Blancanieves

Blancanieves est un film dramatique hispano-français coproduit, écrit et réalisé par Pablo Berger et sorti en 2012. Ce film, muet en noir et blanc, est une très libre adaptation du conte Blanche-Neige, transposé dans l'Andalousie des années 1920 et évoquant notamment la tauromachie et le flamenco, deux thèmes importants de la culture andalouse.

Blancanieves
Réalisation Pablo Berger
Scénario Pablo Berger
Sociétés de production Arcadia Motion Pictures
Noodles Production
Nix Films
Sisifo Films
Thekraken Films
Mama Films
Arte
Canal+
TV3
Pays d’origine Espagne
France
Genre Film dramatique
Durée 105 minutes
Sortie 2012


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Dans les années 1920 à Séville, Antonio Villalta, un célèbre matador, est grièvement blessé par un taureau lors d’un combat. Au même moment, son épouse, une chanteuse de flamenco, meurt lors de l’accouchement de leur fille Carmen. Attirée par la fortune de l’homme, Encarna, l’infirmière qui s’était occupée d’Antonio Villalta, épouse ce dernier. N’ayant jamais connu sa mère et ne voyant jamais son père, la petite Carmen passe les premières années de sa vie aux côtés de sa grand-mère Doña Concha, mais celle-ci décède subitement.

Carmen est donc conduite à la luxueuse propriété habitée par Encarna, qui la réduit au rang de domestique, avec pour interdiction formelle de se rendre à l’étage de l’habitation.

Un beau jour, alors que son animal de compagnie, un coq dénommé Pepe, s’échappe dans l’habitation, la petite Carmen se rend à l’étage. Elle découvre dans une pièce son père, désormais tétraplégique et également sous la coupe d’Encarna, qui le méprise totalement et qui utilise sa fortune pour mener une vie de luxe et fréquenter d’autres hommes. Pendant les mois suivants, la fillette rejoindra son père malgré l'interdiction d'Encarna chaque fois qu’elle le pourra. Celui-ci fera son éducation et lui apprendra notamment la tauromachie.

Encarna découvre un jour le pot aux roses et pour se venger tue le coq de Carmen qu’elle lui prépare au dîner, en la menaçant de l’exécuter elle aussi si elle lui désobéit encore. Quelque temps après, Encarna pousse la chaise roulante de son mari dans les escaliers pour faire croire à une mort accidentelle. Elle envoie un de ses employés exécuter Carmen, qui la laisse pour morte après l’avoir noyée.

Inconsciente et amnésique mais vivante, Carmen est recueillie par un groupe de nains qui constituent une troupe itinérante de toreros faisant de la parodie de corrida, qui la baptisent Blancanieves. Elle décide de les suivre. Un jour, elle descend dans l’arène pour sauver un des personnages de la troupe lors d’un combat avec un taureau et les autres découvrent alors ses qualités de torero. Le succès allant croissant, la troupe se retrouve à l’honneur dans l’arène principale de Séville. Encarna reconnait Carmen sur l’affiche et se rend à l’arène avec une pomme contenant un poison puissant. Jaloux de la popularité de Blancanieves, le torero principal de la troupe intervertit les plaques correspondant aux taureaux désignés pour chaque matador et Blancanieves se retrouve face au plus gros taureau de la journée. Elle sort malgré tout victorieuse de cette joute et est encensée par le public de l’arène. Le public ayant voté contre la mise à mort du taureau, celui-ci est reconduit vers le toril.

Pendant l’ovation, Encarna se rapproche de la piste pour offrir la pomme à Blancanieves. Bien qu’ayant reconnu la femme qui l’a fait tant souffrir, elle accepte la pomme et meurt aussitôt. Ayant compris ce qui venait de se passer, les autres toreros poursuivent Encarna, qui s’est réfugiée dans le toril et succombe face au taureau.

Les nains se reconvertissent en artistes de foire, utilisant même le corps embaumé de Blancanieves comme attraction mais qui semble, à la dernière minute du film, verser une larme après avoir reçu un baiser de la part d'un des nains.

Fiche technique

Distribution

  • Maribel Verdú : Encarna, la marâtre, belle-mère de Carmencita
  • Macarena García : Carmencita adulte, dite « Blancanieves »
  • Daniel Giménez Cacho : Antonio Villalta, le père de Carmencita, célèbre matador
  • Ángela Molina : Doña Concha, la grand-mère de Carmencita
  • Sofía Oria : Carmencita enfant
  • Pere Ponce (es) : Genaro, le chauffeur et amant d'Encarna
  • Josep Maria Pou : Don Carlos Montoya, l'imprésario
  • Inma Cuesta : Carmen de Triana, la mère de Carmencita, chanteuse de flamenco
  • Ramón Barea (es) : Don Martín
  • Sergio Dorado : Rafita, un des nains
  • Emilio Gavira (en) : Jesusín, un des nains
  • Alberto Martínez : Josefa, un des nains
  • Jinson Añazco : Juanín, un des nains
  • Michal Lagosz : Manolín, un des nains
  • Jimmy Muñoz : Victorino, un des nains
  • Oriol Vila : le jeune arrogant
  • Carlos Lasarte (es) : le vieil homme

Accueil

Accueil critique

En France, le site Allociné propose une moyenne de 4/5 à partir de l'interprétation de 25 critiques de presse[1].

Box-office

Distinctions

Récompenses

Nominations et sélections

Notes et références

  1. « Blancanieves - Critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  2. JP-Boxoffice.com ; page du film Blancanieves, consulté le 11 octobre 2018.
  3. (es) « François Ozon, Concha de Oro en San Sebastián », sur Fotogramas, (consulté le ).
  4. (es) « 'Blancanieves', la gran triunfadora de los Goya 2013 », sur Fotogramas, (consulté le ).
  5. (es) « ‘Blancanieves’ y ‘Aquí y allá’ triunfan en Cartagena de Indias », sur audiovisual451.com, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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