Biot (Alpes-Maritimes)

Biot (prononcé [bjɔt], « Biotte ») est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Biotois. La technopole de Sophia Antipolis occupe environ 1/3 du territoire de la commune.

Pour les articles homonymes, voir Biot.

Biot

Vue du village depuis le chemin de l’Orangerie d’Antibes.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Maire
Mandat
Jean-Pierre Dermit
2020-2026
Code postal 06410
Code commune 06018
Démographie
Gentilé Biotois
Population
municipale
9 746 hab. (2018 )
Densité 627 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 46″ nord, 7° 05′ 46″ est
Altitude Min. 9 m
Max. 208 m
Superficie 15,54 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Antibes-3
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Biot
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Biot
Géolocalisation sur la carte : France
Biot
Géolocalisation sur la carte : France
Biot
Liens
Site web biot.fr

    Géographie

    La place des Arcades.

    Biot est située entre Cannes et Nice, elle est limitrophe de la ville d'Antibes. Biot compose, avec Antibes, Mougins, Valbonne et Vallauris la technopole de Sophia-Antipolis.

    Communes limitrophes

    Géologie

    La partie Est de la commune de Biot est établie sur les coulées de lave d'un ancien volcan, il s'agit notamment du dôme des Aspres (ou dôme de Biot). Ce site présente de la cinérite, roche volcanique qui a fait l'objet d'extraction pour la réalisation de fours de boulangerie, mais également des bombes volcaniques dans une gangue de cendres. Par sa géologie, et les mares temporaires présentes sur ce lien, il s'agit d'un site remarquable par sa flore, classé au titre de Natura 2000[1]. Le volcan était situé au large de la côte, compte tenu du fait que la région des Alpes du Sud est, de fait, située sur une ancienne faille tectonique. Par ailleurs, on a retrouvé des roches volcaniques dans les terres avant la construction massive des habitats.

    Le sud de la commune, présente une géologie bien différente avec plusieurs zones d’extraction de sable, notamment les grottes de l'avenue du jeu de la baume, l'ancienne carrière SIAD au nord du village et le site de Silices et Refractaire.

    Urbanisme

    Typologie

    Biot est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[5] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,7 %), forêts (33,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Biot

    Comme la plupart des communes du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de Biot a livré des vestiges d'une occupation ancienne. Le plus grand nombre se rapporte à l'époque romaine.

    Protohistoire

    Au IIe siècle av. J.-C., le territoire de Biot devait être contrôlé par les Décéates, appartenant aux populations ligures. De nombreux vestiges attestent le passage des Grecs. À la suite de l'intervention du consul romain Quintus Opimius en 154 av. J.-C. contre les Décéates et les Oxybiens, le territoire de Biot passe dans le domaine d'Antipolis (Antibes) et le reste jusque dans l'Antiquité tardive.

    L'époque romaine

    Les traces d'occupation d'époque moderne sont nombreuses sur le territoire de la commune de Biot et parfois monumentales.

    L'aqueduc de Fontvieille

    Pour alimenter la cité d'Antipolis (Antibes), deux aqueducs sont construits à l'époque romaine : l'aqueduc de la Bouillide qui prend sa source à Valbonne et l'aqueduc de Fontveille qui prend sa source à Biot. Ce dernier est redécouvert et remis en service à la fin du XVIIIe siècle, par le chevalier d'Aguillon. Son tracé longeant la route Nationale 7 et remontant vers la source de Fontvielle est bien connu[12].

    Le mausolée de la Chèvre d'Or

    Il s'agit d'une construction de l’époque romaine, également appelé Tour de la chèvre d'or , situé chemin de la chèvre d'or et classé a l'inventaire des monuments historiques.

    L'exploitation agricole des Chappes

    Dans le quartier des Chappes, actuellement dans le domaine de Sophia-Antipolis, a été fouillée, dans les années 1990, une ferme datée du IIIe siècle spécialisée dans la fabrication de l'huile d'olive ou du vin, comme le montre la présence de bassins et de pressoirs associés à de grandes jarres de stockage (dolium)[13]. Le plan de ce bâtiment peut être rapproché des grandes unités de productions vinicoles ou oléicoles qui se développent à partir du (Absence de datation) et remplacent les unités plus modestes des siècles précédents, comme celle des Encourdoules à Vallauris, ou le Mont-Bastide à Èze[14].

