Bavinchove

Bavinchove est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Bavinchove (homonymie).

Bavinchove

Mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Serge Laconte
2020-2026
Code postal 59670
Code commune 59054
Démographie
Gentilé Bavinchovois
Population
municipale
983 hab. (2018 )
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 47′ 05″ nord, 2° 27′ 18″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 93 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Wormhout
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Bavinchove
Géolocalisation sur la carte : Nord
Bavinchove
Géolocalisation sur la carte : France
Bavinchove
Géolocalisation sur la carte : France
Bavinchove
Liens
Site web http://bavinchove.fr/

    Géographie

    Localisation

    Bavinchove se situe à 4 km de Cassel, 26 km de Dunkerque, 11 km d'Hazebrouck et 53 km de Lille.

    Communes limitrophes de Bavinchove
    Zuytpeene Cassel
    Clairmarais
    (Pas-de-Calais)
    Oxelaëre
    Renescure Staple

    Géologie et relief

    La totalité du territoire communal appartient à l'éocène inférieur (tertiaire) appelé également Yprésien (du nom de la ville d'Ypres proche).

    La commune s'étend sur 8,31 km2 avec une altitude minimum de 15, maximum de 93 m et moyenne de 35 m. Sa latitude est de 50.785 degrés Nord et sa longitude de 2.455 degrés Est. Elle se situe sur la plaine de Flandre, plaine du nord-ouest de l'Europe, ouverte sur la mer du Nord, entre les collines de l'Artois et l'embouchure de l'Escaut. La partie occidentale, appelée Flandre maritime, est dominée par une butte-témoin, relique de l'ère tertiaire, le Mont Cassel culminant à 176 mètres. L'ensemble est composé d'alluvions marines silico-calcaires qui reposent sur un lit de tourbes.

    Hydrographie

    Bavinchove est traversé du SE au NO par la Lyncke Becque, l'un des tronçons affluents référencés de la Peene Becque, affluent de l'Yser. La Lyncke Becque (longueur 6,7 km) prend sa source à Staple et finit sa course à Noordpeene (confluence).

    Climat

    Le climat de Bavinchove est de type océanique. En l'absence d'obstacles dus au relief et sous l'influence modératrice de la mer du Nord proche et de l'océan atlantique les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers doux et les étés plutôt frais. Les jours de gelée et de neige sont normalement rares. La moyenne annuelle des températures est d'environ 11 °C. L'orientation du vent a une grande influence sur la pluviométrie : en flux d'ouest fréquents, donc sous influence atlantique, on observe des passages nuageux, avec perturbations et/ou ciels de traînes ; les flux d'est provoquent des hivers plus froids et des étés secs et ensoleillés ; les vents du sud, plus rares, sont desséchants et peuvent entraîner de fortes chaleurs en été.

    Climat dans le département du nord par saison en 2014[1]

    HiverPrintempsÉtéAutomne
    Soleil
    Heures d'ensoleillement326 h593 h506 h214 h
    Moyenne nationale359 h667 h638 h300 h
    Équivalent jours de soleil14 j25 j21 j9 j
    Moyenne nationale15 j28 j27 j12 j
    Pluie
    Hauteur de pluie188 mm194 mm235 mm179 mm
    Moyenne nationale260 mm166 mm226 mm257 mm
    Vent
    Vitesse maximale108 km/h90 km/h76 km/h101 km/h
    Moyenne nationale158 km/h151 km/h140 km/h176 km/h
    Températures
    Maximales9,5142419
    Minimales581411

    Voie de communication et transport

    Entrée de Bavinchove.

    La gare située sur la commune de Bavinchove est appelée gare de Cassel. Elle se situe au PK 273,807 sur la Ligne d'Arras à Dunkerque-Locale entre les gares d'Hazebrouck et d'Arnèke. Le bâtiment de la gare a été démoli en 1999 mais la SNCF continue d'y assurer la vente de titres de transport par automates et le parking de bicyclettes et de voitures.

    La commune est traversée par la D933 (rue Nationale) qui commence au Rond-Point du Fort Rouge à Arques jusqu'à la D916, route de Lille, à Cassel. Elle emprunte en partie l'itinéraire de l'ancienne RN 42 qui reliait Bailleul à Boulogne-sur-Mer.


