Bernard Jomier

Candidat sur la liste des Verts aux élections municipales de 2001, il est élu maire-adjoint du 19^e arrondissement de Paris chargé de la santé. Dans le cadre de son mandat, il s’engage dans la lutte contre le saturnisme[2], lance le projet de maison de santé dans le quartier Curial-Cambrai[3] et s’attaque à la question de la drogue dans le quartier Stalingrad en créant le « panel citoyen »[4].

En 2008, il mène la liste des Verts aux élections municipales dans le 19^e arrondissement de Paris[5] et est réélu maire-adjoint de l'arrondissement chargé de l’environnement et du développement durable[6].

En parallèle de son action municipale, il participe au lancement du rassemblement des écologistes qui donnera naissance à Europe Écologie Les Verts (EÉLV) le 13 novembre 2010[7].

En 2012, il mène, dans la 16^e circonscription de Paris avec Aurélie Solans comme suppléante, la campagne des élections législatives sous les couleurs d’EÉLV. Avec 11,12%, il réalise le meilleur score des listes écologistes autonomes à Paris[8]. Il est cependant éliminé dès le premier tour[9].

En 2013, alors que les pics de pollution atmosphérique se multiplient à Paris, il initie, accompagné de plusieurs dizaines de ses consœurs et confrères, l’Appel des médecins de Paris[10]^,[11] pour dénoncer les impacts de la pollution sur la santé des patients. L’Appel trouve immédiatement un écho important dans la presse, sur internet, les réseaux sociaux et dans le débat public national, permettant la mise à l'agenda de cette question.

En mars 2014, il mène la liste « Vivre mieux dans le 19^e »[12] qui atteint 13 % des suffrages[13] assurant la présence de huit élus écologistes à la mairie du 19^e arrondissement dont trois conseillers de Paris. À la suite de son élection, il est nommé par Anne Hidalgo adjoint à la maire de Paris chargé de la santé, du handicap et des relations avec l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris[14]. Il reste chargé des dossiers de l’eau et de l’aménagement des canaux dans le 19^e arrondissement.

Il est élu sénateur de Paris lors des élections sénatoriales de septembre 2017, sous l'étiquette divers gauche[15] dans la liste « Nouveau souffles : progressistes, écologistes, européens, démocrates »[16]^,[17]. À la suite de son élection, il fait le choix de démissionner de son mandat d'adjoint à la maire de Paris afin de respecter la loi sur le non-cumul des mandats[18].

En octobre 2019, alors qu'EELV mène une liste autonome, il fait le choix avec deux autres élus verts du 19^e arrondissement, Aurélie Solans et Eric Thébault, de rejoindre dès le premier tour les listes menées par la maire sortante Anne Hidalgo[19].

Élu sénateur de Paris le 24 septembre 2017, et alors que la constitution d'un Groupe écologiste n'aboutit pas, il fait le choix de rejoindre le Groupe Socialiste et Républicain en tant qu'apparenté[20].

Dans la continuité de ses actions menées en tant qu'adjoint à la Maire de Paris, il décide de siéger au sein de la Commission des Affaires sociales du Sénat[21] afin de travailler sur les sujets liés à la santé, au handicap et à l'environnement. Il est également membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)[22], membre du Conseil d'orientation de l'Agence de la biomédecine[23] et membre du Groupe d'études Pratiques sportives et grands évènements sportifs du Sénat[24].

Le 17 janvier 2018, il est désigné rapporteur de la proposition de loi portant création d'un fonds d'indemnisation des victimes des produits phytopharmaceutiques[25] par les membres de la Commission des Affaires sociales[26]. À la suite de la présentation de son rapport[27], il fait adopter plusieurs amendements[28] afin d'améliorer le dispositif initial, avant de faire adopter le texte en séance publique le 1^er février 2018.