    Naissance de Biot

    Les premières mentions textuelle de Biot remontent au XIe siècle. La plus ancienne est une charte de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Un autre texte nous apprend que l'abbaye de Lérins possède à Clausonne, vers 1042, une chapelle vouée à saint Félix. Au XIIe siècle, l'église et le castrum de Biot (de Buzoto ou Bisoto) figurent dans plusieurs confirmations par le pape des biens de l'évêque d'Antibes.[réf. nécessaire]

    Une possession templière

    Du XIIe au XIVe siècle, une très remarquable suite de chartes originales provenant des archives du Temple nous donne une idée d'ensemble de ce que sont alors le castrum et la villa de Biot. En 1209, le Comte Alphonse II de Provence fait donation à l'ordre du Temple de tout ce qu'il possède à Biot[15]. Les templiers rachètent aussitôt les meilleures terres du pays, fondent dans le castrum, une maison qui devient bien vite l'un des plus importants établissements que l'ordre religieux possède dans la région. Cependant, les Templiers ne doivent pas tarder à disparaître. En janvier 1308, le Comte de Provence, obéissant aux instructions du souverain pontife, enjoint à ses officiers de les faire arrêter. Leurs biens sont remis aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.[réf. nécessaire]

    Malheurs et restauration du village à la fin du Moyen Âge

    Biot, comme l'ensemble de la Provence, est exposée, dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à la peste noire et à la guerre des bandes. Le village détruit par la soldatesque en 1387, devient un repaire de brigands et une base d'opérations pour les pirates qui infestent la côte.[réf. nécessaire]

    « En 1470, le roi René de Provence décide de repeupler Biot. Il accorde à une cinquantaine de familles venues du Val d’Oneille (Imperia) le droit de s’installer sur ce territoire. Les nouveaux arrivants bénéficient de nombreux privilèges: libre usage des terres, possibilité de reconstruire le village, de pêcher en mer, de « chasser les bêtes fauves », le tout sans impôts pendant 25 ans. Biot est reconstruit rapidement. Il s’y développe une activité de poterie qui en fait sa richesse pendant des siècles. Leurs descendants habitent encore Biot[16] »

    Le Roi René établit à Biot, en 1470, une cinquantaine de familles originaires de la vallée d'Oneille (Italie).

    Époque moderne

    Biot, fortifiée dans la deuxième moitié du XIVe siècle, joue un rôle important dans les événements militaires qui se déroulent aux environs, et connaît, à différentes reprises, toutes les horreurs de la guerre. Ainsi en 1636, trois cents Biotois sont armés pour participer à la reprise des îles de Lérins occupées par les Espagnols. En 1707, le village est occupé, pillé et détruit par les troupes austro-sardes et en 1746, lors de la guerre de Succession d'Autriche, Biot est occupée par les troupes austro-piémontaises, ses habitants devant l'évacuer et se réfugier quarante jours à Antibes ; lors de chacun de ces deux épisodes, les cultures sont dévastées.

    Époque contemporaine

    Le 12 juin 1898, le cœur du village connaît un nouvel événement tragique : lors d'un repas de communion qui réunit plus de quarante personnes, des bâtisses de la rue de la Poissonnerie (possiblement fragilisées par le séisme de 1887 en Ligurie) s’écroulent. Vingt-trois[17] (ou vingt-six[18], selon les sources) personnes périssent. Resté non construit, l’emplacement de la tragédie est nommé par la suite : « place de la Catastrophe ». Une plaque commémorative portant le nom des victimes y est inaugurée le 17 décembre 1899.

    Le 3 octobre 2015, Cannes, Antibes et leurs environs sont touchés par de violentes intempéries entraînant des inondations, qui sont à l'origine de vingt morts, dont trois à Biot : des femmes âgées, noyées au rez-de-chaussée de la maison de retraite privée du Clos Saint-Grégoire. Les dégâts matériels dans des parties basses de la commune sont importants, touchant particulièrement la verrerie[19].

    Politique et administration

    Liste des maires

    En 2010, la commune de Biot a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[20].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    19451961Henri CarpentierSE puis DVGMédecin
    19611971Éloi MonodPCFFondateur de la Verrerie de Biot
    19711977André MoynetRIPilote dans l'aviation
    19771983Marcel CamatteUDFAubergiste
    19831989Michèle GilardiUDFCommerçante
    19892001Pierre OpertoUDFHorticulteur
    20012008François-Xavier BoucandSEÉconomiste - Professeur de Management
    20082014Jean-Pierre Dermit[21]UMPOperational Manager
    20142020Guilaine DebrasSEInstitutrice
    2020en coursJean-Pierre DermitLROperational Manager

