Benoît de Bonvoisin

Benoît de Bonvoisin, surnommé "Le Baron noir", né le , est un aristocrate et homme politique belge d'extrême-droite.

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Biographie

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Benoît de Bonvoisin est le fils du baron Pierre de Bonvoisin (né en 1903) président de la Société Générale de Banque et petit-fils d'Alexandre Galopin, gouverneur de la Société générale de Belgique.

Il est diplômé de philosophie de l'Université Catholique de Louvain.

Politique

Vers 1970, il entre au Cercle des Nations[1].

Benoît de Bonvoisin est appelé par Paul Vanden Boeynants, il devient trésorier du Centre politique des indépendants et cadres chrétiens (CEPIC) qui est considéré comme l'aile droite du parti social-chrétien[2].

Il est considéré comme financier et soutien de l’extrême-droite belge et proche de groupes néo-nazis. Il est éditeur de magazines d'extrême-droite[3].

Affaires judiciaires

En 1984, à la suite de la faillite frauduleuse de la Boomse Metaalwerken, il est condamné à une interdiction d'actes commerciaux[4].

En 1992, il est relaxé en tant qu'intermédiaire dans l'affaire d'obtention frauduleuse du marché des horodateurs de la ville de Liège[5].

Début 1995, le masque mortuaire et le moulage en argent des mains de Sainte Madeleine-Sophie Barat dérobés à l'occasion de la démolition de la chapelle du couvent des religieuses du Sacré-Cœur de Jésus à Jette en 1993[6] sont retrouvés chez Benoît de Bonvoisin[7]. Inculpé de recel, celui-ci est condamné en février 1996, par le tribunal correctionnel de Bruxelles, à 6 mois de prison et 1 000 FB d'amende[8].

Il est également connu pour avoir été l'objet d'une enquête menée par un ancien chef de la sécurité de l'État, Albert Raes qui à la commission Parlementaire Wijninckx a menti, sous serment, en 1981 à propos de Benoît de Bonvoisin.[réf. nécessaire].

En novembre 1996, il est inculpé pour escroquerie, extorsion de fonds, abus de confiance et fraude fiscale et condamné à une peine de cinq années de prison en Belgique[5]. Toutefois il est acquitté par la cour d'appel de Mons pour l'ensemble des chefs d'accusation le 12 mai 2000[9].

Par ailleurs l'Etat belge se voit condamné à lui verser un dédommagement de 100 000 € au titre de préjudice moral dans l'affaire politico-judiciaire l'opposant depuis 1981 à la Sûreté de l'Etat [10].

Notes et références

  1. VDB Un Citoyen Au-Dessus De Tout Soupçon. Jan Willems, Éditions Aden, pages 138 et 139.
  2. Le centre politique des independants et cadres chretiens (CEPIC) Jacques Moden et Jean Sloover. Publié dans Courrier hebdomadaire du CRISP, 1978/2 (no 787)
  3. « ...il est dépeint dans son pays comme un bailleur de fonds de l'extrême droite belge qui entretient des relations plus qu'amicales avec des groupuscules néonazis. », liberation.fr (présentation en ligne).
  4. Main basse sur Bruxelles, Georges Timmerman, Éditions Aden, 1991, page 47 - L'affaire des parcmètres
  5. Sylvain EPHIMENCO, « La chute d'un trublion de la politique belge. Le baron de Bonvoisin en prison. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (nl) André Monteyne, « De straatnamen van Jette (21) : Heilig Hartlaan », De Zeyp, , p. 8 (lire en ligne, consulté le )
  7. Christian Du Brulle, « Benoît de Bonvoisin jugé à Bruxelles : Le « masque d'argent » devant le tribunal », sur lesoir.be, (consulté le )
  8. « 55e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles a prononcé mardi des condamnations à des peines de prison ferme contre », sur L'Échoconsulté le=4 mai 2014,
  9. « Dans les dossiers Cidep et PDG, l'homme était soupçonné d'avoir commis des jeux d'écritures afin d'éluder l'impôt La cour d'appel de Mons acquitte le baron de Bonvoisin », (consulté le )
  10. « L'Etat condamné à verser 100 000 euros au baron de Bonvoisin », sur Le Vif, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Philippe Brewaeys et Jean Frédéric Deliège, De Bonvoisin Et Cie. De Liège à Bruxelles les prédateurs et l’état, éditions EPO, Anvers-Bruxelles, 1992.

Article connexe

Liens externes

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