    Urbanisme

    Typologie

    Bavinchove est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Depuis janvier 2014, le projet d'urbanisme de Bavinchove s'inscrit dans le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, document cadre essentiel pour le développement et l’aménagement de la CCFI et des 50 communes qui la composent en termes d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques, de l’habitat, des transports et des déplacements, du développement des communications numériques, de l’équipement commercial, du développement économique, et des loisirs. Cependant la Communauté de communes de Flandre intérieure se heurte à l'hétérogénéité de l'ensemble. Actuellement le projet de planification pour Bavinchove est à l'étude dans un des 12 plans d’occupation des sols et des plans locaux d'urbanisme à contenu POS pour Bavinchove, Eecke, Hondeghem, Le Doulieu, Morbecque, Ochtezeele, Pradelles, Sainte-Marie-Cappel, Staple, Steenbecque, Terdeghem et Wallon-Cappel. En principe, le PLUi exprime, dans le cadre d'un projet de développement durable, les priorités intercommunales des communes de la CCFI en matière d'aménagement de l'espace, de développement économique, d'habitat, d'environnement, de mobilité, d'énergie et d'aménagement numérique. L'élaboration du PLUi doit s'inscrire sur plusieurs années et faire l'objet d'une concertation auprès de l'ensemble des personnes et associations locales concernées.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    • anciennement Bavinchova, 1793 : Bavenchove, 1801 : Bavinckove.
    • Bavinkove[9], Bavinkhove en flamand.

    Histoire

    Du fait de sa proximité avec Cassel et de la tumultueuse histoire de celle-ci liée à sa position stratégique en hauteur, l'histoire de Bavinchove est souvent liée à celle de Cassel, et notamment les quatre batailles qui y eurent lieu (1071, 1303, 1328, 1677).

    Un trépied et un Bacchus en bronze ont été retrouvés à Bavinchove le long de la voie romaine reliant Cassel à Thérouanne[10].

    Moyen Âge

    Le 22 février 1071, lors de la bataille de Cassel qui eut lieu près du Mont Cassel, à proximité de Bavinchove ou sur le territoire actuel de la commune, le comte Arnoul III de Flandre, dit Arnoul le Malheureux, est tué. La bataille oppose les piquiers flamands de Robert le Frison aux chevaliers français de Philippe Ier et de Guillaume Fitz Osbern envoyé par Guillaume le Conquérant. Les Flamands, opposés à la régence de Richilde de Hainaut, mère d'Arnoul, sont vainqueurs[11].

    Au XIIIe siècle, la seigneurie de Bavinchove appartient à une famille qui porte le nom du village[10].

    L'église de Bavinchove appartenait à la cathédrale de Thérouanne avant le XVe siècle, l'abbaye de Saint-Bavon de Gand y détient des dîmes. À la suite de la destruction de Thérouanne par Charles Quint en 1553, et de la disparition du diocèse de Thérouanne en 1657, Bavinchove relève du diocèse d'Ypres[10], doyenné de Cassel[12].

    Époque moderne

    La bataille de la Peene, appelée aussi troisième bataille de Cassel, est un épisode majeur de la guerre de Hollande (1672-1678). Louis XIV sûr de son bon droit entend s'emparer de l'héritage de son beau-père Philippe IV d'Espagne qui règne également sur les Provinces-Unies des Pays-Bas et de Flandre. L'année précédant la bataille, Louis XIV s'est emparé des villes de Condé-sur-l'Escaut et de Bouchain avant de regagner Versailles. La guerre s'éternisant, des envoyés des belligérants négocient les conditions de la paix à Nimègue depuis juin. Cependant le 17 mars 1677, le maréchal de Luxembourg s'empare de Valenciennes et de Cambrai le 18 avril. Pendant ce temps, Monsieur, frère du roi, bat Guillaume III d'Orange lors de la bataille de la Peene (10 et 11 avril), entre Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove, les trois villages situés sur la rive droite de la rivière Peene Becque, en Flandre. Il s'empare du bailliage de Saint-Omer, ainsi que des châtellenies de Cassel, Bailleul et Ypres. L'Artois et une partie du comté de Flandre sont aux mains des Français. Le traité de Nimègue signé le entre les Provinces-Unies et la France mettra fin à la guerre de Hollande. L'Espagne, grand perdant de la guerre, cède à la France les places-fortes flamandes de Cassel, Bailleul, Ypres, Wervik et Warneton, ainsi qu'Aire-sur-la-Lys, Saint-Omer, Cambrai, Bouchain, Condé-sur-l'Escaut, Bavay et la place forte de Valenciennes, dans le Hainaut.