    Début 2018, la ville était recommandée à 82 % par ses habitants. Selon les Biotois, les bonnes raisons de vivre à Biot sont le cadre de vie, les loisirs et activités culturelles.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

    En 2018, la commune comptait 9 746 habitants[Note 3], en diminution de 2,69 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0001 0001 0781 1381 2671 2731 3281 2781 268
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2251 3261 3671 3551 3431 3451 2061 2151 336
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1061 1691 1861 0531 2111 2931 4131 2801 513
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 0482 6562 7453 6805 5757 3958 7918 99510 054
    2017 2018 - - - - - - -
    9 7339 746-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (27,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,2 % contre 48,4 % au niveau national et 47,1 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 19,8 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 17,4 %) ;
    • 49,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 23,9 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 18,3 %).
    Pyramide des âges à Biot en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    5,8 
    12,0 
    60 à 74 ans
    11,7 
    21,9 
    45 à 59 ans
    22,5 
    20,9 
    30 à 44 ans
    23,9 
    19,8 
    15 à 29 ans
    16,5 
    20,1 
    0 à 14 ans
    18,7 
    Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,7 
    8,3 
    75 à 89 ans
    12,1 
    15,3 
    60 à 74 ans
    16,3 
    19,9 
    45 à 59 ans
    19,6 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,7 
    18,0 
    15 à 29 ans
    15,6 
    17,5 
    0 à 14 ans
    14,9 

    Jumelages

    Économie

    Historique

    Sur une terre riche en argile, sable, manganèse et cinérite (pierre à fours), la poterie biotoise a trouvé depuis longtemps les conditions favorables à son expansion. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, les jarres de Biot jouirent d'une grande renommée et étaient largement exportées par les ports d'Antibes et de Marseille. De nos jours, quelques ateliers en produisent encore ainsi que des poteries, des grès d'ornement et des pièces d'orfèvrerie. Depuis les années 1960, grâce à la construction en 1956 de la verrerie de Biot par Éloi Monod, la réputation de Biot s'est accrue. Ses verreries et leur célèbre verre à bulles, fait de ce « village » une référence mondiale dans le milieu de l'artisanat d'art en général, et du verre soufflé en particulier[28],[29].

    Contemporain

    La partie Ouest de la Commune fait partie de la technopole de Sophia- Antipolis, il s'agit d'environ 1/3 de la surface de la technopole. Le développement exponentiel de la technopole Sophia Antipolis, technopole spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication (TIC), créée en 1969, a permis à Biot un nouvel essor démographique et économique, portant la population de la commune de 3 000 à 10 000 habitants.

    Une coopérative d’artisans d'art a été créée en 2015, "la Créative des Métiers d'art", avec une boutique coopérative sur la place de l'Église[30]. Biot est d'ailleurs membre du Creative Tourism Network, organisation internationale du tourisme créatif.

    Industrie

    • Integra Neurosciences Implants (depuis 1985)[31]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Biot a constitué, dès le début du XVIe siècle, le plus important centre de fabrication de jarres à huile de la Méditerranée grâce à l'importance et à la qualité de ses gisements d'argile et de pierre à four. Biot est aussi connu pour sa verrerie artisanale à verre bullé - créé en 1956 - ainsi que pour son musée national Fernand-Léger créé par Nadia Léger et Georges Bauquier. Biot est aujourd'hui un village d'art où les potiers, les céramistes et les bijoutiers joailliers ouvrent leurs ateliers au public aux côtés de leurs amis verriers et peintres.

    Monument romain "Tour de la Chèvre d'Or" classé M.H. en 1943[32].

    Édifices religieux

    • Église Sainte-Marie-Madeleine, construite vers 1155, partiellement détruite en 1367, était décorée de peintures murales que l'évêque de Grasse fit effacer en 1699 pour indécence. Un chef-d'œuvre attribué à Louis Bréa y figure : le retable du Rosaire.
    • Chapelle des Pénitents Blancs, rue Saint-Sébastien, construite en 1612, anciennement Notre-Dame-de-la-Miséricorde classé M.H.en 1984[33].
    • Chapelle Saint-Roch, route de Valbonne, 1581 classé M.H. en 1949[34].
    • Chapelle Saint-Éloi, route de Valbonne.
    • Chapelle Notre-Dame , route de Valbonne.
    • Chapelle Saint-Pierre, chemin des Cabots XIXe siècle.
    • Chapelle rurale Notre-Dame des sept douleurs, chemin de Roquefort.
    • Chapelle rurale Saint-Julien, chemin de Saint-Julien XVIIe siècle.
    • Chapelle rurale Saint-Jean, chemin de la Passerelle.
    • Chapelle rurale Saint-Grégoire, chemin Saint-Grégoire XXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    L'architecte Pierre-Joseph Olive (Biot 1817 - Biot 1899) a reconstruit l'école des garçons du village (1884) et a agrandi la « maison Olive » après avoir collaboré à la création du Vésinet, Yvelines (1856-1866), conçu et construit de nombreux immeubles à Paris, Baden-Baden et Bruxelles parmi lesquels le Grand Hôtel de Bruxelles (1875), aujourd'hui démoli.

