster, la représente conduisant un char de combat, brandissant une lance, et accompagnée de ses deux filles. Son char, dont les roues sont équipées de faux, évoque un char de combat perse plutôt qu'un char breton. Ce détail a souvent été repris par la suite. Le socle de la statue porte deux vers du poème de Cowper :
Regions Caesar never knew,
Thy posterity shall sway.
Des régions que César ne connut jamais,
Ta postérité gouvernera.
  • Une seconde statue due à James Havard Thomas (1916), placée dans le City Hall de Cardiff au pays de Galles, la représente en drapé grec, entourant ses filles de ses bras protecteurs.

Armée britannique

  • Plusieurs navires de la Royal Navy portèrent le nom HMS Boadicea : une frégate (1797), une corvette (1876), un croiseur (1908) et un destroyer (1930).
  • Boadicée sur son char de guerre accompagnée de ses deux filles (rappelant la statue de Thomas Thornycroft) est le symbole de l'opération Chariot, mission commando d'envergure de la Seconde Guerre mondiale.

Astronomie

  • Les Boadicea Paterae, des structures géologiques présentes sur la planète Vénus, ont été nommées en référence à Boadicée.

Filmographie

Documentaire

  • Le troisième épisode de la série documentaire Les Celtes, intitulé La révolte de Boudicca, et diffusé sur Arte le , lui est consacré[22].

Musique

  • Boadicée est mentionnée dans la chanson "The Good Old Days" du groupe de rock anglais The Libertines.
  • Henry Purcell lui a dédié une de ses œuvres en 1695, Bonduca, or the British Heroine (Z. 574).
  • Alan Stivell lui a dédié la chanson Boudicca (Cacos ac Caesar !) sur son album Human~Kelt en 2018.
  • La chanteuse Karliene lui a dédié une chanson « Boudicca » en 2016.
  • Le groupe Valknacht lui a dédié la chanson : Sur les ruines de Rome
  • Plusieurs autres artistes l'ont citée dans leurs chansons, à l'instar d'Enya, Róisín Murphy ou Bal-Sagoth.

Jeux vidéo

Symbole de la reine guerrière, Boadicée fait partie des personnages que les jeux vidéos se sont rapidement appropriés.

Boadicée est ainsi présente dans plusieurs jeux de stratégie comme la série Civilization et Total War. Elle est présente en particulier dans Civilization II, Civilization IV et Civilization V: Brave New World, dans lesquels le joueur peut la choisir comme dirigeante[23]. Dans le jeu Total War : ARENA, elle fait partie des commandants barbares[24].

Boudicca apparaît également dans plusieurs jeux de rôle comme Dragon Nest et Fate/Grand Order[25].

Enfin, elle est présente dans plusieurs jeux d’aventure comme Ryse: Son of Rome, dans lequel elle incarne la dirigeante des Celtes en révolte contre l'Empire romain, et Darkest Dungeon, dans lequel elle inspire l'une des classes de personnages jouables : la Furie (appelée Boudicca)[26].

Bande dessinée / Manga

  • Boadicée est le personnage central de la série de bande dessinée Vae victis ! de Simon Rocca et Jean-Yves Mitton. Toutefois elle lutte contre Jules César donc un siècle avant.
  • Boadicée est évoquée dans la bande dessinée "From Hell" d'Alan Moore et Eddie Campbell.
  • Boadicée est l'un des personnages du manga Radiant de Tony Valente.
  • Boadicée est l'un des personnages des tomes 5 et 6 de la série Slaine scénarisée par Pat Mills
  • L'histoire et la rébellion de Boadicée sont décrites dans la bande dessinée "Breizh, Histoire de la Bretagne" tome 1 de Nicolas Jarry, Thierry Jigourel, et Daniel Brecht [27]

Informatique/Médecine

  • Boadicea (sigle pour Breast and Ovarian Analysis of Disease Incidence and Carrier Estimation Algorithm) est également un algorithme informatique permettant de prédire le risque de développer un cancer du sein ou de l'ovaire héréditaire due aux gènes BRCA1 et BRCA2[28].

