Bill Browder

William Felix Browder dit Bill Browder, né le , est un homme d'affaires américain puis britannique, chief executive officer (CEO) et cofondateur du fonds d'investissement Hermitage Capital Management.

Biographie

Bill Browder est le fils du mathématicien Felix Browder et le petit-fils d'Earl Browder, l'ancien dirigeant du Parti communiste américain.

Il a grandi à Chicago (Illinois) et a fréquenté l'université de Chicago où il a étudié l'économie. Il a obtenu un MBA de la Stanford Business School en 1989 où il avait comme condisciples Gary Kremen et Ryland Kelley. Il a ensuite pris la nationalité britannique.

Browder a travaillé chez Boston Consulting Group à Londres puis a dirigé le bureau russe des investissements chez Salomon Brothers. Il dirige actuellement le fonds d'investissement Hermitage Capital Management, une branche de la banque HSBC qui contrôle le plus grand fonds d’investissement étranger en Russie et possède notamment des parts dans des sociétés comme Gazprom, Inter RAO, Rosneft, Sberbank, Sidanko, Surgutneftegaz, etc.. Persona non grata en Russie, il est lié à l'affaire d'escroquerie dénoncée par Sergueï Magnitski.

Déclarations

Après avoir approuvé la politique de Vladimir Poutine pendant dix ans, Bill Browder dénonce ensuite le président de la Fédération de Russie, les oligarques russes et le système politique de kleptocratie. Le 13 novembre 2005, il est refoulé à l'aéroport Cheremetievo de Moscou, son visa de séjour est refusé car il lui est reproché de constituer une menace pour la sécurité nationale russe. Ensuite, selon une déclaration de Bill Browder faite le 15 février 2015 à CNN, relayée aussitôt en France par Le Figaro, Libération, Le Monde et la plupart des grands médias écrits et audiovisuels, Vladimir Poutine serait l'homme le plus riche du monde. Sa fortune s'élèverait, selon lui, à 200 milliards de dollars[1],[2], ce qui représente pas moins de 10 % du PIB de la Russie. Les 200 milliards de Poutine, affirme Bill Browder, ont été amassés en détournant les investissements publics russes (écoles, hôpitaux, etc.) et se trouveraient en Suisse où ils constitueraient ainsi 10 % du montant total des dépôts bancaires étrangers. Le magazine Forbes n'a pas intégré les affirmations de Bill Browder pour son classement des grandes fortunes et s'en tient en 2016 à son Top-20 qui comporte treize personnalités américaines et aucune personnalité russe.

Il est depuis une cible des autorités russes qui ont émis, en date de 2018, six fois par erreur une Notice rouge en tant que criminels recherchés par Interpol et l'on accusé en novembre 2018 ernement russe vient de l'accuser d'avoir tué Magnitski a en prison russe, via poison[3].[pas clair]

Le fonds de Bill Browder a racheté plusieurs milliards d'actifs russes privatisés à l'ère des oligarques criminels de Boris Eltsine. Hermitage Capital Management est basé à Guernesey avec des filiales aux îles Caïmans[réf. nécessaire].

Publications

  • (en) Red Notice: A True Story of High Finance, Murder, and One Man's Fight for Justice, Simon & Schuster, 2015 (ISBN 978-1-4767-5571-7)
    • Traduction française par Renaud Bombard : Notice rouge, édition Kero, 2015 (ISBN 978-2-3665-8087-7)
Bill Browder y témoigne de son expérience en Russie et des attaques du gouvernement russe contre Hermitage Capital Management[4]

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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