Batman: The Killing Joke (film)

Batman: The Killing Joke est un film d'animation américain réalisé par Sam Liu, sorti directement en vidéo en 2016, 26e film de la collection DC Universe Animated Original Movies.

Pour les articles homonymes, voir Killing Joke (homonymie).
Batman: The Killing Joke
Logo original du film.
Réalisation Sam Liu
Scénario Brian Azzarello
Sociétés de production Warner Bros. Animation
DC Entertainment
Pays d’origine États-Unis
Genre Animation
Super-héros
Durée 76 minutes
Sortie 2016


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est une adaptation du roman graphique du même nom écrit par Alan Moore, dessiné par Brian Bolland et publié par DC Comics en 1988[1].

Synopsis

Barbara Gordon traque les criminels de Gotham City dans le costume de Batgirl. Une nuit, elle tente d'arrêter des braqueurs seule mais échoue. Batman intervient et capture l'un des voleurs en fuite. Les deux justiciers identifient l'organisateur : Paris Franz, neveu du parrain du crime Lord Francesco, qu'il souhaite évincer pour prendre sa place, et qui commence à être obsédé par Batgirl. Batman demande à sa protégée de le laisser faire mais elle refuse. Quand Franz piège Batgirl en la menant vers le cadavre de Francesco, Batman lui interdit de s'impliquer dans l'affaire. Furieuse, Batgirl commence à frapper Batman et le plaque au sol avant de l'embrasser, puis ils couchent ensemble. La nuit sème la confusion dans la relation entre Batman et Batgirl. Franz se manifeste à nouveau, piégeant Batman, et Batgirl intervient mais manque de le tuer. Barbara se rend compte que Batman avait raison et abandonne son costume.

Trois mois plus tard, Batman est appelé sur une ancienne scène de crime que tout désigne comme étant perpétré par le Joker, présentement détenu à l’asile d'Arkham. En lui rendant visite, Batman découvre que le criminel s'est échappé et a mis une doublure à sa place. Le Joker est allé acquérir le terrain d'une fête foraine abandonnée afin d'organiser un grand événement. Peu après, il surgit devant la porte de l'appartement de Barbara Gordon, qu'il blesse d'une balle dans le ventre, avant d'enlever le commissaire Gordon qui se trouvait là. Barbara est retrouvée nue, la balle coincée dans sa colonne vertébrale, la privant de l'usage de ses jambes. Batman commence à traquer le Joker mais ses contacts habituels ne sont au courant de rien.

Alors que le Joker torture le commissaire avec ses hommes de main, d'anciens monstres de foire, une partie de son passé, potentiellement fantasmé, est dévoilé. Il était un ingénieur qui a quitté son poste dans une usine de produits chimiques pour tenter sa chance comme comique. Devant ses échecs, son seul soutien est Jeannie, sa femme enceinte de six mois. À court d'argent, il accepte de participer à l'infiltration de l'usine où il travaillait pour atteindre les bureaux de l'entreprise voisine. Son rôle sera de guider les criminels sur les lieux, sous le costume du Red Hood. Peu avant l'opération, il apprend la mort accidentelle de sa femme et songe à abandonner. Sur place, ils sont surpris par un garde, qui abat les deux braqueurs. Batman apparait et en tentant d'attraper le Red Hood vivant, il provoque sa chute dans une cuve de produits chimiques. L'homme ressort par les égouts, le visage défiguré par les produits avec la peau blanche, les cheveux verts et la bouche déformée en un grand sourire. En voyant son reflet dans une flaque, il sombre dans la folie. Le Joker affirmera par la suite avoir plusieurs versions de son passé, ce qui met le doute sur la véracité de ces passages.

Batman retrouve le Joker dans la fête foraine après que le clown lui a envoyé une invitation et affronte les sbires qui sont les anciens monstres de foire. Il retrouve Gordon, torturé mais encore sain d'esprit, qui lui demande d'attraper le clown « dans les règles ». Batman poursuit le Joker, qui lui explique son idée : montrer que n'importe qui peut basculer comme lui à cause d'une seule « mauvaise journée » et que Batman et lui ne sont pas si différents.