Art contemporain

Notes et références

  1. Nom dérivé du proto-celtique *boudīkā « victorieuse », de *boudi « gain, profit, victoire » (proche du gallois budd, du cornique boud du breton contemporain, budh, du vieil irlandais búaid, etc.).
  2. (en) Sarah Pruitt, « Who was Boudica? », History.com, (lire en ligne, consulté le )
  3. Clavé 2014, IX, p. 307.
  4. L'Histoire no 329, mars 2008, p. 60-65
  5. (en) Matt Brown, Everything You Know About London is Wrong, Batsford Ltd, (ISBN 978-1849943604, lire en ligne)
  6. (en) Samantha Frénée-Hutchins, Boudica’s Odyssey in Early Modern England, Routledge, (lire en ligne), p. 12
  7. (en) « Drama - Beaumont and Fletche - Bonduca » (consulté le )
  8. (en) « Boadicea: An Ode - William Cowper (1731–1800) »
  9. Dion Cassius, Histoire romaine, 62, 2
  10. Museum of London. What did Boudica look like ?
  11. Tacite, Annales, Livre 14, XXXV et suivants
  12. Tacite, Publius et Cornelius, Les Annales (lire en ligne), p. Livre XIV, Chapitre 35
  13. Philippe Borgeaud, La Mère des dieux : de Cybèle à la Vierge Marie, Éditions du Seuil, , p. 114.
  14. Dig uncovers Boudicca's brutal streak
  15. (en) Jason Burke, « Dig uncovers Boudicca's brutal streak », The Guardian, (lire en ligne)
  16. (en) Douglas Greenwood, « Historical Notes: Boadicea's bones under Platform 10 », The Independent, (lire en ligne)
  17. Mikalachki 2014, p. 119
  18. Christian-Georges Schwentzel, « « Game of Thrones », un "plagiat" de l’Empire romain ? », La Tribune, (lire en ligne, consulté le )
  19. Aymeric Parthonnaud, « "Game of Thrones" : Daenerys n'a pas attendu la saison 8 pour être cruelle », RTL, (lire en ligne)
  20. (en) Chris Kitching, « British Daenerys Targaryen who 'burned cities and slaughtered civilians' », Mirror, (lire en ligne)
  21. Queen Boadicée, radiant.fandom.com
  22. « Les Celtes - Épisode 3: La révolte de Boudicca », Télé-Loisirs,
  23. Melinda Davan-Soulas, « Civilization V s'étend », sur France Info, (consulté le )
  24. Gaëlle Perrot et Fabien Bièvre-Perrin, « De Boudicca au Brexit : le Mur d’Hadrien et son imaginaire », sur Antiquipop, (consulté le )
  25. « Boudica », sur Fate/Grand Order Wikia (consulté le )
  26. Antoine Barré, « Legend of Keepers :devenez le gardien du donjon », sur Letatubarre, (consulté le )
  27. Nicolas Jarry, Breizh, Soleil, (ISBN 978-2302060012)
  28. (en-US) « BOADICEA - Centre for Cancer Genetic Epidemiology » (consulté le )
  29. Musée de Brooklyn - Centre Elizabeth A. Sackler - Boadicée
  30. Judy Chicago, The Dinner Party : From Creation to Preservation, Londres, Merrel 2007. (ISBN 1-85894-370-1).

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Sources antiques (traductions)

Ouvrages et revues francophones

  • Yannick Clavé, Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 apr. J.-C.: Capes, Agrégation, Armand Colin, (ISBN 978-2100700707, lire en ligne)
  • Louise Depuydt, Les grandes guerrières de l'Histoire, La Boîte à Pandore, (ISBN 978-2875571076)
  • Angus Konstam, Atlas historique du monde celte, Paris, Éd. Saint-André-des-Arts, (ISBN 978-2-7434-2191-5)
  • Alain Leclercq, Les femmes les plus cruelles de l'Histoire: Portraits de femmes impitoyables, PIXL, (ISBN 978-2390260059, lire en ligne)
  • Yves Letort, « Boadicée contre Rome », Tout sur l'histoire, no 24, , p. 39-45
  • Jean-Louis Voisin, « Bouddicca, la Vercingétorix anglaise », L'Histoire, no 329, , p. 60-65 (lire en ligne)

Ouvrages anglophones

  • (en) Peter Bartrum, A Welsh classical dictionary: people in history and legend up to about A.D. 1000, Aberystwyth, National Library of Wales, (ISBN 9780907158738), p. 54-55 BOUDICCA, queen of the Iceni.
  • (en) Vanessa Collingridge, Boudica: The Life of Britain's Legendary Warrior Queen, Harry N. Abrams, , 400 p. (ISBN 978-1585679126, lire en ligne)
  • (en) Richard Hingley et Christina Unwin, Boudica: Iron Age Warrior Queen, Hambledon Continuum, 2006, (ISBN 978-1-85285-516-1)
  • (en) Jodi Mikalachki, The Legacy of Boadicea : Gender and Nation in Early Modern England, Routledge,
  • (en) M. J. Trow, Boudicca : the warrior queen, Thrupp, Stroud, Gloucestershire, Sutton Publishing; First UK edition, , 288 p. (ISBN 978-0-7509-3386-5)
  • (en) Graham Webster, Boudica : the British revolt against Rome AD 60, Londres, New York Routledge, , 2e éd. (1re éd. 1978), 152 p. (ISBN 978-0-415-22606-6, présentation en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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