    Époque contemporaine

    Au cours de la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, 48 Bavinchovois sont morts au combat. la Flandre maritime reste libre, bien que Dunkerque soit constamment bombardée. Bavinchove, proche du front, ne fait donc pas partie de la zone occupée par les Allemands. Cassel, distant de moins de quatre kilomètres, est le quartier général de Foch.

    La compagnie D du 4e bataillon du Corps expéditionnaire britannique occupe Bavinchove du 27 au 29 mai 1940. Elle faisait partie de la ligne de défense incluant Cassel et Wormhout qui devait retarder l'avance allemande sur Dunkerque et ainsi favoriser l'embarquement des forces alliées vers l'Angleterre. 8 soldats du Commonwealth ont trouvé la mort dans cette opération.

    Dans le cadre de la Résistance à l'ennemi, 3 agents SNCF de Bavinchove sont morts en déportation, 1 autre à l'hôpital.

    Bavinchove a été libérée dès le début de septembre 1944.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Bavinchove dans son canton et son arrondissement.

    Bavinchove appartient à la CCFI, Communauté de communes de la Flandre Intérieure, née le 1er janvier 2014 de la fusion de 6 intercommunalités (de l’Houtland, de la Voie Romaine, du Pays des Géants, du Pays de Cassel, Monts de Flandre - Plaine de la Lys, rurale des Monts de Flandre et des communes isolées d’Hazebrouck, Blaringhem et Wallon-Cappel), en tout plus de 100 000 habitants sur 50 municipalités gouvernées par un Conseil communautaire de 88 élus et de 43 suppléants.

    Avant le rattachement à la CCFI, Bavinchove appartenait à la Communauté de communes du Pays de Cassel qui regroupait 13 communes : Arnèke, Bavinchove, Buysscheure, Cassel, Hardifort, Noordpeene, Ochtezeele, Oxelaëre, Rubrouck, Sainte-Marie-Cappel, Wemaers-Cappel, Zermezeele et Zuytpeene, soient 9 228 habitants répartis sur 11 728 hectares.

    Tendance politique

    • Législatives
    16 juin 200210 juin 200717 juin 2012
    Socialistes50,6 %UMP55,3 %DVD52 %
    UMP49,33 %RG14 %Socialistes47 %
    • Présidentielles
    5 mai 20026 mai 20076 mai 2012
    Jacques CHIRAC79,8 %Nicolas SARKOZY52 %Nicolas SARKOZY51,57 %
    Jean-Marie LE PEN49,33 %Ségolène ROYAL48 %François HOLLANDE48,43 %

    Administration municipale

    La Commune est administrée par un conseil municipal de 15 élus âgés de 24 à 75 ans, dont 4 femmes, avec une moyenne d'âge de 51 ans.

    Le maire (depuis 20 ans en 2015) Jean-Luc Fache (né le 13 décembre 1949) est salarié du privé à la retraite.

    On compte, par catégories socio-professionnelles, 6 retraités dont 2 de l'agriculture, 2 de la fonction publique (enseignement) et 2 du privé ; 1 agriculteur exploitant en activité ; 2 employés du secteur privé ; 3 ouvriers du secteur privé ; 1 fonctionnaire catégorie C ; 1 écrivain et 1 étudiante.