Batman arrête le Joker, lui fait réaliser son échec, mais qu'il est encore prêt à l'aider dans sa rédemption. Le Joker refuse, estimant qu'il est trop tard pour lui, et la situation lui rappelle une blague. Alors qu'il éclate de rire à la chute, Batman commence lui aussi à s'esclaffer.

Une scène post-générique montre Barbara dans un fauteuil roulant, allumant un ordinateur. Elle est devenue Oracle.

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution

Voix originales

Voix françaises

Société de doublage VF : Deluxe, adaptation VF : Brigitte Duquesne et Henry-Paul Steimen

 Source : voix originales et françaises sur Latourdesheros.com[1].

Production

Genèse et développement

Le film est officiellement annoncé en juillet 2015 au Comic-Con de San Diego, lors de la présentation de La Ligue des justiciers : Dieux et Monstres[2].

Distribution des rôles

L'acteur Mark Hamill prête à nouveau sa voix Joker, après notamment la série d'animation de 1992, Batman contre le fantôme masqué, Batman: New Times et les jeux vidéo Batman: Arkham Asylum, Batman: Arkham City et Batman: Arkham Knight. Kevin Conroy avait quant à lui déjà prêté sa voix à Batman dans la série d'animation de 1992, puis dans celle de 1997, Batman, la relève, La Ligue des justiciers, Batman: Gotham Knight, ...

Tara Strong a auparavant prêté sa voix à Barbara Gordon dans Batman, la relève : Le Retour du Joker (2000), Gotham Girls (2000), Batman : La Mystérieuse Batwoman (2003) et Prenez garde à Batman ! (2013).

Accueil

Sortie

Batman: The Killing Joke est projeté en avant-première mondiale le au Comic-Con de San Diego[3]. Il a une exploitation limitée en salles de cinéma et le DVD/Blu-ray sort le aux États-Unis.

Accueil critique

Le film reçoit des critiques mitigées, le principal point négatif visant le prologue et les changements apportés à la relation entre Batman et Batgirl[4],[5].

Ben Travers, pour Indiewire, déplore que Batgirl soit réduit à un cliché de comics de femme complexe[6]. Tommy Cook de Collider décrit le ton de ce prologue comme écrit de force pour coller à The Killing Joke[7]. Plus généralement, les critiques et les fans trouvent la première moitié du film inutile et sans intérêt pour la deuxième partie.

Le scénariste Brian Azzarello défend son choix : « Le fait est que c'est controversé, donc on a rajouté plus de controverses. »[8]

Sur SensCritique, le film reçoit la note moyenne de 610[9].

Notes et références

  1. « Batman: The Killing Joke », sur Latourdesheros.com (consulté le ).
  2. « Comic-Con 2015 - Batman : le comic book culte The Killing Joke adapté en film d'animation », sur Allociné, (consulté le ).
  3. (en) Aaron Couch, « Comic-Con: 'Batman: The Killing Joke' Team Responds to Controversial Batgirl Sex Scene », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  4. (en) William Hughes, « Batman: The Killing Joke somehow manages to get even more controversial · Newswire · The A.V. Club », sur Avclub.com.
  5. (en) « The Killing Joke Movie Is a Disaster, Right Down to Its Comic-Con Panel », sur Io9.gizmodo.com.
  6. (en) Ben Travers, « Batman The Killing Joke Review: Sex & Violence Don’t Justify R-Rating », sur Indiewire, (consulté le ).
  7. (en) Tommy Cook, « Batman: The Killing Joke Review and Comic-Con Panel Recap », sur Collider.com, (consulté le ).
  8. (en) « SDCC: "Batman: The Killing Joke" Screenwriter Explains Controversial Sex Scene », sur Comic Book Resources, (consulté le ).
  9. « Batman : The Killing Joke (2016) », sur SensCritique (consulté le ).

Liens externes

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