Borgharen

Borgharen, en limbourgeois Hare, est un quartier de l'arrondissement nord-est de la ville de Maastricht. En 2007, Borgharen comptait environ 1 800 habitants.

Borgharen

Panneau à l'entrée du quartier.
Administration
Pays Pays-Bas
Province Limbourg
Ville Maastricht
Arrondissement Nord-Est
Démographie
Population 1 805 hab. (2010)
Densité 513 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 52′ 41″ nord, 5° 41′ 18″ est
Superficie 352 ha = 3,52 km2
Localisation

Localisation de Borgharen dans la commune de Maastricht
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
Borgharen
Liens
Site web www.borgharen.nl

    Géographie

    Inondation à Borgharen, 1993

    Borgharen est situé au nord de Maastricht, sur une île comprise entre la Meuse et le Canal Juliana.

    Itteren, au nord, se trouve sur cette même île. À l’est, le quartier est bordé par le quartier Beatrixhaven, au sud-est par le quartier Limmel et au sud-ouest par le quartier de Boschpoort. Enfin, à l’ouest et au nord-ouest, le quartier est à la frontière avec la Belgique.

    Afin de prévenir les nombreuses inondations dont pâtissait le village, des digues ont été construites à la fin du XXe siècle tout autour du village, créant ainsi une île préservée des hautes eaux.

    Histoire

    Selon une étude génétique menée sur des squelettes francs dans le cimetière de Borgharen, les Francs mérovingiens appartenait majoritairement aux haplogroupes J2a(2/3) et J2b(1/3)[1]. Dû au fait que des artéfacts pannoniens ont été retrouvés dans les tombes de Borgharen, certains généticiens ont proposé un lien entre les Francs de Borgharen et les Pannoniens de la culture de Kyjatice[2], ces derniers appartenant eux aussi à l'haplogroupe J2a et étant proche des Français autosomiquement[3].

    Ancienne commune indépendante du Limbourg, Borgharen est depuis le un quartier de Maastricht. Le village est toutefois situé en dehors de l'agglomération bâti de la ville.

    Démographie

    En 2001, Borgharen comptait 1814 habitants. La zone construite représentait 0,34 km², avec 732 résidences[4].

    Galerie

    Sources

    Références

    1. (nl) R.C.G.M. Lauwerier / J.W. de Kort / E. Altena C.R. Brandenburgh / O. Brinkkemper / J.H.C. Deeben / T. de Groot / J. Hendriks / D.J. Huisman / I.M.M. van der Jagt / M. Kars / P. de Knijff / L.M. Kootker / W.J. Kuijper / F.J. Laarman / E. Meijvogel / S.A. Muller / D.J.M. Ngan-Tillard / A.M. Nieman / B.J.H. van Os / R.G.A.M. Panhuysen / C.A.M. van Rooijen / P. Roomberg / M. Smeding / G.C. Soeters / E.M. Theunissen / F.C.W.J. Theuws / H.J. Tolboom / W. Verwaal / R.M. Vogelzang / J.C. Zwaan, « Merovingers in een villa 2 », Rijksdienst voor het Cultureel Erfgoed, , p. 106-107 (lire en ligne, consulté le )
    2. (en-US) J2 Research Team: Rottensteiner et al, « Three J2 found at Merovingian buriel site (Roman-Frankish transitional period) – J2-M172 », sur j2-m172.info (consulté le )
    3. (en) Cristina Gamba, Eppie R. Jones, Matthew D. Teasdale et Russell L. McLaughlin, « Genome flux and stasis in a five millennium transect of European prehistory », Nature Communications, vol. 5, , p. 5257 (DOI 10.1038/ncomms6257, lire en ligne, consulté le )
    4. CBS - Bevolkingskernen 2001

    Bibliographie

    Compléments

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de Maastricht
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