    Liste des maires

    Maire en 1802-1803 : Pierre Vandaele[13].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      1854[14] E. Barlin    
      1883[15] D. Pierens    
    1887 1892[16] D. Pierens    
    1892 1907[17] Ch. Beudaert    
    1907 1914[18] Louis Godderis    
    1922 1925[19] F. Blondé    
    1925 1929[20] J. Moriaux    
    1929 1939[21] F. Campagnie    
    1951 1978[22] G. Vanheems    
             
      1995 Germain Beck    
    mai 2020 Jean-Luc Fache    
    mai 2020 En cours Serge Laconte [23]    
    Les données manquantes sont à compléter.=

    Politique environnementale

    La politique environnementale de la commune s'inscrit, en partie, dans le projet de la CCFI. En effet, outre les compétences obligatoires gouvernées par le Conseil communautaire et pilotées par le Bureau, la Communauté est responsable de la mise en valeur et de la protection de l’environnement, de l'aide à la plantation, à l'entretien des haies et d'arbres d'essences régionales, de l'aide à la création et à la réhabilitation et à l'entretien des mares, de la politique du cadre de vie, de la création, de l'aménagement et de l'entretien de la voirie communautaire. En 2015, la politique environnementale communautaire est placée sous l'autorité de M. Joël DEVOS, maire de Steenwerck, chargé de l'environnement, des ordures ménagères et de l'hydraulique.

    En outre, le Syndicat mixte Pays Cœur de Flandre, association loi 1901, créée en mars 2000 a pour objet l’exercice des activités d’étude, d’animation et de coordination nécessaire à la mise en œuvre des projets économiques, sociaux, environnementaux, culturels et touristiques d’intérêt collectif à l’échelle du Pays, prévus par la Charte de développement durable du territoire.

    Jumelages

    En 2015, la commune de Bavinchove n'est jumelée avec aucune autre.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2018, la commune comptait 983 habitants[Note 2], en augmentation de 5,13 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9038989209311 0561 003960983970
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    910885863880864900860873839
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    809821832807786815816781749
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    765745741747848955939937935
    2013 2018 - - - - - - -
    935983-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Bavinchove en 2007 en pourcentage[28].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    0,2 
    6,1 
    75 à 89 ans
    8,9 
    11,6 
    60 à 74 ans
    12,6 
    19,4 
    45 à 59 ans
    19,1 
    20,0 
    30 à 44 ans
    20,4 
    21,7 
    15 à 29 ans
    20,2 
    20,7 
    0 à 14 ans
    18,7 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[29].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Santé

    Au 20 août 2015, la commune dispose :

    • d'un médecin généraliste
    • d'une kinésithérapeute
    • de deux infirmières

    En outre, on comptait au 8 avril 2015 11 assistantes maternelles agréées en accueil non permanent.

    Enseignement

    Bavinchove fait partie de l'académie de Lille. On y trouve :

    • L'école primaire publique du Val de la Peene (maternelle et élémentaire)
    • L'Association des parents d’élèves de l'école du Val de la Peene, créée en 2007

    Sports

    • U.S. Bavinchove-Cassel
    • Les écuries du pays de Cassel (équitation)
    • Bavinchove et sa pétanque
    • Société de tir à l'arc st Sébastien
    • Les Chtis Coureurs Flamands

    Média

    Bavinchove est couvert par le Central de Cassel (59135CAS - CAS59)[30] pour le haut-débit internet et télévision.

    Depuis fin 2014, l'école de la commune dispose du très haut débit.

    Cultes

    • Religion catholique :
    La paroisse de Bavinchove se trouve dans l'Archidiocèse de Lille.
    Le diocèse de Lille est l'archevêché métropolitain de la province ecclésiale. À sa tête se trouvent un archevêque et un évêque auxiliaire.
    Le clocher de Bavinchove dépend de la paroisse Saint-François (Moulins de Flandre) de Cassel.

    Économie

    Les catégories suivantes y sont représentées :

    • Restauration, bars, chambres d'hôtes
    • Commerces
    • Artisanat, industries, entreprises
    • Agriculture

    Culture et patrimoine

    La fête communale de Bavinchove a lieu le dimanche qui précède la Saint-Jean, elle-même située autour du 20-24 juin (fête de la Saint-Jean).