    La ville compta parmi ses habitants le cinéaste Claude Autant-Lara, le dessinateur Raymond Peynet et la styliste Arlette Chacok.

    De nombreux artistes tels que Fernand Léger, Pierre Faniest, Hans Hedberg, Paul Cognasse ont fréquenté le village de Biot, à partir de la deuxième moitié du XXe siècle.

    L'orfèvre Denis Essayie, les céramistes/potiers/verriers Éloi Monod et Luce Augé-Laribé, ont exercé leur artisanat d'art à Biot dans le XXe siècle également. On décompte aujourd'hui de nombreux artistes et artisans qui sont issus de cette génération, par liens familiaux ou par formation.

    Le roi Léopold III et la princesse Lilian achètent le manoir des Clausonnes à Biot en 1969, où ils se sont rendus en vacances jusqu'aux années 1980. La demeure est ensuite vendue.

    Le chef cuisinier du restaurant Les Terraillers, Michaël Fulci.

    Le DJ Feder est originaire de Biot.

    Héraldique

    Biot
    Blason
    De gueules à la croix de Malte pommetée d'or surmontée d'un agneau pascal d'argent, la tête contournée.
    Détails
    Devise : « Faï o lesso faire » (Fais, ou laisse faire).
    Alias
    Alias du blason de Biot
    De gueules à la croix de Malte pommetée d’argent.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Museum national d'Histoire naturelle, « INPN - FSD Natura 2000 - FR9301572 - Dôme de Biot - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Jean Foucras, Paul Garczynski, Aqueduc romain d'Antipolis dit de Fontvieille : proposition de restitution du tracé, échelle : 1/5000 ; communes d'Antibes et de Biot, S.l. : s.n., 2002.
    13. Aurélie Dumont, Jean-Pierre Violino, Biot, La Chappe : sauvetage urgent, In. : Bilan scientifique régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, 1991, p. 64-66
    14. Michiel Gazenbeek, Les Fermes antiques des Chappes et du Guillet in : Habitat rural antique dans les Alpes-Maritimes : actes de la table ronde, 22 mars 1999, Antibes, 2001, p. 59-74
    15. Damien Carraz, « La vocation maritime des ordres militaires en Provence », dans Michel Balard et al., Les Ordres militaires et la mer, La Rochelle, Éditions du cths, (lire en ligne)
    16. Le repeuplement de Biot
    17. https://www.azurseisme.com/Fausses-rumeurs.html
    18. André Peyregne, « 12 juin 1898 à Biot : 26 morts dans l’effondrement de maisons », sur Nice-Matin (consulté le ).
    19. « Biot : la verrerie touchée par la catastrophe » [vidéo], sur Europe 1 (consulté le ).
    20. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
    21. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Évolution et structure de la population à Biot en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    27. « Résultats du recensement de la population des Alpes-Maritimes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    28. SIWEB, « La Verrerie de Biot », sur www.verreriebiot.com (consulté le )
    29. Verrerie Du Val De Pôme, « Verrerie Du Val De Pôme », sur www.verrerieduvaldepome.com (consulté le )
    30. « Biot "la créative", une référence du savoir-faire - Créative France », sur Créative France, (consulté le )
    31. https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-salaries-d-integra-neurosciences-implants-a-biot-craignent-102-licenciement-1607958036
    32. « Monument romain dit La Tour de la Chèvre d'Or à Biot - PA00080669 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le )
    33. « Chapelle des Pénitents Blancs à Beuil - PA00080666 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le )
    34. « Chapelle Saint-Roch à Biot - PA00080667 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Nino Lamboglia, « Le repeuplement de Biot en 1470 », dans Provence historique, 1973, tome 23, fascicule 93-94, p. 187-200 (lire en ligne)
    • Michel Balard (dir.) et al., Les Ordres militaires et la mer, La Rochelle, Éditions du cths, coll. « Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (édition électronique) », (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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