    Lieux et monuments

    Église Saint-Omer

    Saint-Omer, église de type hallekerque composée de trois vaisseaux et de voûtes en berceaux, date des XVIe-XVIIe siècles. Les boiseries sont du XVIIIe siècle et les orgues de 1784. Une association a été fondée en vue de leur restauration.

    À l'intérieur, on peut voir un retable de la Vierge et un autre de saint Nicolas ainsi qu'une mise au tombeau. Les deux retables présentent des similitudes de disposition : deux colonnes ornées d'une statue encadrent une large travée médiane où figurent des tableaux.

    À l'extérieur de l'église se trouve une pierre tombale à l'effigie armoriée de Jean Van-Cappel, datée de 1537.

    Outre sa vocation cultuelle, l'église Saint-Omer reçoit des expositions et diverses animations tels le festival international Albert-Roussel, la fête de la musique.

    La mairie de Bavinchove, consciente du rôle central joué par cet édifice, a sollicité l'aide de la DRAC et de la Fondation du patrimoine pour l'aider à la rénovation, à la restauration et à l'embellissement de l'église.

    Seigneurs de Bavinchove

    • Jeanne, dame de Bavinchove et d'Eecke, épouse en 1289 Baudouin de Créquy (famille de Créquy), seigneur de Rimboval[31], Bazinghem, Avelines, Sains. Ils sont les parents de Arnoul de Créquy, seigneur de Rimboval, Sains, Bavinchove, Eecke, des Planques et des Granges, qui meurt en 1384. Il avait pris alliance en 1347 avec Marie d'Auxy, fille de Jean II d'Auxy, (famille d'Auxy), sire et ber d'Auxy et de Marie d'Encre, dame de Lully. Leur fils Pierre de Créquy, seigneur de Rimboval, Bavinchove, Eecke, etc., meurt en 1418 sans avoir été marié. Il a dissipé presque tout son bien, vendant les terres de Sains, Bavinchove, Eecke. Sa sœur Jeanne de Créquy, épouse de Pierre II de Bailleul, seigneur de Doulieu, Maréchal héréditaire de Flandre, Chevalier, se qualifiait de dame de Bavinchove et d'Eecke, où elle fonde une chapelle en 1405[32].
    • Vers 1484, Jean de Bavinchove est l'époux de Catherine de Visscher dont une sœur Marie est abbesse de l'abbaye des filles de Saint-Victor à Bergues et une autre sœur Marguerite est l'épouse d'André de Bieren, (sans doute Bierne), écuyer, bailli de la comté du Vieuxbourg à Bergues[33].
    • Le 19 mai 1604, est rendue une sentence de noblesse pour François de Hanon (Hasnon?) seigneur de Bavincove, domicilié à Saint-Omer. Il choisit pour armes « Aux 1 et 4 de gueules à 3 coquilles d'argent posées 2 et 1, aux 2 et 3 d'argent à la croix ancrée de gueules ». Ces armes sont celles des Courtheuse[34].
    • En 1621, Charles de Bryarde ou de Briarde, est seigneur de Bavinchove et de Crombecque (fief dans la châtellenie de Bourbourg). Il est l'époux d'Adrienne de la Douve, dame d'Hardoye et Vroyland[35]. Le fief de Vroyland, situé dans la même châtellenie représente un ensemble de 657 mesures (de l'ordre de 300 hectares, dont environ 50 de marais) dans différentes localités à travers la châtellenie, et relevait en partie de la seigneurie de Nieurlet située à Lederzelle. Adrienne de la Douve avait hérité Vroyland de sa famille qui le détient dès 1518. Après eux, la possession passera en 1641 à leur fille Catherine de Briarde, dame de Bavinchove, veuve de Denis de Massiet, baron de Ravensberghe, seigneur de Staple (Catherine de Briarde a une sœur Éléonore de Briarde dont il sera question ci-dessous). En 1678, est retrouvé un héritier de ces familles, Adrien de Massiet, seigneur de Staple et de Bavinchove et de Vroyland. Puis les fiefs de Bavinchove et Vroyland arrivent par le jeu des mariages dans la famille de la Viesville, notamment Philippe Adrien de la Viesville, lequel sans doute mort sans héritier, les transmet à son neveu, Joseph Guislain Baudry de la Tramerie, baron de Roisin, seigneur de Bavinchove et de Vroyland, via ses parents Guislain François Baudry, baron de Sassignies et Claudine Françoise de la Viesville qui gèrent les fiefs en 1709-1711. Joseph Guislain en est le détenteur en 1728. Il meurt lui aussi sans postérité et les biens passent alors à une arrière petite fille d'Éléonore de Briarde, sœur de Catherine Briarde citée ci-dessus en 1641. Il s'agit de Isabelle Caroline de Maulde dame de Bavinchove en 1755, puis en 1766 à l'héritier féodal de celle-ci, Dominique Jean Baptiste Coppens, seigneur de Wintsvelde, et enfin en 1768 à sa sœur Françoise Suzanne Coppens, dame de Wintsvelde, Bavinchove et Vroyland[36].

    Autres personnalités

    • Andrée Brunin, poétesse née en 1937 y mourut en sa demeure, "Windhuus", acquise en 1976, le 1er avril 1993. La Bibliothèque de Bavinchove qu'elle avait animée porte son nom.
    • Damien Top, fils de la précédente, né en 1963 ténor, musicologue et chef d'orchestre, fondateur du Festival international Albert-Roussel.
    • Maude Julien, thérapeute spécialiste de l'emprise mentale et auteure d'une autobiographie, née le , a écrit avec Ursula Gauthier Derrière la Grille : quand la vie gagne malgré tout, Paris, Stock, 2014, (ISBN 978-2-234-07747-8). Elle décrit dans son ouvrage comment Louis Didier, riche concessionnaire automobile lillois, haut dignitaire d'une franc-maçonnerie ésotérique et délirante, plus prosaïquement paranoïaque et alcoolique, achète en 1936 à un mineur de fond désargenté une fille blonde de six ans, Jeannine. À sa majorité, il devient son mari pour qu'elle lui donne un enfant, Maude, l'« élue » qui sauvera le monde. Pendant 15 années de réclusion (1961-1976), ce père adoptif l'éduque « à la dure » et la cloître à « La Villa Saint-Charles », dite « Le Château », aujourd'hui siège local de l'AAE, Association d'action éducative de Dunkerque, centre renforcé pour mineures délinquantes. Maude se réfugie dans la littérature et finit par se rebeller à seize ans, quittant sa « prison ».

    Héraldique

    Les armes de Bavinchove se blasonnent ainsi : « Burelé d'or et d'azur de douze pièces ».

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. En se basant sur les données climatiques de plus d'une centaine de stations de Météo France, Linternaute.com propose un guide complet du climat en France.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    10. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord, Année 1979 Tome III p. 9514
    11. Selon la légende, Arnoul aurait été tué par son homme lige, Gerbodon, qui, en expiation de sa faute, aurait demandé au pape qu'on lui coupât les mains. Le cuisinier chargé d'exécuter la sentence constata que les mains d'Arnoul ne tremblaient pas ce qui, sur ordre du pape, devait mettre fin au supplice. Gerbodon devint moine de Cluny et finit son existence en odeur de sainteté
    12. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
    13. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 272, lire en ligne.
    14. Almanach du commerce du Nord Année 1854
    15. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1883
    16. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1887 à 1892
    17. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1893 à 1907
    18. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1908 à 1914
    19. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1925
    20. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1926 à 1929
    21. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1930 à 1939
    22. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1952 à 1979
    23. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599938
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. « Évolution et structure de la population à Bavinchove en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    29. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    30. Central Cassel sur ariase.com
    31. Anselme de Sainte Marie (Père Anselme), Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1725 et années suivantes, Tome VIII, p. 105., lire en ligne.
    32. Père Anselme, option citée, Tome VI, p. 794-795.
    33. M.A. Bonvarlet, « Chronique de l'abbaye des dames de Saint-Victor, dite du nouveau cloître à Bergues », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1857, publié en 1858, p. 265-266, lire en ligne
    34. Amédée le Boucq de Ternois, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 20, lire en ligne
    35. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 110.
    36. Georges Dupas, option citée, page 267
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